Grease - Rise of the Pink Ladies : Critique des 5 premiers épisodes

Date : 07 / 04 / 2023 à 11h00
Sources :

Unification


GREASE : RISE OF THE PINK LADIES

- Date de diffusion : 07/04/2023
- Plateforme de diffusion : Paramount +
- Épisodes : 1.01 à 1.05
- Réalisateurs : Alethea Jones, Diego Velasco, Marie Jamora, Jennifer Morrison
- Scénaristes : Annabel Oakes, Mackenzie Dohr, Auriel Rudnick & Kay Rich, Christina Nieves, Robert Sudduth
- Interprètes : Marisa Davila, Cheyenne Isabel Wells, Ari Notartomaso, Tricia Fukuhara, Shanel Bailey, Madison Thompson, Johnathan Nieves, Jason Schmidt, Maxwell Whittington-Cooper, Jackie Hoffman

LA CRITIQUE

Grease, sorti en 1978, est l’une des comédies musicales les plus célèbres, même si sa suite a beaucoup moins marqué les esprits. Grease : Rise of the Pink Ladies est une série en 10 épisodes d’environ une heure qui se déroule quatre ans avant et permet de comprendre comment le gang des Pink Ladies a vu le jour.

Le scénario commence en 1954 au début de l’année scolaire. Quatre jeunes filles sortant des normes vont devenir amies et vont alors décider de former un groupe. Les cinq premiers épisodes se centrent sur l’élection de la présidence des élèves à laquelle l’une d’entre elles fait campagne, alors que son opposant est un charmant quaterback, star de l’école.

L’œuvre est musicale et propose dans chacun des épisodes quelques numéros absolument éblouissants. On en prend vraiment plein les yeux. Les chorégraphies sont extrêmement précises et toutes plus belles les unes que les autres, et les interprétations sont remarquables.

Si on aime le genre musical, c’est un véritable enchantement auquel on a droit. Dans la grande tradition des comédies musicales américaines du siècle précédent, les décors se transforment et se déploient pour proposer des numéros géniaux.

Le travail fait sur les décors, sur les costumes et sur les accessoires est superbe. On a vraiment l’impression d’être transposé au cœur des États-Unis dans les années 50. Bien qu’il s’agisse d’une version romancée de cette période.

En effet, les inégalités liées à la couleur de la peau et aux origines ne sont pas vraiment abordées. Les personnages choisis sont un melting-pot qui n’est pas réaliste à une époque où la ségrégation était importante et où les droits des Afro-américains étaient bafoués. D’autant que c’est uniquement à partir de 1960 que les Afro-américains ont été autorisés dans les écoles réservées aux blancs et que c’est en 1967 que les mariages interraciaux ont été autorisés dans tout le pays.

Toujours est-il que le cœur de la série se concentre sur la condition, et les droits des femmes. En effet, ces dernières sont régulièrement mises en retrait à cette période et les quatre personnages principaux, auxquels vient s’ajouter une cinquième femme de caractère, veulent toutes qu’on les reconnaisse pour ce qu’elles sont et qu’on apprécie leurs compétences, qui sont parfois l’apanage des hommes dans des domaines tels que la mécanique ou les sciences.

Marisa Davila est formidable en jeune fille voulant montrer ce dont elle est faite. Ari Notartomaso est excellente dans le rôle de son amie souhaitant devenir une T-birds. Tricia Fukuhara est sympathique en fille attirée par les habits et la mode. Cheyenne Isabel Wells est impeccable en jeune femme rebelle dont le frère, chef des T-birds, est très bien incarné par Johnathan Nieves. Shanel Bailey est très juste en intellectuelle de service. Jason Schmidt est vraiment intéressant en beau gosse sportif. Madison Thompson est très bonne en fille populaire. Et Jackie Hoffman est magnifique en principale ajointe du lycée.

Les épisodes sont remplis de péripéties et de coups de théâtre qui permettent de brosser le portrait d’une jeunesse essayant de s’affranchir du carcan que la société leur impose. C’est à travers ces jeunes filles sortant de l’ordinaire, que certains sujets sociétaux sont abordées et que la place de la femme est mise en avant.

Il faut aussi signaler que les parties consacrées à la pièce de théâtre qui est montée proposent des passages vraiment amusants et décalés.

Quant à la musique, elle est splendide. Les chansons sont de toute beauté et impeccablement interprétées. Certaines scènes sont incroyables et restent très longtemps en mémoire.

Les cinq premiers épisodes de Grease : Rise of the Pink Ladies sont excellents et offrent un spectacle coloré et vivant d’une bande de jeunes filles voulant montrer qui elles sont. Avec une histoire sympathique, des numéros musicaux absolument remarquables et une interprétation à la hauteur, si le fait de voir des passages chantés et dansés ne vous dérange pas, foncez sur cette série, pas forcément très réaliste sur le plan historique, mais pleine d’énergie, d’imagination et d’inventivité. D’autant que les thématiques traitées sont bien exploitées et que certains éléments sont toujours d’actualité aujourd’hui.

Impressionnant et musicalement éblouissant.

SYNOPSIS

La série se déroule quatre ans avant l’action du film cultissime "Grease", suivant la formation du groupe des "Pink Ladies" avec Rizzo, Jan, Marty et Frenchy. En 1954, avant le règne du rock’n’roll, quatre marginales en révolte osent s’amuser à leur manière, déclenchant un chambardement moral qui changera à jamais leur lycée, Rydell High.

BANDE ANNONCE



Les séries TV sont Copyright © leurs ayants droits Tous droits réservés. Les séries TV, leurs personnages et photos de production sont la propriété de leurs ayants droits.



 Charte des commentaires 


The Walking Dead - The Ones Who Live : Critique 1.04 What (...)
The Walking Dead - The Ones Who Live : Critique 1.03 (...)
A Gentleman in Moscow : Critique de la mini-série Paramount+
The Walking Dead - The Ones Who Live : La critique des deux (...)
Halo : Critique 2.08 Halo
Running Man : Un nouveau film qui a déjà son acteur principal
Captain America - Brave New World : Sam Wilson en leader des (...)
Star Trek Deep Space Nine : Quark nous fait visiter la (...)
The Night Manager : La saison 2 va commencer son tournage et (...)
Yellowstone : Kevin Costner fait sa diva
Spy x Family Code - White : La critique
Le Jour où j’ai rencontré ma mère : La critique
In the Grey : Jake Gyllenhaal & Henry Cavill encore devant la (...)
Grosse Pointe Garden Society : Un pilote NBC avec Melissa Fumero, (...)
100 Films d’horreur à voir avant trépas : La critique du (...)