Les 48H BD : Présentation et avis sur les 13 albums de l’édition 2020

Date : 02 / 07 / 2020 à 09h00
Sources :

Unification


Pendant 48 heures, du 3 au 4 juillet 2020, la bande dessinée est en fête. En effet, 13 éditeurs proposent le premier volume de l’une de leurs séries au prix très attractif de 2 euros. C’est donc un excellent moyen de savoir si on veut s’engager dans une œuvre et en découvrir la suite.

Tous les goûts et tous les publics sont visés à travers ces 250 000 albums à petit prix. Que le livre soit destiné à un jeune enfant qui ne sait pas lire, ou à un adulte aimant les graphismes sombres, les sujets sont extrêmement variés, tout comme les formats.

Il ressort de la sélection, dont vous pouvez lire ci-dessous un avis rapide sur l’intégralité des ouvrages proposés, un grand éclectisme et des thématiques qui parleront plus aux uns qu’aux autres, tout en ravissant les amateurs de bandes dessinées et de mangas.

Cette belle fête, qui en est à sa neuvième édition cette année, permet, grâce à l’aide des sommes récoltées lors de la vente des livres proposés, de fournir gratuitement des œuvres à des écoles et des bibliothèques afin que chacun puisse avoir un accès à cette culture de la bande dessinée qui est si diversifiée dans notre pays.

De multiples événements dans 1500 librairies ont lieu dans la France entière et 200 auteurs participent à des rencontres et des dédicaces. Vous pouvez trouver toutes ces festivités sur le site officiel de l’événement.

Il est aussi possible de suivre en ligne un programme virtuel très riche avec des rencontres, des dédicaces, des concours, des cours de dessins, des tables rondes que vous pouvez suivre sur le compte Youtube des 48h BD ou sa page Facebook. Le programme détaillé se trouve en fin d’article.


ALBUMS DE L’ÉDITION 2020

Anuki

de Frédéric Maupomé et Stéphane Sénégas, édition La Gouttière
La vie d’un petit Indien, ça n’est pas facile tous les jours…. Anuki, garçon vif et attachant, part à la recherche de son jouet perdu et rencontre en chemin des animaux dangereux ou farceurs. Les péripéties d’un scénario sans texte sont merveilleusement servies par un dessin fin et poétique.

Avis : Anuki est une bande dessinée jeunesse complètement muette qui raconte les mésaventures d’un petit Indien américain à travers sa vie quotidienne. Le parti-pris des auteurs est de rendre l’action, et les événements, assez explicitent pour que l’enfant qui découvre les images puisse lui-même comprendre les échanges qu’il y a entre les différents protagonistes. Et donc faire évoluer l’histoire qu’il peut raconter à ses parents en fonction de son apprentissage croissant des mots. Les dessins sont très agréables à regarder et les aventures du jeune garçon drôles et parfois touchantes. C’est une très bonne idée de se pencher sur cette série, dans laquelle chaque tome est indépendant, qui mélange toujours humains et animaux et donne de belles leçons de vie.

Arslan

de Yoshiki Tanaka et Hiromu Arakawak, édition Kurokawa
À la frontière de l’Orient et de l’Occident se trouve le prospère royaume de Parse, tenu d’une main de fer par le redoutable roi Andragoras. Avec sa frêle carrure et son maniement approximatif des armes, difficile pour le jeune prince Arslân de revendiquer son statut d’héritier du trône. Alors âgé de 14 ans, il va prendre part à sa première bataille afin de repousser l’envahisseur dans la plaine d’Atropathènes. Un jour marqué du sceau de l’infamie qui fera basculer à jamais son destin et celui du royaume de Parse.

Avis : Arslan est l’adaptation en manga d’une série de romans très connus au Japon. L’œuvre se base sur l’ancienne époque perse qui rayonnait sur le monde et choisi de présenter un jeune prince et sa quête pour devenir un roi meilleur que son père. Le premier volume transpose le lecteur dans l’enfance du jeune homme, avant de le projeter dans une bataille épique et sanglante qui changera son destin à tout jamais. C’est le très beau dessin d’Hiromu Arakawak, la mangaka de Fullmetal Alchemist qui conte les aventures du héros. On retrouve d’ailleurs cette dernière qui s’exprime sur cette œuvre, lors d’un échange passionnant avec l’écrivain du roman, Yoshiki Tanaka, à la fin du manga.

Fire Force

de Atsushi Ohkubo, édition Kana
L’humanité est terrifiée par le phénomène de combustion humaine. Des brigades spéciales Fire Force ont donc été mises en place avec pour mission de trouver la cause de ce mystérieux phénomène !
Le jeune Shinra, nouvelle recrue surnommée le Démon, rêve de devenir un héros. Mais le chemin sera long et il devra, avec ses camarades, apprendre à affronter quotidiennement des Torches humaines !!

Avis : Le manga Fire Force d’Atsushi Ohkubo est littéralement rempli de feu, alors que le personnage principal, et ceux qui constituent cette étrange brigade à laquelle ils appartiennent, ont la capacité de générer du feu et l’utilise pour lutter contre des crémations spontanées de personnes qui s’embrasent. Le premier tome aide à comprendre les raisons pour lesquelles le jeune homme a décidé de choisir ce métier de pompier et permet de se rendre compte que ces combustions spontanées ne sont peut-être pas si anodines que ça. Le trait très fin du mangaka et l’action débridée en font une œuvre bien sympathique à suivre.

Gung Ho

de Thomas Von Kummant et Benjamin Von Eckartsberg, édition Paquet
Dans un futur proche, la « Plaie Blanche » a presque complètement décimé l’humanité, et la civilisation n’est plus qu’un doux souvenir. L’Europe toute entière est devenue une zone de danger, où la survie n’est plus possible qu’à l’intérieur de villes ou de villages fortifiés.

Avis : Gung Ho est une bande dessinée se déroulant dans un monde post apocalyptique dans lequel des survivants humains essayent de lutter contre une menace venue de l’extérieur. L’œuvre est d’une grande beauté visuelle et chacune des pages donne l’impression de se retrouver face à un tableau. Les paysages et la vie dans cette petite communauté dans laquelle deux frères essayent de s’intégrer sont criants de vérité. Cette bande dessinée existe sous plusieurs formats, ce qui permet à toutes les bourses de se l’approprier et le premier volume est scindé dans un arc de deux tomes, ce qui donne vraiment envie de savoir ce qui arrive aux deux personnages principaux.

Ira Dei

de Ronan Toulhoat, Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat, édition Dargaud
À l’orée du XIe siècle, « Ira Dei » nous présente une mer Méditerranée en ébullition, à la croisée des mondes musulmans, byzantins et normands. Le scénario met en scène des personnages historiques dans une oeuvre qui, bien que romancée, se veut précise et proche de la réalité. Renforcé par des dessins riches et documentés, le récit n’en est que plus captivant. Une histoire à l’allure manichéenne où pourtant, l’ennemi, c’est les autres, tous les autres...

Avis : Ira Dei est une bande dessinée qui se situe dans un contexte historique au XIe siècle en Europe. Chaque cycle est constitué de deux volumes, ce qui permet d’avoir une histoire pas trop longue que l’on peut apprécier rapidement. Constituée de batailles, de pillages et de trahisons, l’œuvre s’adresse plutôt à un public adulte et s’appuie sur la recherche de vérité d’un homme qui a été trahi et dont le lecteur a envie de savoir ce qui lui arrive. L’immersion au cœur du contexte historique est bien rendue et les personnages ont une grande épaisseur, ce qui les rend très intéressants.

Klaw

de Joël Jurion et Antoine Ozanam, édition Le Lombard
Depuis ses 10 ans, Ange Tomassini traîne un lourd secret : quand il est menacé, il lui arrive de se transformer en homme-tigre, pour un résultat sanglant... Mais rien n’est avéré, et le jeune homme ignore qu’en réalité, si tous le craignent, c’est parce que son père est l’un des plus gros mafieux de la ville. Il lui reste beaucoup à apprendre sur sa « Famiglia », et sur Dan, son mystérieux garde du corps...

Avis : Klaw est une bande dessinée qui présente un jeune garçon découvrant non seulement que sa famille n’est pas ce qu’elle prétend être, mais que lui-même a la capacité de se transformer en une sorte de tigre humanoïde d’une grande force. Le lecteur va pouvoir suivre sa découverte de cette étrange capacité et l’apprentissage qu’il va suivre afin de pouvoir contrôler son félin intérieur. C’est devant une histoire de maître et d’élève que l’on se retrouve devant le premier tome, tout en devinant que le personnage principal va se mettre en quête des autres détenteurs du pouvoir des animaux du zodiaque chinois. L’entraînement est très amusant à regarder et l’œuvre se finit sur un cliffhanger qui donne une grande envie de se pencher immédiatement sur la suite des aventures du jeune homme.

La brigade des cauchemars

de Frank Thilliez et Yomgui Dumont, édition Jungle
Tristan et Esteban, deux adolescents de 14 ans, font partie de la brigade des cauchemars. Ils viennent en aide aux enfants et les débarrassent de leurs cauchemars en découvrant la source. Une jeune fille, Sarah, est admise à la clinique et ils doivent intervenir. Mais Tristan est troublé, il l’a déjà vue et ne se souvient pas où.

Avis : La brigade des cauchemars est une bande dessinée très originale qui aide à se familiariser avec deux adolescents qui, au cœur d’une clinique spéciale, sont envoyés dans les cauchemars de jeunes gens de leur âge pour les aider à y mettre fin. L’œuvre ne fait pas peur, mais montre la façon dont les angoisses d’une personne peuvent influer sur son univers intérieur, qui rend ses rêves si anxiogènes. Cette première incursion dans le monde des cauchemars et très probante et de nombreuses questions autour de cette étonnante activité ouvrent la porte à plusieurs tomes qui vont par la suite continue d’exploiter cette activité non dénuée de danger.

Les quatre de Baker Street

de Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand et David Etien, édition Vents d’Ouest
Trois détectives en herbe pour une enquête digne du maître de Baker Street !
Billy, Charlie et Black Tom sont inséparables. Et pour cause : impossible de survivre seul dans l’East End londonien, peuplé de faux mendiants, de vrais ruffians et de franches canailles ! Heureusement, les trois amis peuvent compter sur la protection d’un certain Sherlock Holmes, pour lequel ils font parfois office d’espions des rues... Mais lorsque la fiancée de Black Tom est kidnappée sous leurs yeux, nos héros vont devoir mettre au plus vite à profit les leçons de leur mentor pour la retrouver saine et sauve... en s’adjoignant les services d’un quatrième larron pour le moins inattendu. Place aux Quatre de Baker Street, la plus jeune équipe de détectives de l’époque victorienne !

Avis : Les quatre de Baker Street est une bande dessinée sur laquelle plane l’ombre de Sherlock Holmes dont les jeunes gens que l’on découvre sont des émissaires discrets. Suite à l’enlèvement de l’amie de l’une d’entre eux, ils vont mettre à profit les enseignements du maître pour essayer de la retrouver et de la sauver. L’œuvre est très belle et décrit un Londres victorien particulièrement bien rendu. Les dialogues sont colorés et l’action parfaitement rendue. Le livre se suffit en lui-même, tout en donnant une grande envie de découvrir la suite des aventures de ces jeunes gens et de leur compagnon félin dans cette Angleterre du 18ème siècle.

M.O.R.I.A.R.T.Y

de Fred Duval, Jean-Pierre Pécau, Stevan Subic et Scarlett, édition Delcourt
Le plus grand enquêteur de tous les temps, un univers steam-punk, un récit qui va à fond de train dans une maestria graphique. Tous les éléments pour passer un bon moment.
C’est élémentaire mon cher lecteur !

Avis : M.O.R.I.A.R.T.Y est une nouvelle aventure de Sherlock Holmes située dans un univers Steam punk peuplé de montgolfières et de créatures mécaniques qui se cachent au milieu des hommes. Le célèbre détective va croiser des personnages célèbres tels Winston Churchill ou encore le docteur Jekyll et Mister Hyde. Mais c’est bien son ennemi de toujours, Moriarty, qui se trouve au cœur des machinations auxquelles il doit faire face. Le premier arc est en 2 volumes et le mélange entre l’univers décrit et les couleurs choisies fonctionnent parfaitement. Les amateurs du célèbre détective devraient donc se pencher attentivement sur cette nouvelle déclinaison du personnage emblématique.

Magic 7

de Barbera et Quattrocchi, édition Dupuis
Ils sont sept : le Spirit, l’Alchimiste, l’Enchanteur, le Télépathe, la Démoniste, le Devin et le Shaman. Sept adolescents dotés de dons surnaturels uniques qu’ils ont du mal à comprendre. Bientôt, ils réaliseront que leurs pouvoirs sont immenses et ensemble, ils pourront sauver le monde... ou le détruire.

Avis : Magic 7 est une bande dessinée très colorée qui permet de suivre un jeune garçon qui va se découvrir d’étranges pouvoirs. Il va alors se rendre compte que certains élèves de son école sont aussi particuliers, ce qui va les rapprocher, alors qu’une menace surgit. Les personnages sont très différents les uns des autres et tous attachants. Il est donc facile de se projeter dans ce monde contemporain, centré autour de l’école des jeunes gens, mais dans lequel la magie est une chose bien réelle. Ce qui évidemment donne beaucoup envie d’avoir soi-même des pouvoirs et de fréquenter des amis aussi particuliers.

Obie Koul

de Makyo et Alessia Buffolo, édition Kennes
Mia vit sur terre, Elzeki est extraterrestre. Mia a été enlevée par Elzeki lors d’une mission d’exploration. Ils se sont aimés, puis séparés. De leur amour hétéroplanétaire est né un fils, Obie. À 12 ans, l’adolescent ne sait toujours rien des origines de son père. Lorsque ses parents lui expliquent enfin la vérité, il n’en revient pas. Dorénavant, il va devoir passer un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires sur une autre planète… Trop cool !

Avis : Obie Koul est une bande dessinée très amusante présentant un adolescent qui va découvrir que son père est un extraterrestre. Il va donc entrer en possession d’une technologie très avancée et devoir aller passer ses vacances sur la planète de son géniteur. L’œuvre est sympathique et propose quelques moments d’action qui restent en mémoire. Le jeune héros, ses amis et ses antagonistes forment un bel équilibre. Bien qu’un complot intersidéral impacte assurément l’avenir du garçon, ce qui sera développé par la suite de la série.

Radiant

de Tony Valente, édition Ankama
Seth est un aspirant sorcier de la région des Pompo Hills. Comme tous les sorciers, c’est un « infecté «  : un des rares êtres vivants ayant survécu au contact des Némésis, ces créatures tombées du ciel qui contaminent et déciment tous ceux qu’ils touchent. Son apparente immunité lui a fait choisir une voie qui lui semblait toute désignée : devenir Chasseur et combattre les Némésis, mais surtout trouver le Radiant, leur berceau présumé.

Avis : Radiant est un manga français qui va à 100 à l’heure et propose un combat impressionnant contre un monstre gigantesque qui n’est pas sans rappeler celui des anges d’Evangelion. En effet, le monde décrit est plutôt bien décrit et en proie à des créatures qui l’attaque en permanence. C’est donc pour éviter cela que le jeune héros va vouloir trouver l’endroit d’où ils proviennent afin de mettre fin à la menace. Le premier tome est sympathique, présente des personnages hauts en couleurs et donne envie de connaître ce qu’il va se passer par la suite.

Seven Deadly Sins

de Nakaba Suzuki, édition Pika Édition
Il y a dix ans, un groupe de mercenaires appelé les Seven Deadly Sins s’est rebellé contre les Chevaliers Sacrés, la garde du royaume… Depuis, ils ont disparu et personne ne sait ce qu’ils sont devenus. Un beau jour, une mystérieuse jeune fille s’écroule dans la taverne de Meliodas, un garçon enjoué qui parcourt le monde en compagnie de son cochon loquace. Cette jeune fille n’est autre que la princesse Elizabeth qui désire ardemment retrouver les Seven Deadly Sins. En effet, ce sont les seuls à même de lutter contre les Chevaliers Sacrés, qui ont fait prisonnier le roi et qui asservissent toute la population du royaume ! Très vite, elle va découvrir que Meliodas n’est pas un simple patron de taverne mais un guerrier à la puissance exceptionnelle…

Avis : Seven Deadly Sins est un manga très amusant qui se passe dans un monde de fantasy dans lequel la magie peut être très puissante et s’exprime notamment à travers des chevaliers aux capacités exceptionnelles. C’est pour aider son royaume qu’une jeune princesse va partir à la recherche de 7 d’entres eux, légendaires, qui ont été maudits précédemment et dont la tête est mise à prix. Le mélange d’action et d’humour est très bien trouvé. Tout comme l’idée de cette curieuse auberge mouvante dans laquelle les deux protagonistes principaux vivent et travaillent et qui les aide à rechercher l’endroit où se trouve chacun des chevaliers. Avec beaucoup d’idées et d’humour, ces aventures donnent vraiment envie de connaître la suite des tribulations de cette auberge et de son curieux propriétaire.

PRÉSENTATION DES 48H BD

Les 48H BD sont une grande manifestation nationale dédiée au 9e art, à l’initiative d’une association composée de 13 éditeurs : Le Lombard, Dargaud, Delcourt, Dupuis, Pika, Vents d’Ouest, Jungle, Kana, Kennes et pour la première fois en 2020 : Kurokawa, les Éditions de la Gouttière, Paquet et Ankama. L’association réunit habituellement des centaines d’auteurs au cours d’animations et de rencontres dans toute la France et 1 500 librairies participent à cette grande manifestation. Les 48H BD ont d’autant plus à cœur de maintenir cette fête qu’elle draine de nombreux visiteurs dans les librairies. Ce rendez-vous est un symbole de soutien aux libraires. Aujourd’hui plus que jamais, l’ensemble de la chaîne du livre est à nouveau réunie : libraires, bibliothécaires, éditeurs et les auteurs.

Acteurs de cette chaîne du livre, confrontés à cette situation inédite, l’association des 48H BD a décidé d’accompagner le retour à la vie déconfinée, ce retour à la vie de quartier et la proximité entre les personnes. L’association des 48H BD sait l’urgence économique et espère ainsi prendre part à la reprise de l’activité de toute cette chaîne : de ceux qui font la création jusqu’à ceux qui la partagent. Car durant cette période si particulière, les œuvres ont constitué un refuge permettant de donner aux plus petits comme aux plus grands un moment d’évasion et de divertissement. La bande dessinée touche des publics très diversifiés, elle a clairement changé de statut et est devenue une pratique culturelle de premier plan. Ce sont les œuvres de fiction qui nous ont permis de rêver, c’est l’imaginaire de ces créations qui ont offerts des fenêtres sur l’extérieur, et ce sont elles qui nous permettront de nous réunir en librairies dès le vendredi 3 juillet et tous les lieux qui accueillent des rencontres tout au long de cet été.

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