Valeria : Review de la saison 1

La première saison de Valeria est une bonne série romantique espagnole de 8 épisodes de 40 minutes se basant sur le premier livre de la saga littéraire éponyme d’Elísabet Benavent.

Le scénario d’Aurora Gracià, María López Castaño, Almudena Ocaña et Fernanda Eguiarte suit une jeune femme qui écrit son premier roman et qui partage ses galères avec ses meilleures amies. Ainsi, entre son roman qui n’avance pas, son couple qui bas de l’ail, et le bel homme ténébreux qui rentre dans sa vie, celle-ci n’est pas toujours à l’écoute de ses copines qui n’ont parfois pas non plus des existences toujours faciles.

C’est la ville de Madrid qui sert d’écrin aux aventures de la jeune femme, ce qui permet d’en apprécier la beauté et sa vie nocturne. Ainsi que les multiples endroits où l’héroïne et ses amies se retrouvent ou se promènent.

L’histoire n’est vraiment pas sans rappeler Sex in the City. Les deux personnages principaux essayent de vivre de leurs plumes, l’une des amies est avocate et une autre à une sexualité très libre. Seule la dernière s’éloigne de la troisième copine de Carrie Bradshaw. Mais les deux histoires ont en commun un personnage principal qui est finalement moins intéressant que ceux de ses amis. Et s’il a des airs de Bridget Jones, il est nettement moins drôle et attachant.

L’écrivaine de la saga, Elísabet Benavent, s’est d’abord auto-publiée avant que le succès aidant, son premier livre ne donne suite à de nombreux autres. Les amateurs de séries enjouées dans lesquelles on parle de sexe seront ravis de cette découverte. On y retrouve tous les ingrédients attendus, même si aucune surprise n’est à prévoir, ni un traitement original de ce genre d’histoire.

La réalisation d’Inma Torrente et de Nely Reguera est toutefois sympathique et apporte des scènes drôles et parfois touchantes qui viennent ponctuer les épisodes. On prend donc plaisir à suivre les aventures de ces femmes affirmées en quête du grand amour. Les personnages secondaires sont d’ailleurs souvent très intéressants et permettent de toucher à des sujets sociétaux délicats.

Le casting est très bon. Diana Gómez est impeccable dans le rôle principal d’une femme parfois un peu fatigante, car souvent trop autocentrée. Silma López est excellente en amie adepte du sexe libre, ne se prenant pas la tête. Un roman spécifique lui d’ailleurs consacré. Paula Malia est amusante en femme amoureuse de son collègue qui est très bien interprété par Juanlu González. Teresa Riott est touchante en femme obligée de vivre et de travailler avec ses parents. Ibrahim Al Shami est vraiment sympathique en mari aimant. Et Maxi Iglesias utilise parfaitement son charme en potentiel amant séducteur.

Valeria propose une première saison sympathique qui ne prend pas la tête et fait passer un bon moment de divertissement. Avec une histoire classique et bien menée, des acteurs bien trouvés et une ville de Madrid superbement exploitée, on s’amuse des péripéties de ces quatre copines hautes en couleurs. Et si le succès est au rendez-vous, il y a de la marge pour continuer à suivre les jeunes femmes que la fin de cette saison laisse en pleine interrogation.

Délassant et divertissant.

 Episode : 1.01 0 1.08
 Titre : L’imposteur, Un signe, L’Alaska, L’étang, Mister Champi, L’arrosoir, Le colis, Les points de suspension
 Date de première diffusion : 8 mai 2020 (Netflix)
 Créateur : María López Castaño
 Réalisateur : Inma Torrente, Nely Reguera
 Scénariste : Aurora Gracià, María López Castaño, Almudena Ocaña, Fernanda Eguiarte
 Avec : Diana Gómez, Silma López, Paula Malia, Teresa Riott, Ibrahim Al Shami, Maxi Iglesias, Juanlu González

Une auteure en crise et ses trois meilleures amies Carmen, Lola et Nerea sont prises dans un tourbillon d’amour, d’amitié, de jalousie, de chagrin, d’infidélité, de secrets, de travail, d’inquiétudes, de joie et de rêves.

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