Les souvivants : La critique

Date : 09 / 10 / 2019 à 07h30
Sources :

Unification


Les Souvivants

  • Scénario : Davy MOURIER
  • Dessin : Edouard COUR
  • Couleurs : Edouard COUR
  • Editeur : Éditions Delcourt
  • Série : Les Souvivants
  • Collection : Une case en moins
  • Date de sortie : 7 mars 2018
  • Format : 19,1 x 28,4 cm
  • Nombre de pages : 80
  • ISBN : 978-2-413-01851-3
  • Prix : 15.95 €

Les Souvivants est une BD post-apocalyptique française : moins d’actions, moins de zombies, moins de décors, mais plus de dialogues entre deux inconnus que tout oppose et qui sont obligés de survivre ensemble.

Jean-Philippe, écrivain hautain, végétarien, auteur de livre pour enfant et de roman cryptogay, est obligé de survivre dans un tout petit chalet entouré de zombies avec un représentant en assurance. Michel est macho, fan de Johnny et homophobe. La vraie question de l’histoire n’est pas « Pourquoi les zombies ont envahi la planète ? », mais « Est-ce que survivre avec un con, ça vaut le coup ? »…

Décryptage

C’est lorsqu’il souhaite payer son plein dans une station essence, que Michel découvre l’apocalypse zombie qui s’abat autour de lui. Fan de Michael Jackson, séparé de sa femme qu’il a tendance à harceler au téléphone, Michel, qui est une grande gueule, homophobe frimeur, va trouver refuge chez Jean-Philippe un écrivain introverti et homosexuel, en slip…

Véritable huis-clos dramatique, Les souvivants est bien évidemment une comédie mais pas une parodie. Tous les éléments de l’apocalypse zombies sont présents avec juste un abruti homophobe en plein milieu et plein de références au genre et plein de clins d’œils amusant (comme le nom de famille de Jean-Philippe). Superproduction française, Les souvivants est le récit post-apocalyptique du pauvre, quasi exclusivement en huis-clos, il traite des relations humaines ponctué de dialogues ciselés à la serpe. Moins d’actions, moins de zombies, moins de décors, mais plus de rigolade, de dialogues entre deux inconnus que tout oppose et qui sont obligés de (sur)vivre ensemble. L’humain (et la bêtise qui l’accompagne) est donc bien là le centre de l’histoire, sans oublier la petite chienne Sucette qui a son rôle à jouer.

Jour après jour, les situations ubuesques s’enchainent dans de petites cases hilarantes et on reconnait bien l’humour noir de Davy Mourier déjà auteur de « La petite mort ». C’est très très amusant, plutôt divertissant et ça touche là encore où ça fait mal mais c’est fait très intelligemment. Une petite réussite encore sur deux personnalités que tout oppose, obligées de cohabiter et qui vont devenir des (anti)héros par la force des choses.


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