Victor et Célia : La critique

Date : 21 / 04 / 2019 à 08h30
Sources :

Unification


Séduisant couple de coiffeurs qui vont tout donner pour installer leur salon en ville Victor et Célia, nous entraînent dans une suite d’aventures, plus ou moins heureuses qui les conduiront à réaliser leur rêve.

Entre comédie romantique et sociale, Pierre Jolivet assume "l’envie de filmer un certain milieu social, un certain type de personnages. Un milieu proche de là où il a grandi, des personnages proches de ceux qu’il a connus..."
Et avoue s’être inspiré de l’expérience de deux jeunes propriétaires qui venaient d’ouvrir leur salon de coiffure, juste au bout de sa rue.

Besoin d’un peu de légèreté, au sortir du tournage des Hommes du feu, après des mois passés dans une caserne, confronté au feu, aux blessures, au drame, il a eu envie et on le comprend, de changer de registre.

Alors un jour, alors qu’il se faisait couper les cheveux, en discutant, avec son coiffeur, il a décidé de raconter cette histoire. A la fois simple et complexe, quotidienne et extraordinaire. Solidaire de cette envie de faire, de réussir envers et contre tout.
Courageux et inconscient à la fois. Téméraire par nécessité autant que par envie.

"L’universel de leur histoire m’a touché car leur énergie est entrée en écho direct avec la mienne : j’ai eu trente ans, j’ai vécu dans 17m2, avec mon fils, en garde alternée, j’ai connu la grosse galère financière… Et pourtant, j’y croyais. Et pourtant, je me suis endetté et je l’ai montée, ma boîte !" renchérit Jolivet avec enthousiasme.

Le ton est enlevé. Dynamique. Celui de la comédie dramatique, car tout est loin d’être rose dans ce récit, plutôt bien mené en dépit de "sa banalité". Car ce qui relève ici du quotidien, de la galère où nombreux se reconnaîtront, baigne cependant dans une atmosphère plutôt optimiste et assez revigorante.
Un petit message d’espoir dans ce monde de brutes.

Une sorte de "feel good movie" (si on veut être à la mode). Une expression simple d’un axiome idiopathique (si on veut se la jouer intello) : comment réussir sa vie en dépit des obstacles.

L’interprétation est en parfait accord avec la partition, mise en scène avec une vraie empathie. Images et illustration sonore en harmonie.
Un joli conte actuel, sans grande prétention, agréable à regarder.
Et finalement réconfortant.

Sympathique.


SYNOPSIS


Victor, coiffeur, la trentaine, travaille dans une grande Franchise. Il décide de monter son salon de coiffure et propose à Célia, une ex perdue de vue, de le suivre dans son aventure.
Elle accepte de s’associer à condition que cela reste strictement professionnel.
Bien vite, au milieu des paperasses, des charges, des réglementations et de tous les obstacles liés à la création d’une petite entreprise, les troubles amoureux resurgissent du passé et entrainent les deux jeunes associés dans une spirale sentimentale échevelée…

BANDE ANNONCE


FICHE TECHNIQUE


- Durée du film : 1 h 31
- Titre original : Victor et Célia
- Date de sortie : 24 avril 2019
- Réalisateur, Scénariste : Pierre Jolivet
- Interprètes : Alice Belaïdi, Arthur Dupont, Bruno Bénabar
- Photographie : Thomas Letellier
- Montage : Yves Deschamps, Vincent Montrobert
- Musique : Adrien Jolivet
- Costumes : Karen Muller Serreau
- Décors : Stéphanie Bertrand Carussi
- Producteur : Marc Antoine Robert, Xavier Rigault-2.4.7. Films, Apollo Films, Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma, La Compagnie Cinématographique & Panache Productions, VOO & Be tv
- Distributeur : Apollo Films

LIENS


- SITE OFFICIEL
- ALLOCINÉ
- IMDB

PORTFOLIO

Victor et Célia



Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.



 Charte des commentaires 


Les Maîtres du temps : La critique
Le Mangeur d’âmes : La critique
Sky Dome 2123 : La critique
Bushman : La critique
Le Déserteur : La critique
Atlas : La nouvelle bande annonce explosive
Spider-Man 4 : Le film est en début de production selon Tom (...)
Star Trek : Des saisons plus courtes pour éviter le superflu
Les Guetteurs : La bande annonce qui explique comment Dakota (...)
Gardien des cités perdues : Warner Bros. obtient les droits de (...)
Projet HBO : Une série financière très Succession en (...)
Les Maîtres du temps : La critique
Sunny : La série Apple de Rashida Jones se montre
Suits - L.A. : Les premiers clients de Stephen Amell frappent à (...)
Génération Silent Hill : La critique