PIFFF 2021 : Jour 6

Date : 07 / 12 / 2021 à 09h30
Sources :

Unification


L’avant-dernière journée du festival vient de s’achever. L’absence de pluie et le retour d’une certaine douceur permettent d’apprécier les pauses en extérieur. Ces dernières donnent l’occasion de continuer à parler des films que l’on vient de voir avec les nombreux festivaliers qui passent leur journée à enchaîner les films.

La compétition vient de s’achever et il faudra attendre le dernier jour afin de connaître qui seront les gagnants de cette année. Même si le film Bull semble sortir favori et que les longs métrages comiques Comrade Drakulich et Stéphane sortent eux aussi du lot. Il faut d’ailleurs remarquer que si un certain nombre de films avaient des longueurs, les réalisations étaient très intéressantes et il n’y avait aucune mauvaise œuvre de présente dans la sélection.

La journée s’est donc très bien passée, bien que la fatigue du week-end, et de sa nuit, soit encore présente.

Et pour les spectateurs qui n’ont pas l’habitude de suivre le PIFFF depuis des années, le « No More » crié très fort par certains à l’issue du petit film rappelant qu’il ne faut pas filmer l’écran est un rappel de la publicité d’origine japonaise qui était projetée il y a quelques années à ce sujet et qui se finissait sur ces mots.

Il ne reste donc plus qu’une seule journée avant que le PIFFF ne tire sa révérence pour un an. Aussi, n’hésitez pas à aller voir son dernier film hors compétition, sa dernière œuvre de rétrospective ou le film de clôture qui se déroulera après la remise des prix.

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14h30 : The Feast

Dans une demeure somptueuse construite insolemment en pleine campagne du Pays de Galles, un festin se prépare pour des hôtes de marque. L’éthérée Cadi, venue faire le service, baguenaude de pièce en pièce tandis que les pressions alentour se multiplient dans le silence de la lande austère.

Avis : The Feast est un film intéressant de Lee Haven Jones qui est un huis clos de plus en plus anxiogène autour d’un repas. C’est à l’arrivée de la jeune serveuse que des événements étranges vont se produire. L’œuvre a une dominante écologique et propose une réflexion intéressante sur les exploitations minières et la destruction de la nature. Si elle possède quelques longueurs, elle gagne progressivement en puissance et le personnage central est parfois bien inquiétant. Il ne faut donc pas hésiter à voir ce film si on aime l’horreur associée à une critique sociétale. D’autant qu’il est tourné en gallois et que c’est loin d’être courant.


16h30 : Dobermann

Yann Lepentrec dit le Dobermann réunit son gang pour son coup le plus ambitieux : un triple braquage de banques en plein Paris. L’humiliation subie par les forces de police fait sortir du placard le redoutable commissaire Sauveur Cristini, pur psychopathe assermenté.

Avis : Pratiquement un quart de siècle après, Le doberman de Jan Kounen reste toujours une grande claque cinématographique. Avec une mise en scène brillante et survoltée, une ultra violence omniprésente et un casting formidable, on ne s’ennuie jamais dans ce long métrage où la limite entre le bon et le méchant, le bien et le mal est plus que troublée. Il n’est pas surprenant que l’œuvre ait inspiré autant de personnes, tant elle regorge de trouvailles visuelles et qu’elle a un impact toujours d’actualité.

Vous pouvez aussi retrouver ci-dessous la session de questions-réponses avec son réalisateur Jan Kounen qui est absolument passionnante à découvrir. Ce dernier fait part de nombreuses anecdotes sur le tournage et la genèse du film et parle de la réception de celui-ci à l’époque.


Session de questions-réponses avec Jan Kounen, réalisateur et scénariste :


19h30 : Annular Eclipse

Dans un futur proche, une avancée médicale rend possible le traitement de la maladie d’Alzheimer. Ge, un tueur à gages, ressent en pleine mission une étrange sensation de déjà-vu, écho de ses cauchemars récents. Il s’interroge sur sa condition… et sur ses contrats.

Avis : Annular Eclipse est un film de science-fiction chinois de Zhang Chi intéressant. Le travail visuel est vraiment très beau et la mise en scène offre quelques séquences franchement marquantes. Les comédiens sont convaincants et de nombreuses séquences d’action parcourent une histoire montrant un tueur ayant d’étranges souvenirs qui lui reviennent à l’esprit. Il est juste dommage que le scénario se perde parfois dans ses propres rebondissements et qu’au final l’histoire ne se résume qu’à celle d’une vengeance. Une ultime scène finale à l’issue du générique s’amuse à essayer de rebattre des cartes qui laissent quand même sceptique.


21h45 : See for me

Sophie, une ex-skieuse frappée de cécité, accepte de garder un chat dans une demeure reculée. Et qui dit demeure reculée dit cambrioleurs en maraude. Heureusement, Sophie peut compter sur l’aide d’une gameuse en ligne pour l’assister dans cette situation.

Avis : See for me est un excellent thriller de Randall Okita se déroulant dans le huis clos d’une très belle maison isolée. On y découvre une jeune femme aveugle qui va se retrouver confrontée à une Home Invasion dans la maison où elle s’occupe d’un chat. Elle va alors faire équipe avec une joueuse de jeu vidéo en ligne pour essayer de se débarrasser des malfaiteurs. L’œuvre est particulièrement anxiogène et réserve des moments haletants. Elle traite d’une façon intéressante du handicap et de l’acceptation de celui-ci. En effet, le personnage principal est une ancienne sportive de haut niveau qui a du mal à accepter sa nouvelle condition. Si vous aimez les thrillers et que vous avez l’occasion de voir le film, ne passez vraiment pas à côté de celui-ci, vous ne verrez pas le temps passer. Il est d’ailleurs rediffusé ce mardi à midi.



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