Star Trek Strange New Worlds, Short Treks, Section 31 : Jonathan Frakes parle de l’avenir des séries Trek

Date : 06 / 10 / 2020 à 14h30
Sources :

Trek Movie


3ème partie de la longue interview de Jonathan Frakes, acteur et réalisateur des séries Star Trek. Après Discovery et Picard, Frakes parle de Star Trek : Strange New Worlds, des Short Treks, et de la série sur la Section 31.

Alex [Kurtzman] aime donc faire des expériences avec Short Treks, auxquelles vous n’avez pas encore participé.
Je sais. J’ai l’impression d’avoir été laissé de côté. (rires) J’ai adoré "Calypso" de trois de mes camarades : Michael Chabon à l’écriture, Olotunde Osunsanmi à la réalisation et Aldis Hodge devant la caméra.

Disons qu’il vous a appelé et vous a demandé de lui présenter une idée folle. "Tu pourrais faire tout ce que tu veux." Il a parlé de faire un épisode en noir et blanc, il a parlé de faire une comédie musicale...
Oui, j’allais justement dire la comédie musicale. Je meurs d’envie de faire quelque chose dans ce monde de toute façon. Depuis que Maurice Hurley, qui a été brièvement notre showrunner sur Next Gen, m’a emmené déjeuner et m’a dit : "Qu’est-ce que tu aimes ?" J’ai répondu : "J’aime le jazz, le base-ball et je joue du trombone." Ensuite, j’étais dans le holodeck avec Minuet. Je pense qu’une comédie musicale, surtout dans un Short Treks, serait incroyable. Je pense que ce serait merveilleux. La danse dans "Calypso" était magique.

Maintenant, pensez-vous à cela à la fois comme réalisateur et comme Riker ?
Non. Eh bien... peut-être que Riker sera dans le groupe. [rires]

Il y a une chose intéressante que fait Kurtzman, je pense qu’il utilise aussi Short Treks comme d’un laboratoire de test, d’une certaine manière... en donnant aux gens, monteurs, scénaristes, réalisateurs et compositeurs, leur première chance. Il essaie de les utiliser pour cultiver les jeunes talents.
Exactement ! C’est son truc. Je pense que la philosophie de Secret Hideout a été très, très positive.

Avez-vous déjà été contacté pour la réalisation de Strange New Worlds ?
Je ne suis pas encore affecté à la réalisation de Strange New Worlds.

Eh bien, supposons que l’appel arrive. Comment se fait-il qu’il ne vienne pas ?
Je suis très fier d’avoir participé... tout d’abord à la découverte de Pike par Anson [Mount], mais surtout au voyage d’Ethan [Peck] pour trouver et développer Spock. Et il a livré cette merveilleuse nouvelle et surprenante version pré-Spock. Beaucoup de choses se sont passées dans 2 épisodes de Discovery que j’ai faits et j’ai un réel attachement pour ces deux gars parce que... Au début de la saison 2, quand nous sommes allés à Ball’s Falls et avons tourné cet épisode dans l’église ["New Eden"], c’était Anson et nous avons pris Oyin [Oladejo] et Sonequa et nous sommes partis à la campagne. C’est tellement rare de se rendre en extérieur pour Star Trek. C’est merveilleux. De toute façon, j’ai un lien très fort avec ces deux-là. Et il y a aussi le facteur Rebecca [Romijn]... C’est la nouvelle Number One ! Elle était aussi la vedette de The Librarians et de King & Maxwell sur lesquels nous avions travaillé ensemble.

Ils parlent donc de faire de la vieille école avec la série, épisodique. Mais de quelle vieille école parlent-ils exactement ? Il y a un style pour Next Gen, que vous avez fait quand vous l’avez reproduit pour The Orville.
Oui.

Ou alors pourraient-ils même aller plus loin, comme dans les années 60 ?
C’est une bonne question. Akiva [Goldsman] est l’homme à qui il faut poser la question.

Quelqu’un a-t-il déjà utilisé très sérieusement dans la même phrase les mots "Section 31" avec "on va définitivement faire ça" avec vous ?
En fait, j’avais Boey [Yeon Kim] et Erica [Lippoldt] avec moi dans l’émission The Ready Room de Wil Wheaton parce qu’ils ont écrit l’épisode 303 de Discovery et qu’ils sont très optimistes. Mais évidemment, il était logique pour la chaîne de faire la série de Pike avant Section 31.

Sur.
Mais parlons d’international... Michelle Yeoh est parfaite pour ça !

C’est certain. Donc si ça se fait, allez-vous demander à réaliser le pilote ? Ils ont écrit un pilote l’année dernière.
Oui, je l’ai envisagé, mais je pense que ce sera une femme... C’est avant tout une histoire de femme.

Au-delà de Star Trek et de The Astronauts, à quoi ressemble votre 2021 ? D’autres séries sur lesquelles vous aimeriez travailler ?
Je regardais vers la comédie musicale Zoey’s Extraordinary Playlist, je tuerais pour faire des séries comme Fargo ou Watchmen. J’adorerais aller sur Twilight Zone. Et je pense qu’Ozark est une série géniale.

Comment cela fonctionne-t-il ? Votre agent vous appelle-t-il pour vous proposer ces séries, ou vous attendez l’appel ?
Espérons que c’est la première solution. [rires]

Vous venez de faire une autre convention virtuelle avec GalaxyCon, et je crois savoir que vous pourriez en faire une autre bientôt. Avez-vous l’impression que même dans le monde post-COVID, les conventions virtuelles seront là pour rester ? Et qu’est-ce qui vous manque le plus dans l’expérience de la convention en personne ?
Lorsque j’ai participé au dernier panel [GalaxyCon] avec [John] de Lancie, j’ai dit : "Ce qui me manque le plus, c’est quand la convention est terminée et que nous dînons ensemble." Nous nous connaissons tous depuis 35 ans. Donc, si on nous envoie à Omaha ensemble, nous avons une table et nous nous retrouvons.

Vous devriez peut-être organiser une discussion spéciale sur Zoom pour vous après, comme celle que vous avez eue pour l’anniversaire de Marna.
Ce n’est pas la même chose. Il y a quelque chose qui manque à la convention ... ne pas avoir de tête-à-tête avec les fans parce qu’il y a des moments à votre petit stand ou à votre table où les gens mettent leur âme à nu et nous rappellent pourquoi Star Trek a ce pouvoir unique, cette longévité et cette importance pour les gens. Et sans trop en faire, ces moments sont une partie très, très, très importante de l’expérience de la convention, je pense, à la fois pour le fan et pour nous. Cela ne se traduit pas tout à fait par la version Zoom. Vous ne ressentez pas l’énergie en les regardant dans les yeux, mais vous la ressentez quand vous êtes là, vous savez quand vous êtes à deux mètres d’eux.

Et il y a aussi quelques avantages aux conventions virtuelles pour vous et les fans aussi.
Oh, il est clair que vous n’avez pas besoin de prendre l’avion pour une convention. Il est plus facile de les faire depuis chez vous.


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