Iron Siege : La critique

Date : 23 / 01 / 2014 à 10h10
Sources :

Unification France



Iron Siege

• Éditeur : Soleil Prod
• Scénario : ABRAHAM, HONG
• Dessin : GORING
• Catégorie : Comics
• Sortie le : 23 mai 2012
• Nombre de pages : 88
• Format : 268 x 175 mm
• Prix : 13,95 €
• ISBN : 9782302021044

Pendant la Seconde Guerre mondiale, une bande de soldats américains intrépides capture un groupe de nazis menés pas un officier SS de haut rang. Mais alors qu’ils traversent un village désert avec leurs captifs, ils découvrent que cet endroit abrite un dangereux secret !
Les ennemis se voient donc contraints de mettre de côté leurs différences et de faire une alliance improbable pour survivre à un cauchemar innommable.

Décryptage :
Sud de la France, 1944. C’est en pleine seconde guerre mondiale que la 18ème division aéroporté US attaque un convoi nazi pour kidnapper Karl Wilhem Sherer, un militaire SS d’importance. Une embuscade et un accident plus loin, la troupe est obligée de terminer son périple à pied. La nuit tombant, ils cherchent à se réfugier dans un village désert en apparence mais qui abrite une colonie d’étranges créatures qu’il leur faudra combattre pour survivre. Les assaillants étant trop forts et trop nombreux, le seul refuge possible sera l’inquiétant château du village où se réfugient déjà les habitants du village, survivants mais apeurés.

C’est une fois dans le château qu’ils auront les quelques explications sur le mal qui s’est abattu sur le village et qui a transformé ses villageois en monstres sanguinaires. L’accalmie sera de courte durée puisque très vite, il va leur falloir sortir pour trouver des médicaments mais le danger rode dehors et il vont devoir s’organiser et c’est un périple qu’ils ne peuvent tenter seuls. L’union faisant la force, il leur faudra s’allier avec les allemands mais cette alliance va s’avérer être dangereuse.

Sans vouloir faire de comparaison, on compare ce qui est comparable mais on voit tout de suite une filiation avec des récits graphiques comme 30 jours de nuit ou encore le jeu vidéo Wolfenstein. L’action se déroule quasiment en huis-clos, ici en l’occurrence pendant la guerre avec les nazis et on est face à des sortes de goules/zombies assoiffés de sang et comme si cela ne suffisait pas, notre équipe devrait aussi se méfier des nazis, pourtant dans la même galère qu’eux mais tout aussi mauvais que les monstres dehors.

C’est plutôt convenu, assez prévisible et cliché même mais ce serait presque ce qui en ferait son charme, les méchants nazis qui au final resteront méchants, les héros américains qui sauvent le monde mais le découpage qui alterne les cases à l’horizontal ou à la vertical est plutôt original et arrive à donner un certain rythme à cette histoire assez fluide et sombre. On cherche à savoir tout le long qui arrivera à s’en sortir et qui restera dans les griffes des ennemis sans véritablement s’attacher aux personnages. Le dessin participe à cette ambiance glauque avec beaucoup de réussite même s’il est parfois complexe de reconnaitre les personnages.

Voilà donc une histoire certes convenue mais pas déplaisante et divertissante, un one-shot horrifique pour ceux qui aiment ce mélange zombies/nazies sanglant.








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