Braqueurs : La critique
Braqueurs est un film français d’action moyen. L’idée de faire s’affronter des braqueurs et des dealers est originale et bien menée, mais il manque une petite étincelle pour que l’œuvre s’envole vraiment.
Un scénario dans lequel la police est quasiment absente et des criminels lavent leurs linges sales entre eux sort des productions de casse classique. D’autant que ce dernier est bien écrit et brosse des portraits, notamment de braqueurs, humains voir attachants. Certaines répliques sonnent d’ailleurs véritablement vraies et le texte met en valeur l’être humain, et sa relation à la famille et l’amitié, derrière le bandit.
Le film est aussi efficace, avec quelques scènes d’action bien menées et impressionnantes. Ces dernières se déroulent vraiment comme un ballet dans lequel la tôle froissée, les bris de verre et les staccatos d’armes à feu remplacent la musique symphonique.
Mais si les deux grosses scènes d’action du film ponctuent des passages moins haletants, c’est pour mettre en valeur les personnages, leurs déboires et interrogations. Là encore, l’écriture est bien menée et la mise en scène plus que correcte, mais je n’ai jamais réussi à y adhérer vraiment et ces passages m’ont semblé longs.
Les acteurs sont convaincants et réussissent à rendre leurs personnages attirants, d’autant que ces derniers s’éloignent un peu des clichés ambulants. Il faut saluer la très belle performance de Sami Bouajila en chef de braqueur réfléchi, très attaché à ses hommes et à sa famille. Son personnage est vraiment le plus intéressant de l’histoire et le comédien a une présence charismatique qui le rend encore plus attachant.
Le film se déroule en partie en banlieue, donnant une plus grande crédibilité à l’œuvre, mais sans jamais stigmatiser cette dernière, ce qui est bien appréciable. En dehors des lieux clos et des routes, c’est le paysage urbain qui s’intègre à merveille dans le récit.
Braqueurs m’a un peu déçue, ni mauvais, ni bon. Faire vivre le film de genre français est bien compliqué. Un film de casse original est une bonne idée. Mais sans que j’arrive à mettre le doigt dessus, malgré un texte bien écrit, une réalisation efficace et des acteurs très corrects, l’alchimie n’a jamais eu lieu et les 1h20 du film m’ont semblé durer bien longtemps.
Braqueurs est un film français d’action moyen. L’idée de faire s’affronter des braqueurs et des dealers est originale et bien menée, mais il manque une petite étincelle pour que l’œuvre s’envole vraiment.
Un scénario dans lequel la police est quasiment absente et des criminels lavent leurs linges sales entre eux sort des productions de casse classique. D’autant que ce dernier est bien écrit et brosse des portraits, notamment de braqueurs, humains voir attachants. Certaines répliques sonnent d’ailleurs véritablement vraies et le texte met en valeur l’être humain, et sa relation à la famille et l’amitié, derrière le bandit.
Le film est aussi efficace, avec quelques scènes d’action bien menées et impressionnantes. Ces dernières se déroulent vraiment comme un ballet dans lequel la tôle froissée, les bris de verre et les staccatos d’armes à feu remplacent la musique symphonique.
Mais si les deux grosses scènes d’action du film ponctuent des passages moins haletants, c’est pour mettre en valeur les personnages, leurs déboires et interrogations. Là encore, l’écriture est bien menée et la mise en scène plus que correcte, mais je n’ai jamais réussi à y adhérer vraiment et ces passages m’ont semblé longs.
Les acteurs sont convaincants et réussissent à rendre leurs personnages attirants, d’autant que ces derniers s’éloignent un peu des clichés ambulants. Il faut saluer la très belle performance de Sami Bouajila en chef de braqueur réfléchi, très attaché à ses hommes et à sa famille. Son personnage est vraiment le plus intéressant de l’histoire et le comédien a une présence charismatique qui le rend encore plus attachant.
Le film se déroule en partie en banlieue, donnant une plus grande crédibilité à l’œuvre, mais sans jamais stigmatiser cette dernière, ce qui est bien appréciable. En dehors des lieux clos et des routes, c’est le paysage urbain qui s’intègre à merveille dans le récit.
Braqueurs m’a un peu déçue, ni mauvais, ni bon. Faire vivre le film de genre français est bien compliqué. Un film de casse original est une bonne idée. Mais sans que j’arrive à mettre le doigt dessus, malgré un texte bien écrit, une réalisation efficace et des acteurs très corrects, l’alchimie n’a jamais eu lieu et les 1h20 du film m’ont semblé durer bien longtemps.
A vous de vous faire votre idée. Peut-être serez-vous plus accroché que moi et vivrez-vous cette aventure à 100 à l’heure, comme certaines scènes nous y emmènent.
Vous pouvez retrouver ci-dessous la présentation du film par l’équipe du film, son réalisateur et certains acteurs principaux.
SYNOPSIS
Yanis, Eric, Nasser et Frank forment l’équipe de braqueurs la plus efficace de toute la région Parisienne. Entre chaque coup, chacun gère comme il peut sa vie familiale, entre paranoïa, isolement et inquiétude des proches. Par appât du gain, Amine, le petit frère de Yanis, va commettre une erreur... Une erreur qui va les obliger à travailler pour des caïds de cité. Cette fois, il ne s’agit plus de braquer un fourgon blindé, mais un go-fast transportant plusieurs kilos d’héroïne. Mais la situation s’envenime, opposant rapidement braqueurs et dealers…
BANDE ANNONCE
Rencontre avec l’équipe du film :
FICHE TECHNIQUE
Durée du film : 1 h 21
Titre original : Braqueurs
Date de sortie : 04/05/2016
Réalisateur : Julien Leclercq
Scénariste : Julien Leclercq, Simon Moutaïrou
Interprètes : Sami Bouajila, Guillaume Gouix, Youssef Hajdi, Kaaris, Redouane Behache, Kahina Carina, David Saracino, Alice de Lencquesaing
Photographie : Philip Lozano
Montage : Mickael Dumontier
Costumes : Muriel Legrand
Décors : Gwendal Bescond
Producteur : Julien Leclercq, Julien Madon pour Labyrinthe Films
Distributeur : SND
LIENS
PORTFOLIO
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