Star Wars - The Bad Batch : Critique 2.13 Pabu

 Date de diffusion : 15/03/2023
 Plateforme de diffusion : Disney+
 Épisode : 2.13 Pabu
 Créateur : Dave Filoni
 Développé par : Dave Filoni et Jennifer Corbett
 Réalisation : Steward Lee
 Musique : David Russell
 Interprètes : Dee Bradley Baker, Michelle Ang, Ben Diskin, Rhea Perlman, Wanda Sykes

C’était bien trop beau pour être vrai ! Deux épisodes à creuser le sujet des clones, à pousser la réflexion sur leur destinée, sur comment l’Empire s’est organisé après l’ordre 66, pour arriver à une aventure inintéressante au possible, mettant au centre de l’intrigue Omega, encore, sans que cela ne fasse avancer quoi que ce soit. Le plus marquant dans tout cela, ce treizième chapitre de la deuxième saison de The Bad Batch résume parfaitement ce qu’est devenu la série.

Toute l’équipe retrouve la Tomb Raider low-cost qui doit ramener un artefact sur l’Ile de Pabu. Loin d’être la commune de Côtes-d’Armor avec qui il partage le nom, ce morceau de terre flottant est un endroit où les populations ayant subit le courroux de l’Empire se sont réunies pour se reconstruire autour de la solidarité et de l’entraide. Les trésors ramenés par Phee Genoa sont des vestiges des cultures des différentes populations présentes sur Pabu.

Une introduction avec un peu d’action, une réflexion sur le social et les conséquences de la guerre, dans la droite lignée de ce qui s’est fait de mieux ces deux dernières semaines. Comment gâcher celà ? Avec un beau Deus Ex Machina à base de catastrophe naturelle et une mission de sauvetage...

Pourquoi s’entêter avec Omega et de centrer uniquement la narration autour d’elle et de son développement ? Pourquoi ne pas l’intégrer au complot global et à la réflexion sur les Clones ?
Elle est une version modifiée de clones, il y a clairement un plan de destruction programmée des siens et on se contente juste de voir une mascotte sans âme, juste spécialiste en sauvetage et pleureuse à ses heures perdues. S’il-vous-plaît, allez au bout de votre récit sans faire des arrêts inutiles, dans lesquels elle semble responsable de cet ennui. A trop vouloir en faire autour d’elle, vous rendez votre personnage antipathique.

Cet épisode confirme que cette saison est trop longue, qu’il fallait justifier le contrat de 16 épisodes et que le coeur narratif ne tient pas la distance seul. Un beau gâchis. Mais en même temps, à faire trop de création simultanée, on en perd mécaniquement de la qualité.

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