Dark Souls : La critique du Jeu de Rôle

 Type : Livre de Base de JdR
 Format : Livre de 312 pages N&B, couverture cartonnée
 Auteurs : Takeo Sugiura, Hironori Katô, Kôji Tanaka
 Éditeur : Kurokawa
 Illustrations : Moreshan
 Édition Française : Oui
 P.P.C. : 49,90 euros

"Retrouvez toute la tension et les obstacles pesants qui font la saveur de la série Dark Souls et la joie de ses joueurs dans un jeu de rôle sur table.

Devenez une « Morteflamme » et plongez-vous dans un combat sans fin pour survivre !

Munissez-vous d’un crayon, de dés, créez votre personnage et partez avec vos amis pour une aventure dans un univers rempli de dangers ! "

Le Livre de Base est divisé en 5 chapitres :

 La création des PJ (50 pages), permet de créer, à partir de sa classe, attributs et souvenirs, un personnage de A à Z ou de choisir l’un des 10 pré-conçus.

 Les règles de base (36 pages), explique les ressources, les actions, la chance, le combat, les âmes et la préparation d’objets.

 Le Sanctuaire de Lige-Feu (32 pages), liste les objets et les compétences que l’on peut acquérir en dépensant les âmes collectées au fil des aventures.

 Les campagnes (118 pages), donne des conseils au MJ et propose 4 cadres de campagne

 Les ennemis (43 pages), présente 36 adversaires pour votre groupe de personnages, statistiques à l’appui.

L’ouvrage s’achève sur des tableaux récapitulatifs et les fiches.

Il faut tout d’abord prévenir : Le jeu de rôle Dark Souls est destiné à un public (japonais à la base) jeune et totalement novice, adepte du jeu vidéo, qui veut retranscrire l’ambiance du jeu sur table.

Si vous avez déjà joué à un autre JdR, vous serez horrifié par le background qui tient sur quelques pages seulement, par le peu d’informations autre que techniques, par la maquette trop aérée, par les textes à lire aux joueurs...

Si vous êtes totalement un nouveau né du JdR, vous y trouverez tout de même des règles assez efficaces, des objets à collectionner comme des cartes, des monstres à défaire de manière violente (le combat est particulièrement punitif si vous ne faites pas ce qu’il faut), des âmes à prendre, et des scénarios proches du jeu vidéo.

Mais alors, pour en faire un véritable jeu de rôle, il aurait fallu développer bien plus que ça, donner des objectifs, des points de tension, des choix cornéliens, des personnages complexes avec une véritable vie...

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