The Pale Door : La review du film Canal+

Date : 02 / 06 / 2021 à 13h00
Sources :

Unification


The Pale Door est un film vraiment moyen qui ne tient pas ses promesses.

Le scénario du réalisateur Aaron B. Koontz et de Cameron Burns et Keith Lansdale, se déroule aux États-Unis au XIXe siècle et suit une bande de hors-la-loi qui trouve refuge dans une étrange petite ville se trouvant aux mains de sorcières. Ils vont donc essayer de survivre à leur rencontre, qui ne s’avère pas des plus chaleureuses, quoique parfois brûlante.

Mélanger western et film de sorcières est une idée sympathique sur le papier. Néanmoins, malgré une certaine atmosphère, le film ne trouve jamais sa véritable voie et n’arrive pas à se raccrocher vraiment au genre.

C’est dommage, car le début est plutôt bon et laisse espérer une œuvre qui sort de l’ordinaire. Toutefois, après la rencontre avec les sorcières, le long métrage se délite de plus en plus. De plus, un certain nombre de personnages ne servent franchement pas à grand-chose et sont sacrifiés sans originalité, ni intérêt.

La reconstitution de l’Amérique du Far West est bien faite. Le beau travail sur les décors de Rebekah Bell et sur les costumes de Jillian Bundrick apporte une véritable atmosphère à l’œuvre. La photographie de Andrew Scott Baird est aussi agréable et aide à faire passer plus rapidement le temps, alors que l’on assiste aux pérégrinations de quelques individus auxquels on a du mal à s’attacher.

L’interprétation est correcte. En dehors de Melora Walters qui est bonne en sorcière en chef, peu de comédiens sortent du lot. Il faut aussi signaler que Bill Sage en voleur sans remords est plutôt convaincant. Devin Druid en jeune homme pur n’a, lui, pas beaucoup d’épaisseur.

La mise en scène de Aaron B. Koontz est inégale. Il ne réussit jamais à instiller l’horreur ou le malaise. Quelques séquences, notamment l’attaque du train, ont un certain intérêt, et il y en a même quelques-unes qui sont réussies. Mais l’œuvre tombe rapidement dans le grotesque et on ne sait pas forcément quel est le message que veut faire passer le réalisateur.

The Pale Door est un film qui n’a pas beaucoup d’intérêt malgré un sujet qui avait l’air alléchant. Avec une histoire pas vraiment bien construite, des comédiens qui ne convainquent pas toujours et une réalisation hétérogène, l’œuvre fait passer le temps, mais peut s’avérer facultative.

Décevant et déséquilibré.

SYNOPSIS

Après une attaque de train, le gang Dalton arrive dans une ville fantôme. Ils y trouvent une maison close dont les femmes magnifiques les accueillent chaleureusement s’avèrent être des sorcières aux plans desseins.

BANDE ANNONCE


FICHE TECHNIQUE

- Durée du film : 1 h 32
- Titre original : The Pale Door
- Date de sortie : 03/06/2021
- Réalisateur : Aaron B. Koontz
- Scénariste : Aaron B. Koontz, Cameron Burns, Keith Lansdale
- Interprètes : Devin Druid, Zachary Knighton, Stan Shaw, Pat Healy, Bill Sage, Melora Walters, Natasha Bassett, Noah Segan, James Landry Hébert, Tina Parker
- Photographie : Andrew Scott Baird
- Montage : Aaron B. Koontz
- Musique : Alex Cuervo
- Costumes : Jillian Bundrick
- Décors : Rebekah Bell
- Producteur : Cameron Burns, Aaron B. Koontz, James Norrie, Ashleigh Snead, Matt Thomas pour blablabla
- Distributeur : Canal+

LIENS

- ALLOCINÉ
- IMDB


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