The Boys : Review 2.08 Les innocents

Date : 10 / 10 / 2020 à 14h30

Sources :

Amazon Prime nous a donc livré le finale - dantesque - de la saison 2 de The Boys. Un Billy Butcher qui passe un pacte avec le diable, les Boys qui reçoivent des petits coups de main - bienvenus - d’alliés inattendus, et un Protecteur qui pète littéralement les plombs. Voici en quelques mots ce que nous a réservé l’histoire de Rebecca Sonnenshine mise en scène de manière spectaculaire par Alex Graves, réalisateur de Game of Thrones et À la Maison Blanche entre autres.

L’épisode est encore une fois centré sur le comment on peut faire pour faire tomber Vought, et pourquoi ne pas tenter de les faire tomber sur leur propre terrain ? L’idée est tout simplement brillante. On se délecte, tout comme les membres des Boys, du programme qui a été mis au point : du simple lance-rocket shooté aux impulsions électromagnétiques à la surdose d’epinephrine, les Garçons sont dans leur élément, ils vont enfin pouvoir botter des derrières de Supers et à cette simple idée, nous, pauvres petits téléspectateurs planqués derrière notre écran, on en trépigne d’impatience.

De son côté, Le Protecteur apprend le dur métier que d’être parent et fidèle à son instabilité émotionnelle grandissante, il pète véritablement les plombs à la hauteur de ses super-pouvoirs lorsqu’il se rend compte qu’on cherche à lui enlever l’amour dont il a tant besoin - peut-être même plus que son verre de lait - pour se sentir exister. Il doit en plus gérer la possibilité - de plus en plus crédible - de se voir à la tête de cette armée de Supers. Son acolyte Stormfront fait également montre d’un peu plus de son passé dans le IIIe Reich : propos ouvertement racistes seront aussi au programme.

Les multiples arcs narratifs s’emboîtent les uns dans les autres à la perfection et l’épisode est complètement dans la lignée de l’ensemble de la série depuis ses débuts. Ajoutez-y encore de belles giclées de sang (quand ce n’est pas un bain), un graphisme mirobolant, une action rondement menée et des révélations qui laissent bouches bées, on obtient là encore un épisode qui frôle la perfection. Qui frôle, car en début de programme, on est un peu dans l’attente et on est déçu que l’irrévérence ne soit pas immédiatement au rendez-vous.

Enfin, 2 curiosités qui valent le coup d’oeil : le 1er, voir Le Français se balader habillé d’un survêtement à l’effigie de l’équipe de France de Rugby est un vrai régal ; le 2e, à la toute fin de l’épisode, lorsque Le Protecteur se console - comme il peut - de ses mésaventures du jour.

ÉPISODE

Episode : 2.08
Titre : Les innocents
Date de première diffusion : 9 octobre 2020 (Amazon Prime)
Créateur : Erick Kripke
Réalisateur : Alex Graves
Scénariste : Rebecca Sonnenshine
Avec : Karl Urban, Anthony Starr, Jack Quaid, Laz Alonso, Tomer Capon, Karen Fukuhara, Erin Moriarty, Aya Cash, Dominique McElligott, Jessie T. Usher, Chace Crawford, Nathan Mitchell, Claudia Doumit et Giancarlo Esposito

RÉSUMÉ

Contraints à la clandestinité, Hughie, La Crème, Le Français et Kimiko essaient tant bien que mal de s’adapter à cette vie de cavale, Billy Butcher restant pour sa part introuvable. En parallèle, Stella peine à trouver sa place parmi les Sept, tandis que Le Protecteur s’efforce de prendre le contrôle total de la situation. Ses ambitions sont contrariées par l’arrivée de Stormfront, une nouvelle super-héroïne experte en réseaux sociaux et prête à tout pour arriver à ses desseins. Pour pimenter le tout, la menace des Super-méchants fait des vagues et Vought essaie de capitaliser sur la paranoïa qui s’empare du pays.