La féline : Le concert

Date : 02 / 10 / 2016 à 10h30
Sources :

Unification


La féline, nommé ainsi d’après le très bon film éponyme de Jacques Tourneur de 1942, a sorti son nouvel EP Senga, qui contient les titres Senga (4,05 minutes) et Trophée (3,52 minutes) le 23 septembre 2016 chez Kwaidan Records. Ces titres préfigurent son nouvel album à venir pour janvier 2017 chez Kwaidan Records.

Le Silencio a accueilli son concert permettant de découvrir ses deux nouvelles chansons ainsi qu’un certain nombre de ses titres les plus connus.

Après une interview sur scène permettant à l’artiste de parler de ses sources d’inspiration et de la genèse de ses dernières chansons qui s’éloigne de ce qu’elle avait fait jusque-là, le concert a débuté devant une foule rapidement dense et conquise à son talent.

La chanteuse réussie à faire de la pop musique, un genre anglo-saxon, en associant à des mélodies touchantes de fort belles paroles en français, rendant cette variété de pop vraiment unique.

Le public a ainsi pu écouter Adieu l’enfance, La Nuit du rat... Au total, elle a interprété une dizaine de titres dont la progression a enflammé progressivement un public à son écoute.

Au milieu de ces titres, la chanteuse a niché ses deux derniers morceaux disponibles en EP ou en téléchargement numérique. Vous pouvez d’ailleurs découvrir l’intégralité des très belles paroles de Senga en fin d’article. Des mots qui ont des relents de Princesse Mononoké. L’artiste est en effet une grande fan d’Asie et des œuvres d’Hayao Miyazaki.

La chanteuse s’est produite seule en scène, à l’exception d’une de ses chansons dans laquelle Xavier Thiry l’a accompagné au clavier.

La Féline prend un grand plaisir à se sentir proche de son public et à communier avec lui en partageant ses chansons, ce qu’elle réussit avec un grand talent et une délicatesse qui retient l’attention de tous.

La foule a d’ailleurs été enthousiasmée par ses nouvelles œuvres puissantes et touchantes. Elles sont d’une grande beauté et magnifiquement portées par la chanteuse dont l’accompagnement musical se marie parfaitement avec sa belle voix.

L’artiste a bénéficié d’une mise en scène sobre utilisant à bon escient projecteurs discrets et fumée légère donnant un côté féerique à sa représentation.

La performeuse enregistrait sur scène ses propres refrains et les réutilisait à volonté pour créer les cœurs dont ses chansons sont ponctuées. Un moment inattendu du spectacle a été la création d’un cœur spontanée de 4 chanteuses qui l’a accompagné durant l’un de ses titres.

C’est un bien beau concert qu’a livré La féline, tout en délicatesse et sensibilité alors que l’artiste passait de ballade en chanson guerrière, de mélodies effacées à d’autre plus prégnantes, avec sa belle voix emportant le spectateur dans des lieux enchanteurs ou la musique apaise tout.

Touchant et bien agréable.

Vous pouvez retrouver la chanteuse dans ses prochains concerts :

  • 08/10/16 : MERY SUR OISE à La Luciole. Concert solo
  • 14/10/16 : PARIS au MaMa Festival au 3 Baudets
  • 15/10/16 : BORDEAUX à l’Iboat. Concert solo

Vous pouvez aussi découvrir un certain nombre de ses clips ci-dessous.

- SITE OFFICIEL
- ITUNES

CLIP VIDEO

Zone, Adieu l’enfance LP © Kwaidan Records, 2014. Dir. Laurie Lassalle.


Les Fashionistes (au loin), Adieu l’enfance LP © Kwaidan Records, 2014. Dir. Laurie Lassalle.


Dans le doute, Adieu l’enfance LP © Kwaidan Records, 2014. Dir. L’Inouï.


Adieu l’enfance, Adieu l’enfance LP © Kwaidan Records, 2014. Dir. L’Inouï.


La Nuit du rat, Wolf & Wheel, © Balades sonores, 2011. Dir. Hugo Arcier.


LIVE La Nuit du rat au Festival des 36 heures de Saint-Eustache, le 21 juin 2012. Une captation de la Blogothèque.
Retrouvez cette vidéo, suivie d’un fragment de la « Misa Criolla » sur le site d’Arte live web


La Peur et le courage, Echo, © Balades sonores, 2011. Dir. King QIV


PRÉSENTATION

La Féline : Alliant une voix claire, une guitare au son twang, une batterie et des synthés vintage, bref, un trio à l’esprit sentimental et parfois rectangulaire ou la pop innocente des années 80 se mêle a des visions plus sombres issues de la New Wave et du Kautrock.

BIOGRAPHIE

Découvrir la musique de la Féline, c’est découvrir celle qui l’incarne : une personnalité à part dans le monde de la pop « à la française », une personnalité hybride. Incarnation brune et graphique de La Féline, voix suave et guitare électrique, Agnès Gayraud écrit et réfléchit, aussi, sur la musique des autres. Qu’elle ait choisi pour terrain de jeu la pop, spontanée par essence, n’est sans doute pas un hasard. Loin de toute fausse lucidité, Agnès fait vœu de candeur dans ses propres chansons, nourries d’un imaginaire de cinéma, de mangas et de mythes anciens comme d’archétypes populaires

En 2014, elle a sorti Adieu l’enfance un premier album remarqué de chansons pudiques et poignantes. Son deuxième album, à paraître chez Kwaidan Records en janvier 2017, poursuit son compagnonnage avec l’arrangeur et réalisateur Xavier Thiry. Elle l’a conçu dans une grande bâtisse en Picardie, au milieu d’autres artistes et de quelques paons, et quelque chose s’est libéré en elle. Elle s’y rêve guerrière impitoyable (dans le morceau Trophée, co-composé avec Mondkopf) ou sauvageonne à la Miyazaki

Dans ce premier avant-goût d’un album qui devrait compter, Senga, nouveau single qui sera disponible le 23 septembre, signe un passage de relais : dans le miroir des eaux, Agnès la féline devient Senga qui parle aux loups, Senga qui grimpe aux arbres et connaît les secrets de la forêt. On suit ce chant hymnique et ce saxophone percussif se frayer un chemin entre les hautes herbes, vers une révélation supérieure.

Car l’aura d’Agnès inspire une totale confiance. A mesure qu’elle mûrit et affirme sa voie de plus en plus singulière, il y a, dans sa douceur, la puissance d’un don de divination. Et aux divinations de La Féline, n’en déplaise à la raison, on n’a qu’une envie, c’est de s’abandonner.

SENGA

Elle sait monter à cheval
Voler sans se faire prendre
Couper des roseaux
Attaquer, se défendre
Tomber sans se faire mal
Parler à l’oiseau
Libérer l’animal
Prisonnier de l’eau

Elle a dompté un loup qui la suit comme un chien
Elle a dompté un loup qui la suit comme un chien

Les bras tendus, la peau brune
Le soir venu
Sous le torrent profond
Elle n’est pas perdue

Et la forêt approuve
Senga n’est pas mortelle
Elle vit en ignorant
Les dieux dans le ciel

Ils ont tué le loup, elle porte sa peau
Ils ont tué le loup, elle l’a sur son dos

Toi et moi nous fûmes longtemps trompées
Nous sommes cette brume,
Cette horde, ce sentier

Elle sent dans la nuit
Deux crocs qui la blessent
Elle meurt en ignorant
Tout de la sagesse

Et la forêt approuve
Senga n’est pas mortelle
Dieu l’a confiée à Pan
Et Pan la rappelle

Si deux serpents s’enroulent autour de ses bras
Elle n’a pas peur des loups, elle s’endormira

Toi et moi nous fûmes longtemps trompées ! *
Nous sommes les deux vagues l’une à l’autre mêlées

* Adapté de Walt Whitman,« We Two—How Long We were Fool’d ! », Leaves of Grass.


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