Mentalist Review Saison 4 : Episode 9 - La Rançon de la Gloire (spoilers)

Date : 14 / 12 / 2011 à 00h05

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Red Shirt
Ecrit par Jordan Harper, Réalisé par Eric Laneuville

Une ancienne Star du football américain est prise pour cible par un mystérieux fan qui le harcèle et le menace. Quand sa voiture explose, les soupçons se portent évidemment sur l’admirateur belliqueux … pourtant Jane est convaincu que l’affaire est plus complexe.

Un épisode enjoué et plein de facétie, en dépit de l’inévitable mort qui conduit à l’enquête.

Jane redouble d’astuce et s’en donne à cœur joie !

Il escamote la pseudo victime, et planque la gloire en retraite dans un bureau inoccupé du CBI, à l’étage de son grenier fétiche.
Il s’amuse à rejouer les médiums le temps d’un interrogatoire très ingénieux. En effet, la victime de l’attentat n’étant pas la véritable cible, Jane se sert des informations qu’il soutire au miraculé pour confondre les « méchants » de son entourage. Et comme tout le monde le croit mort …

Il en profite aussi pour jouer les anges rédempteurs et même Cupidon, en offrant au « grand joueur » devenu piètre mari et ami, la possibilité de racheter sa conduite. On devine combien cela soulage sa propre conscience de permettre aux autres de s’amender, quand on voit à quel point il est satisfait que « ses petits tours » remettent si bien les choses en place.

Toute l’équipe apprécie quand il est dans de telles dispositions. Lisbon la première, qui se plie avec réticence néanmoins à son plan, qui demande un sacrifice douloureux à la famille de la vraie victime.

Tout le monde est plus détendu, malgré les circonstances, qui peuvent les affecter. Comme Rigsby, qui a un peu de mal à concrétiser sa relation avec Sarah. La jolie avocate se révèle femme de caractère et Wayne est un peu fragile sur le plan sentimental. Ou Cho, en proie à la douleur, avec son dos en vrac. Van Pelt, elle, beaucoup plus discrète, assiste tranquillement aux farces de Jane, qui de l’escamotage de la victime à une identification bidon, en passant par une séance spirite en salle d’interrogatoire, va mener chacun à se révéler.

Même Wainwright accepte plutôt de bon gré d’avoir été filouté par ses subalternes, au regard du résultat. Les faux semblants volent en éclats. Et tous finissent par retrouver leur place. La mort aura servi ici de catalyseur, voire de révélateur. Et si la morale de l’histoire est loin de « Tout est bien qui finit bien », l’épilogue en est tout de même très positif. Et l’instant délicieux.

La conclusion de Jane est aussi savoureuse que la glace qu’il partage tendrement avec Lisbon (ce qui va ravir les fans partisans du « Jisbon ») quand elle évoque l’envie qu’on se souvienne d’elle après sa mort : « Oh mais on le fera, affectueusement. Mais vous n’en n’aurez rien à faire … parce que quand tu es mort, tu es mort. En attendant … il y a la crème glacée. »

Aussi exquis que le dessert que partagent nos héros, cet opus est un succulent mélange de ruse et d’arnaques, une galéjade bien sympathique derrière laquelle se cache quelques infinies douleurs, le temps de résoudre une affaire, non moins douloureuse, si l’on pense à l’innocente victime qui laisse une mère éplorée.

A l’image de la série toute entière, cet épisode de Mentalist , qui a réuni non moins que 13, 04 millions de téléspectateurs sur CBS le 8 décembre (soit un bond de 0,8 million), selon audienceusa.com, est un plaisant patchwork, toujours à la fois grave et pétillant, à l’instar du protagoniste.
Le sémillant Patrick Jane, emblème d’une existence troublée, difficile, mais preuve que la Vie vaut la peine d’être vécue.

L’échange, entre le suspect et Jane, qui dicte un monceau d’insultes à Cho pour qu’il les twitte, est d’un comique bon enfant. Alors que Lisbon assiste à la métamorphose d’un personnage antipathique de prime abord, quand elle accompagne l’ancien joueur chez la mère de son assistant défunt.

Une série, optimiste, s’il en est. Qui usant de décors et de thèmes réalistes, s’autorise toutes les fantaisies. Passant du drame à la comédie, sans complexe, parce qu’au fond, les auteurs semblent en être convaincus, rien n’est jamais « tout blanc ou tout noir » dans la vie … ce qu’ils expriment tous avec talent, de mon point de vue. Servis par des acteurs, décidément eux aussi, très doués.

Un véritable plaisir.


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