Le Dernier Bus : Critique de la saison 1

 Date de diffusion : 01/04/2022
 Plateforme de diffusion : Netflix
 Épisodes : 1.01 à 1.10
 Réalisateur : Lawrence Gough, Steve Hughes, Nour Wazzi, Drew Casson
 Scénariste : Paul Neafcy
 Interprètes : Robert Sheehan, Moosa Mostafa, Lauryn Ajuro, Phoebe De Silva, Daniel Frogson, Nathaniel Saleh, Carys John, Marlie Morrelle, Curtis Kantsa, Lara McDonnell, Tom Basden

Ce sont les Anglais qui font la proposition décalée d’une série adolescente en pleine apocalypse originale avec Le Dernier Bus qui regroupe les derniers survivants.

Le scénario de Paul Neafcy présente des adolescents invités à assister à la présentation du dernier robot d’un grand génie. Mais ils vont découvrir que ses drones font disparaître tous les humains et ils vont essayer de s’échapper à ces derniers en bus, tout en tentant de retrouver leur famille.

La réalisation permet d’obtenir des séquences plus ou moins marquantes et des passages d’affrontements assez impressionnants, notamment celui avec le robot géant que l’on découvre dans le générique d’ouverture.

On découvre donc 7 jeunes comédiens que l’on va suivre durant tous les épisodes. Ceux-ci se concentrant exclusivement sur eux et sur la manière dont ils réussissent à s’entendre. Car évidemment, les survivants ont des caractères particuliers et ne voient pas leur avenir de la même façon.

Ils sont généralement très bien interprétés. On découvre ainsi Lauryn Ajuro, formidable en conductrice déjantée. Phoebe De Silva est excellente dans le rôle de sa meilleure amie beaucoup plus sage. Nathaniel Saleh est très bon en jeune homme souhaitant protéger tout le monde. Daniel Frogson et Carys John sont impeccables en copains adorant s’amuser. Marlie Morrelle est très juste en jeune fille ne souhaitant pas s’écarter des règles. Et Moosa Mostafa est vraiment intéressant en gamin surdoué adorant les robots. Les relations entre les jeunes gens sont intéressantes, ce qui permet d’apporter un certain nombre de rebondissements dans le récit et de souvent bien rigoler.

Cette petite bande bien particulière va vivre au sein de 10 épisodes d’une trentaine de minutes de nombreuses péripéties et va même devenir amie avec un drone atypique qui viendra les aider.

Il y a de nombreux effets spéciaux, dont certains ne sont pas très bien rendus. Toutefois, la capacité d’attachement au petit drone est vraiment très grande. Sans compter que le génie qui les a créés, parfaitement interprété par Robert Sheehan, est caricatural à souhait et apporte une véritable pointe d’humour dans des aventures qui en sont aussi bien remplies.

Si le bus, qui est rapidement customisé d’une belle manière, a une très grande importance, les lieux visités par les jeunes gens sont aussi bien diversifiés. On s’amuse donc beaucoup à les regarder essayer d’échapper à un tragique destin, tout en continuant d’être des adolescents voulant vivre malgré tout.

Il est donc facile de s’immiscer dans cette étrange équipé et de découvrir, en compagnie de ses protagonistes, le fin mot de l’affaire. Bien que celle-ci reste en partie en suspens, avec un final laissant espérer une seconde saison pour venir boucler cette apocalypse d’un genre bien particulier.

Le Dernier Bus est une bonne série amusante permettant de proposer les aventures d’une bande d’adolescents pas comme les autres. Avec une histoire amusante, qui n’est parfois pas sans rappeler celle de Les Mitchell contre les machines, une réalisation efficace et des jeunes gens sympathiques, on s’amuse bien devant les péripéties épiques de cette troupe bien bigarrée.

Fun et investi.

Au cours d’une excursion phénoménale, un groupe d’adolescents futés tente de sauver l’humanité d’une armée de drones impitoyables.

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