The 100 : Review 7.14 A Sort of Homecoming

Date : 19 / 09 / 2020 à 12h00
Sources :

Unification


Plus que deux épisodes après celui-ci qui, bien que très médiocre, n’est pas aussi pénible que le 713. Comme d’habitude, le scénario est bourré d’incohérences. Des trucs tellement gros qu’on aimerait avoir l’auteur en face pour lui balancer une grande baffe en travers de la gueule. J’ai beau me penser non violente, parfois ça me grimpe...

Trois incohérences majeures de l’épisode précédent sont à la base de l’intrigue de ce nouvel épisode :
1 - Sheidheda est subclaquant, alors pourquoi ne pas l’achever vu que chaque fois qu’on l’a laissé vivre, ça a déclenché une crise ? Par contre, abattre Bellamy, le héros, l’ami, le frère, l’amant, ça, c’est super facile.
2 - Pourquoi tuer Bellamy pour ne pas qu’il se serve du cahier de croquis de Madi et partir sans récupérer ledit cahier ?
3 - Sachant que Bill Cadogan est un grand malade, pourquoi lui faire confiance et se jeter tête baissée dans le vortex qu’il vient d’ouvrir, sans même se demander un seul instant si ce n’est pas un piège ?
N’y a t-il pas des moyens plus satisfaisants intellectuellement pour créer des rebondissements que de prendre les spectateurs pour des burnes ? Ça doit être la tendance du moment, suivez mon regard masqué...

The Shepherd/Bill Cadogan (John Pyper-Ferguson) a tenu sa promesse : il envoie bien Clarke (Eliza Taylor) et sa clique sur la planète inconnue où il a expédié Octavia (Marie Avgeropoulos), planète qui n’est autre que... la Terre ! Incroyable mais vrai ! Cela dit, il fallait bien que Cadogan ait découvert une première pierre activant les vortex inter-planétaires, et quel meilleur endroit pour ça que dans l’abri souterrain de la Seconde Aube où ce qui restait de l’humanité a passé tant d’années sans la découvrir. La boucle est bouclée. De façon surprenante, ce n’est pas incohérent. C’est juste un peu facile. Et puis, je voudrais aussi qu’on m’explique comment il a réussi à s’en servir, de la fameuse pierre...

Et quelle émotion pour l’équipe de débarquer, via le vortex, dans l’arène ou sévissait Blodreina, et où l’on retrouve, comme par magie, Gaïa (Tati Gabrielle) qui avait disparu on ne sait pas trop ni quand, ni comment. Et à la surface de la Terre - qui a super bien reverdi, c’est trop cool - on retrouve aussi Octavia. Tout le monde est là, que la fête commence !

On en revient à cet enfoiré de Sheidheda (JR Bourne), toujours bien en vie, d’autant que Cadogan l’a soigné, histoire de dénicher dans son cerveau des informations qui pourraient lui permettre de retrouver les souvenirs de sa fille disparue. Cadogan a aussi récupéré le livre de croquis de Madi (Lola Flanery), et Sheidheda saute sur l’occasion pour proposer au Shepherd un deal qu’il ne peut refuser : il ira lui-même sur Terre pour récupérer Madi, en échange de Sanctum dont il veut être le maître absolu. Parce que l’ascension dont rêve Cadogan, Sheidheda, il s’en balance un peu.

Et soudain, méga grosse incohérence, je dirais même absurdité de cet épisode : un vortex s’ouvre à nouveau dans l’arène devant les yeux esbaudis de Clarke, Gaïa et Indra (Adina Porter) qui se demandent ’Mais pourquoi ouvrir un vortex si personne n’en sort ?’ Euh... tu te souviens bien que les mecs en blanc portent des costumes qui les rendent invisibles ? Elles finissent par comprendre que Cadogan a envoyé des hommes pour s’emparer de Madi, et voilà Clarke qui part en courant à la recherche de sa fille, pendant qu’Indra et Gaïa se préparent à combattre tous les invisibles qui chercheraient à passer. À part que des invisibles, il n’y en a qu’un (Sheidheda, vous aviez compris) et qu’il suit Clarke qui va le mener tout droit à Madi. Et Clarke, d’habitude si méfiante, ne s’en doute absolument pas. A croire que quand l’instinct maternel prend le dessus, ça rend les femmes très connes. Et ce n’est pas la première fois qu’on voit ça, dans cette série comme dans de nombreuses autres. Si j’avais un commentaire à faire à ce propos, il contiendrait des mots comme ’sexiste’ ou ’misogyne’.

Bref, en essayant de sauver Madi, Gabriel (Chuku Modu) se fait planter, et c’est tout ce que j’ai à vous dire sur le sujet.

One down, two to go.


EPISODE

- Episode : 7.14
- Titre : A Sort of Homecoming
- Date de première diffusion : 16 septembre 2020 (The CW)
- Réalisateur : Jessica Harmon
- Scénariste : Sean Crouch

BANDE ANNONCE - EXTRAITS



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