Outcasts : C’est Star Trek + Battlestar Galactica et pas seulement Jamie Bamber

Vous vous souvenez de quelle façon Gene Roddenberry avait présenté Star Trek aux producteurs ? Il l’appelait « The Wagon Train to the Stars » (« Le convoi vers les étoiles »). Mais ce n’en était pas un, pas vraiment, et il fallu attendre Joss Whedon pour véritablement mélanger Science-fiction et Western avec Firefly. C’est maintenant au tour de la BBC de se mettre en selle direction l’espace et d’embarquer l’acteur de Battlestar Galactica, Jamie Bamber.

Outcasts raconte l’histoire d’un groupe de survivants quelque part dans le futur fondant un nouveau foyer sur la planète Carpathia. C’est un peu comme un western, dans un lieu nouveau. Ils ont toujours dit que Star Trek était un western de toute façon, et Outcasts a un peu de technologie futuriste.

« Ça a été un peu comme Star Trek et le warp factor, bien qu’on en fasse jamais mention, » a raconté le créateur de la série Ben Richards. « On doit tricher sur certaines choses. Il y a toujours de la nanotechnologie. En fait ils ont dû construire leur propre communauté avec ce sur quoi ils ont atterrit. Le transporteur avec lequel ils sont arrivés est très high-tech et très moderne, et ils peuvent faire toutes sortes de choses. Ils vivent de manière très rudimentaire. Ça fait plus western. »

Un vaisseau de secours les rejoint, et les vieux désaccords et combats qui existaient sur Terre reprennent. C’est le côté Battlestar Galactica, sans les robots. Jamie Bamber est également de la partie. « Bien que Battlestar Galactica fasse la même chose, je pense que les histoires sont plus fermement ancrées dans l’émotionnel humain et la politique. Donc, je dirai que c’est un peu moins SF que Battlestar Galactica. »

Le réalisateur du premier épisode a un peu freiné sur la Science-fiction. Ben Richards aurait voulu aller plus loin, avec phaseurs et tout, mais le réalisateur Bharat Nalluri (de Life on Mars) a décidé de donner aux personnages des armes contemporaines. Et il a cité Star Trek, lui aussi.
« Je préférerais écrire paresseusement dans le script, ‘ Cass dégaine. Une lumière rouge fend l’écran.’ » a expliqué Richards. « Mais le réalisateur me répondrait, ‘je n’y crois pas. Il n’y aura pas de « régler vos phaseurs sur assommer ». Il n’y aura pas de merde de ce genre. Vous allez juste devoir me faire confiance là-dessus.’ Au final, ça donne un étrange mélange. »

La cadre primitif de la planète empêche Ben Richards de s’inquiéter à propos des comparaisons avec Battlestar Galactica. Le fait d’être comparé à cette série est un grand honneur, mais ça ne me pose pas de problème, » a-t-il confié. « Je pense que la grande différence est probablement le niveau réel de Science-fiction qui y est appliqué. On n’est jamais en train de faire des bonds dans l’espace à bord de transporteurs. On n’a pas le genre de batailles aériennes que l’on voit dans les premiers épisodes de Battlestar Galactica. »

Et puis, ce n’est pas si mal d’appartenir au même club que Battlestar Galactica et Star Trek. Ben Richards a fait en sorte d’inclure ses racines SF tout en essayant de se distinguer. « J’hésite à dire que ce n’est pas de la science-fiction parce que c’est assez condescendant. J’adore la SF, et je crois que parfois quand les gens essaient de jouer aux plus malins avec la SF, ils font, ‘Oh, ce n’est pas de la Science-fiction, il ne s’agit que de l’esprit humain.’ Eh bien, chaque drame a pour sujet l’esprit humain. Je ne crois pas que l’on doive rejeter la SF en tant que genre. Vraiment pas. Je pense que la meilleure SF contient toujours un élément de Western. »

Le tournage d’Outcasts s’est déroulé en Afrique du Sud.

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