Splice : Adrien Brody, de King Kong à Splice

Date : 04 / 07 / 2010 à 00h15
Sources :

Source : Shock Till You Drop


Après les deux actrices principales de Splice (au cinéma le 30 juin 2010), c’est au tour d’Adrien Brody de se prêter au jeu des questions avec Shock Till You Drop.

Qu’est-ce qui fait qu’on a envie de travailler sur un film comme ça ?
La bizarrerie. C’est tellement inhabituel de travailler sur un film aussi bizarre et barré que ça. Mais en fait, il ne s’éloigne pas trop des véritables avancées scientifiques en cours ou à venir. Il y a donc un élément de peur qui est palpable et qui est basé sur la réalité. L’histoire parle de ces 2 jeunes gens ambitieux et brillants. L’un des deux veut un enfant, pas l’autre. Ils en ont un, enfin en quelque sorte. Toutes sortes de choses vont arriver, ça repousse tant de barrières. Il y a une intelligence et un sens de l’humour très développé dans de film. C’est très fort et effrayant.

Auriez-vous refusé si vous aviez du interagir avec une créature animée par ordinateur ?
Non, pas nécessairement. Le procédé évolue beaucoup et devient plus complexe. Depuis King Kong, le procédé a changé. Andy Serkis a participé à ce changement dans la nuance que Peter Jackson a su insuffler à King Kong, avec les mouvements faciaux et tout le reste. Andy était là pour nous, derrière la caméra la plupart du temps. Mais c’était très différent, il y avait tellement de choses qui étaient purement rajoutées après, via des effets digitaux. C’était ma première rencontre avec le royaume des effets spéciaux. C’était très excitant. Mais le procédé est un véritable challenge. J’ai besoin de m’appuyer sur quelque chose qui créé une véritable réponse émotionnelle. Lorsque vous êtes dans une pièce verte où rien ne se passe, c’est très compliqué et très stressant.

N’est-ce pas compliqué de se lancer dans un film de genre comme celui-ci ?
Le film est très complexe et fonctionne sur plusieurs niveaux. C’est comme La Mouche ou Alien, ce sont des films qui ont marqué et qui resteront grâce à leurs qualités multidimensionnelles. Ce n’est pas un film avec un moment qui fait peur puis un moment gore... C’est bien plus que ça.

Le film vacille vers un domaine bien étrange dans le dernier acte, étiez-vous anxieux au moment du tournage ou est-ce juste un travail comme les autres ?
Oui, un autre jour au boulot. J’aimerais pouvoir dire ça. C’est ce qui demande une recherche pour trouver des éléments qui sont émotionnellement complexes et qui demandent un investissement énorme. La partie dont vous parlez est véritablement injuste sur tellement de niveaux, mais vous savez ce que vous faites et vous devez trouver de l’enthousiasme à le faire. Au final, c’est complément fou et barré. Mais vous devez l’approcher comme un véritable moment et vous devez faire avec ce sentiment. C’est tout de même mieux que de bosser pour manger.


Splice est Copyright © Gaumont, Copperheart Entertainment, Dark Castle Entertainment et Senator Entertainment Co Tous droits réservés. Splice, ses personnages et photos de production sont la propriété de Gaumont, Copperheart Entertainment, Dark Castle Entertainment et Senator Entertainment Co.



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