Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg 2022 : Retour sur le Festival

Date : 03 / 10 / 2022 à 11h00
Sources :

Unification


La 15e édition du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg (FEFFS) vient de fermer ses portes. Les œuvres proposées étaient très diversifiées et intégraient aussi bien des cours et des longs métrages que des œuvres d’animation.

Le public s’est rendu nombreux dans les salles pour assister aux multiples projections. Celles-ci étaient donc bien remplies, voir complètes, avec des spectateurs particulièrement respectueux des films qu’ils venaient découvrir. Ainsi, pour les œuvres plus clivantes, il n’y a eu ni sifflet, ni commentaires, et les personnes sont calmement sorties de la salle pendant la projection.

Ce festival est vraiment très agréable. La ville de Strasbourg est de toute beauté et particulièrement plaisante à découvrir à pied. D’autant qu’en dehors de l’UGC Ciné Cité Strasbourg Etoile, qui est beaucoup plus éloigné, les trois autres cinémas qui proposent des projections, Le Star Saint Exupéry, le Star et le Vox, sont tous à proximité dans le centre-ville. Cela permet donc d’enchaîner les séances les unes après les autres, d’autant qu’aux mêmes horaires il y a quatre films différents qui sont diffusés.

Il faut d’ailleurs remercier les programmateurs pour cette très belle édition qui a permis de belles rencontres avec des réalisateurs et des équipes du film. La sélection était d’une grande qualité et faisait des propositions diversifiées pour que chacun y trouve son plaisir.

Il faut aussi remercier vivement les très nombreux bénévoles qui étaient présents au niveau des salles et dans le village du festival. Un lieu charmant, plein de petites boutiques qui étaient agréables à visiter.

L’ambiance était très festive et le temps mitigé n’a pas empêché de longues queues de se former lors des séances de minuit ou de la nuit excentrique qui ont affiché complet.

Vous pouvez trouver ci-dessous le palmarès de cette édition, ainsi que la vidéo de la cérémonie de clôture et de la remise des prix.

Vous pouvez aussi découvrir en dessous un avis rapide sur les films que j’ai vu, qui sont classés par ordre alphabétique. La vidéo de la présentation de Megalomaniac, suivi par une session de questions-réponses avec le réalisateur du film Karim Ouelhaj et par la productrice Florence Saâdi est disponible dans la partie concernant le long métrage.

Bravo pour ce très beau festival et à très bientôt pour une nouvelle programmation !

PALMARÈS

Compétition des Longs Métrages

  • Octopus d’or : Attachment de Gabriel Bier Gislason
  • Mention Spéciale du Jury : Huesera de Michelle Garza Cervera et Resurrection de Andrew Semans
  • Prix du public : Blaze de Kathryn Barton
  • Méliès d’argent : Piggy de Carlota Pereda
  • Grand prix Crossovers : La Pietà de Eduardo Casanova
  • Cigogne d’or du meilleur long-métrage animé : Black is Beltza 2 : Ainhoa de Fermin Muguruza

Compétition des Courts Métrages

  • Octopus d’or : Phlemg de Jan-David Bolt
  • Prix du public : Le censeur des Rêves de Léo Berne et Raphaël Rodriguez
  • Méliès d’argent : Plan-Plan Cul-Cul de Alexandre Vignaud
  • Meilleur court-métrage Made in France : Les Signes du Destin (Tout ça) de Mathieu Z’graggen
  • Prix du Jury Jeune : Le censeur des Rêves de Léo Berne et Raphaël Rodriguez
  • Meilleur court-métrage animation : Steakhouse de Špela Čadež

Cérémonie de clôture et remise du palmarès :


ATTACHMENT - Gabriel Bier Gislason

Une actrice danoise accompagne sa petite amie au sein de la communauté juive orthodoxe de Londres. Dans ce milieu clos, la jeune femme est couvée par sa mère, et sa compagne découvre progressivement que les crises étranges qui affectent son amie pourraient ne pas être un simple problème de santé.

Avis : Attachment est une étonnante histoire d’amour sur fond de phénomènes surnaturels. Il est extrêmement plaisant de découvrir un récit mettant en avant des rituels et des croyances judaïques. Ce qui apporte une véritable fraîcheur à ce type de long métrage. La mise en scène de Gabriel Bier Gislason est très intéressante, tout comme la mise en abîme d’une femme dépaysée se retrouvant dans un milieu qu’elle ne connaît pas et voulant tout faire pour sauver celle qu’elle aime. L’interprétation magnifique d’Ellie Kendrick, de Josephine Park et de Sofie Gråbøl ajoute vraiment une grande dimension à une œuvre qui a remporté l’Octopus d’or du meilleur long métrage en compétition.

BAXTER - Jérôme Boivin

Un bull-terrier doué de pensée passe d’un maître à l’autre et se débarrasse de ceux qu’il juge indignes et mauvais.

Avis : 33 ans après sa sortie en salle, Baxter possède toujours une grande actualité dans sa manière d’aborder le sentiment homicide, la famille et le désir. L’œuvre tourne autour d’un chien dont le spectateur connaît les pensées grâce au très bon doublage de Maxime Leroux d’une forte causticité. À travers les changements de ses propriétaires, un autre personnage encore plus ambigu émerge et renforce le malaise du spectateur face à l’existence ponctuée d’incidents plus ou moins létaux d’un animal pas toujours de bonne compagnie. Une œuvre a découvrir sans hésiter pour tous les amateurs de genre qui ne l’auraient pas déjà visionnée.

DUAL - Riley Stearns

Une jeune femme condamnée par la maladie décide de laisser un clone pour la remplacer et soulager sa famille. Elle guérit pourtant et ne parvient pas à se débarrasser de ce double qu’elle va devoir se résoudre à affronter.

Avis : Si le clonage revient souvent dans des œuvres de science-fiction, cette nouvelle variante à l’humour très noir possède de belles qualités. En effet, dans un monde où seule une copie peut exister, une femme doit affronter son double qui a bien l’intention de la remplacer. Le long métrage possède quelques longueurs, toutefois, l’interprétation puissante de Karen Gillan rend son personnage dual très intéressant et offre une belle réflexion sur l’existence et le désir de vivre.

FAMILY DINNER - Peter Hengl

Simi, adolescente complexée en surpoids, passe le week-end pascal chez sa tante nutritionniste. Les retrouvailles familiales virent vite au cauchemar, entre un régime draconien, un cousin hostile et un oncle étrangement avenant.

Avis : Si dans les œuvres de genre, ce n’est pas une bonne idée d’accepter l’invitation de sympathiques inconnus, ce n’est parfois pas une meilleure idée de se rendre chez sa famille vivant dans un lieu isolé, surtout quand on n’est pas si proche que cela. C’est en basant son histoire sur un huis clos de plus en plus anxiogène que Peter Hengl développe son histoire horrifique qui ne surprendra pas les amateurs du genre. Une réflexion intéressant est portée sur l’acceptation du corps, la célébrité et les croyances. Pour l’anecdote, en dehors de l’adolescent, les 3 autres acteurs sont végétariens, dans une œuvre qui ne l’est, évidemment, pas.

FLUX GOURMET - Peter Strickland

Un journaliste est engagé pour documenter les performances d’un trio d’artistes spécialisés en cuisine acoustique. Des soucis gastriques l’empêchent de suivre sereinement leurs activités dans la résidence d’une mécène influente.

Avis : Chaque nouvelle œuvre de Peter Strickland est un événement, tant les propositions cinématographiques de ce dernier sont différentes de ce que l’on a l’habitude de voir. Toutefois, ses créations sont clivantes et certains spectateurs n’y sont pas sensibles. Pour ceux jb

HUESERA - Michelle Garza Cervera

Valeria est folle de joie en se découvrant finalement enceinte. Mais son bonheur vire au cauchemar lorsqu’elle devient victime d’une série de visions terrifiantes.

Avis : En s’inspirant d’une croyance mexicaine, la réalisatrice Michelle Garza Cervera fait une proposition intéressante en mettant en scène une jeune femme enceinte se retrouvant confrontée à une étrange créature alors que son passé revient aussi la hanter. Une réflexion moderne sur la place de la femme, la famille, la maternité et le désir. Quelques séquences sont vraiment spectaculaires et les amateurs d’horreur se feront plaisir devant cette œuvre qui a obtenu une Mention spéciale du jury long métrage.

HUNT - Lee Jung-jae

Corée du Sud, 1980, au lendemain de l’assassinat du président Park. Pour empêcher une reprise de la guerre entre les deux Corée, de hauts responsables de la sécurité sud-coréenne sont chargés de localiser un espion nord-coréen infiltré dans leurs services. Rapidement, ils vont découvrir un complot d’envergure.

Avis : En s’inspirant de faits réels, le réalisateur, et co-scénariste, Lee Jung-jae livre un spectaculaire jeu du chat et de la souris, alors que des hauts responsables de la sécurité sud-coréenne doivent identifier une taupe qui compromet leurs opérations. Cette immersion très sombre, et sans compromis, dans une Corée pas très démocratique offre quelques passages d’action vraiment spectaculaires et un duo de comédiens magnifiques. Entre trahisons, manipulation et retournements de situation, on ne s’ennuie jamais.

INU-OH - Masaaki Yuasa

Japon, XIVe siècle. Inu-Oh, défiguré, se découvre danseur hors pair au son du luth d’un musicien aveugle. Face au succès public, Inu-Oh reprend petit à petit apparence humaine.

Avis : Masaaki Yuasa est l’un des plus grands réalisateurs d’animation japonaise actuel. Il fait toujours des propositions surprenantes et offre des mises en scène sortant de l’ordinaire. Son dernier long métrage est un chef d’œuvre qui entraîne le spectateur dans l’histoire parfois sombre du Japon médiéval. La bande originale est somptueuse et se marie parfaitement avec la couleur exacerbée porté par un récit passionnant qui se déploie dans un film musical explosant les codes entre fantastique, histoire, violence et amitié hors norme. Du grand art !

LA PIETÀ - Eduardo Casanova

La Pietà retrace, dans un style absolument inimitable, la relation toxique entre une mère et son fils, dans un univers délirant et vaporeux, et des décors à la fois épurés et criards. En s’appuyant à recréer des relations troubles et une succession de scènes chocs, Eduardo Casanova s’impose comme le nouveau visage d’un cinéma transgressif espagnol.

Avis : Il est difficile de rester indifférent devant le second long métrage d’Eduardo Casanova. Celui-ci peut aussi bien rebuter qu’ensorceler le spectateur devant la maestria de sa mise en scène ainsi que devant le travail incroyable fait sur les décors et sur les costumes. Cette histoire d’addiction toxique entre une mère et son fils, remarquablement incarnés par Ángela Molina et Manel Llunell, est une véritable expérience cinématographique. Malheureusement, c’est une version censurée que les abonnés de Netflix pourront découvrir quand elle sera mise à leur disposition… Le film a remporté le Grand prix Crossovers.

LES RASCALS - Jimmy Laporal-Trésor

Paris, 1984. Les Rascals, une bande de potes des quartiers, vont devenir la cible d’un groupe de skins ultra-violents, les Boneheads.

Avis : Après son court métrage remarqué, Soldat noir, Jimmy Laporal-Trésor passe au long. Il situe toujours son histoire dans les années 80 et continue d’explorer la violence, notamment celle de skinheads qui vont avoir dans leur ligne de mire une bande hétérogène de jeunes banlieusards qui ne sont pas non plus des tendres. Son œuvre percutante propose des séquences particulièrement haletantes et dénonce des comportements qui sont malheureusement toujours d’actualité.

MAD HEIDI - Johannes Hartmann, Sandro Klopfstein

Heidi est de retour… pour se venger. La petite fille des Alpes devenue adulte part en croisade dans une Suisse totalitaire contre un magnat du fromage mégalo.

Avis : C’est devant une version non seulement officieuse de Heidi que le spectateur se retrouve, mais devant le premier film de « Swissploitation » jamais réalisé. Si le long métrage prend son temps pour s’installer, la violence monte crescendo et la succession de morts, notamment ceux liés à un péril fromagers original, sont parfois bien jouissifs à découvrir. Il faut donc espérer que cette œuvre, financée en crowdfunding, fonctionne pour offrir une suite annoncée par un Heidi et Klara reviendront de bon augure. Avec en bonus Casper Van Dien formidable en président suisse.

MEGALOMANIAC - Karim Ouelhaj

Félix et Martha sont les enfants d’un terrible tueur en série belge, le Dépeceur de Mons. Si le premier s’accomplit en perpétuant l’œuvre du père, la seconde devra se résoudre à la violence après une agression sur son lieu de travail.

Avis : En partant du tragique fait divers du Dépeceur de Mons, un serial killer qui n’a jamais été trouvé, le réalisateur Karim Ouelhaj s’interroge sur la transmission du mal. En effet, c’est autour des deux enfants du tueur qu’il crée son film. Dans une œuvre horrifique particulièrement sombre, il mélange les genres et propose une réflexion vraiment intéressante sur la famille et la violence. L’œuvre, portée par son personnage principal formidablement incarné par Eline Schumacher, reste longtemps en mémoire.

Présentation du film par son réalisateur Karim Ouelhaj et par la productrice Florence Saâdi, suivi d’une session de questions-réponses :


PIGGY - Carlota Pereda

Une jeune fille en surpoids est harcelée sur son lieu de vacances. Lorsque celles qui la persécutent sont enlevées, elle se trouve face au dilemme de dénoncer ou non leur ravisseur et bourreau.

Avis : Une jeune fille harcelée voit les responsables disparaître et en connaît la raison. C’est la thématique centrale d’une œuvre s’interrogeant sur le bien et le mal. En effet, le spectateur, en suivant le personnage principal de près, remarquablement interprété par Laura Galán, se retrouve aussi confronté à cette question de moralité. Le film de Carlota Pereda présente parfaitement le mécanisme de harcèlement et la grossophobie quotidienne. En opposant ces vexations quotidiennes à un psychopathe, l’horreur n’est pas la même, mais le principe en est finalement identique. Le long métrage a reçu le Méliès d’argent du meilleur long métrage.

PLEASE BABY PLEASE - Amanda Kramer

Suze et Arthur sont les témoins d’un meurtre commis par un gang de blousons noirs. Tombés sous l’emprise de ces délinquants, ils vont remettre en question une sexualité longtemps réprimée. Arthur est particulièrement troublé par leur leader, un sosie androgyne de Marlon Brando.

Avis : C’est devant un film vraiment atypique que l’on se retrouve avec ce Please Baby Please d’Amanda Kramer qui livre un récit s’interrogeant sur le genre et la sexualité dans une mise en scène très théâtrale, amplifiée par une bande originale splendide. Dans cette œuvre singulière extrêmement clivante, les choix forts faits par la réalisatrice peuvent ne pas du tout emporter l’adhésion. Toutefois, cette plongée surprenante au sein d’un couple en plein questionnement est une véritable expérience cinématographique.

THE KILLER : A GIRL WHO DESERVES TO DIE - Choi Jae-hoon

Un légendaire tueur à gages à la retraite est obligé de reprendre du service pour sauver la fille de son meilleur ami, tombée aux mains de dangereux trafiquants d’enfants.

Avis : Bercé par le cinéma américain, le réalisateur coréen Choi Jae-hoon propose sa propre version de Taken. Il va ainsi mettre en scène un tueur à gages bien remonté après que l’adolescence dont il a temporairement la charge disparaît. Le spectateur va ainsi le suivre dans son enquête, alors que les corps s’amoncellent dans son sillage. On se retrouve donc devant un film d’action ponctué par de très nombreux affrontements spectaculaires, principalement au corps-à-corps et avec des armes blanches. L’œuvre n’en oublie pas moins d’évoquer sans complaisance la corruption et la prostitution des mineurs. Elle est à voir sans hésiter par tous les amateurs de ce type de récit.

UNICORN WARS - Alberto Vázquez

Au cœur de la Forêt Magique, l’ourson pacifiste Dodu est envoyé en mission pour exterminer les dernières licornes.

Avis : Après son premier long métrage extrêmement remarqué, Psiconautas, Alberto Vázquez fait une nouvelle proposition encore plus étonnante. En effet, des gentils oursons sont en guerre contre les licornes vivant dans la forêt jouxtant leur pays et le spectateur va suivre une escouade s’enfonçant dans celle-ci. L’œuvre est extrêmement violente, malgré ses couleurs chaleureuses et s’adresse à un public d’un certain âge. Extrêmement caustique, très gore, sans pitié, et bénéficiant d’une animation de toute beauté, le récit est particulièrement plaisant à découvrir.

V/H/S 99 - Johannes Roberts, Maggie Levin, Flying Lotus, Tyler MacIntyre, Vanessa Winter & Joseph Winter / Avec Verona Blue, Dashiell Derrickson, Tybee Diskin

Retour en 1999 avec une mise en bière arrosée, un groupe de riot girl enragées, une mortelle téléréalité, une fenêtre sur courbes fatales et une virée en enfer. Les producteurs de V/H/S 99 ont cette fois demandé à six maîtres de l’horreur d’imaginer des courts métrages dont l’action prend place en 1999, et qui soient à la fois drôles, terrifiants - et outrancièrement gore.

Avis : Quatrième opus de la saga des V/H/S, on retrouve tout ce qui en fait la qualité. Six réalisateurs proposent des courts métrages horrifiques ayant pour caractéristique de se dérouler en 99 et mettant en scène des personnages confrontés à de l’horreur. Les récits oscillent entre l’angoisse pure et la comédie bien saignante et font preuve d’imagination et d’inventivité. Si les segments sont un peu inégaux entre eux, leur diversité permet à chacun de se faire plaisir.

YOU WON’T BE ALONE - Goran Stolevski

Une jeune fille transformée en sorcière dispose du pouvoir de prendre l’apparence de n’importe quel être ou animal. Elle passe alors de corps en corps pour faire son expérience de la diversité des êtres vivants.

Avis : Dans le sous-genres de l’horreur, les films de sorcières ne sont pas si représentés que cela, surtout lorsqu’on veut leur apporter un traitement réaliste et parler avant tout de la femme. C’est la proposition de Goran Stolevski avec son You Won’t Be Alone qui raconte comment une sorcière peut grandir, apprendre ce qu’elle est et s’émanciper des règles qu’on veut lui imposer. Le réalisateur propose des séquences d’une grande beauté qui sont vraiment originales, alors que son personnage principal se glisse dans le corps de différents individus pour découvrir le sens de la vie et ce qu’elle veut devenir. Avec cette vision différente et féministe de la sorcière, c’est une œuvre vraiment intéressante qui est proposée.

ZALAVA - Arsalan Amiri

Dans un petit village kurde, en 1978, une jeune femme que l’on croit possédée est sur le point de subir un dangereux rituel exorciste. Un policier affronte la communauté pour tenter de sauver la victime.

Avis : Le réalisateur Arsalan Amiri offre un très beau film avec ce Zalava mettant en opposition un gendarme voulant aider les habitants d’un village où ces derniers déclarent être en prise avec un djinn. En suivant de près le protagoniste principal, formidablement joué par Navid Pourfaraj, et l’exorciste local, très bien incarné par Pouria Rahimi Sam, c’est une véritable opposition entre croyances locales et pragmatisme qui est faite. Le long métrage joue avec les codes de l’horreur, bénéficie d’une superbe mise en scène et d’une photographie de toute beauté.


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