Noël

Date : 23 / 12 / 2008 à 00h00

Bonjour !

Pour une fois, ce n’est pas Amalb’Eyrh qui parle, mais moi, son humble chroniqueur. Au travers de ces textes, il vous fait tantôt rire, sourire ou grincer des dents. Je lui prête ma plume, car là est ma place.
Mais ce jour, ou Noël approche, je lui demandé de me laisser mener mon verbe comme je l’entends. Rassurez-vous, vous le retrouverez la semaine prochaine…

Je ne vais pas vous parler du Noël religieux, car ce n’est pas le thème de ces lignes ; mais simplement du Noël humain, pour les chrétiens, les musulmans, les juifs, et tous les autres, croyants ou non. De ce Noël qui permet des trêves dans les combats, qui est à l’origine de merveilleux contes parlant de joie, d’amour, de pardon.

De ce Noël qui, que nous le voulions ou non, que le sentions ou non, œuvre au fond de nos cœurs pour nous poser La Question : "as-tu suffisamment d’amour en toi pour cesser de te regarder le nombril et aimer un peu l’autre". L’autre, ton voisin : celui qui n’a pas ta couleur de peau, qui n’a pas tes idées, qui n’a pas ta façon de voir les choses…
C’est le moment de comprendre qu’aimer l’autre, c’est se compléter soi-même, se réaliser dans sa plénitude de femme et d’homme, ne faire plus qu’un avec le cosmos, avec l’Univers, cet univers qu’ont si bien compris des êtres comme Gandhi, Martin Luther King, Sœur Emmanuelle, et dans une moindre mesure, mais quand même du fond de ses tripes, Gene Roddenberry.

Je sais, vous ne lisez pas ces chroniques pour vous croire à la messe avec un sermon sirupeux, mais tant pis ! J’avais envie de vous l’écrire, en ce temps de Noël, ce petit mot. Pour vous dire mon affection, à vous tous qui me lisez, que vous me connaissiez ou non.

Pour vous dire que vous avez tous en vous, quelques soient vos croyances, la capacité d’aimer et de rendre un autre heureux. Servez-vous en ! Que ce Noël soit pour vous l’occasion de donner un peu de bonheur à quelqu’un qui est trop seul, ou qui est trop aigri, ou qui est trop triste…
Voilà, j’ai fini. Je ne demande pas pardon à ceux que j’ai ennuyé, je leur dirai seulement que je regrette pour eux…

Je ne vais pas me coucher, non. Je vais penser à vous…

Et comme dirait Amalb’Eyrh :

Qapla’ (de nouilles !)