Pub-licité 2

NuqneH !

Comme vous devez le savoir (et que ceux qui ne le savent pas quittent cette chronique immédiatement se faire reconnecter ce pauvre neurone solitaire qui s’embête tout seul dans leur boîte crânienne notablement sinistrée), la planète Ferenginar, est le paradis - ou l’enfer - du commerce intense, inévitable, éternel, omniprésent, inéluctable, immanquable, je vous laisse trouver les autres qualificatifs par vous même (vous pouvez même les envoyer au site, qui me les fera parvenir pour une prochaine chronique)...

Je dus aller un jour sur ce funeste monde, et dès l’astroport, je fus accueilli par les gigantesques placards me vantèrent les merveilles des statomobiles "Schplouff", (Avec Schplouff, on n’a pas le temps de dire "ouf") ; des placements boursiers "Kekséxa" (Placez votre latinum sur Keksexa, votre portefeuille ne voudra plus que ça) ; ainsi que d’autres, toutes plus virulentes les unes que les autres...

Je pris un taxi pour me rendre à l’hôtel. Sur le dos du siège avant trônait une publicité pour les holotoradios "Yaduson" (Avec Yaduson, il y a du son - oui, elle est nulle, mais les pubs de ce genre ne sont-elles pas celles qui marchent le plus ?). Sur les appuis-bras, un autocollant annonçait fièrement que les couches-caleçons "Petite Navette" étaient les plus étanches, et les plus absorbantes : 150 litres à l’heure (!).

Dans ma chambre, la brosse à dents annonçait qu’elle était bien plus efficace avec le dentifrice "Croblanc" (Celui adopté par la FIVA - Fédération Intergalactique des Vampires Assoiffés (pardon Associés)). A chaque passage, le savon laissait sur la peau pendant trois minutes l’avertissement que la crème Vinéa (inventée par une certaine Yoko Tsuno, les fans de BD apprécieront) mettait la peau lisse sur les dents.

Lorsque je me couchai, dès que j’eus éteint, des messages lumineux furent projetés sur le plafond, ou les murs, selon que j’étais sur le dos, ou couché sur le côté. On me prévenait que les oreillers "Doussesgourdes" étaient les écrins les plus luxueux pour des oreilles bien nées, puis que les couettes "Sheilaméyeure" vous faisaient dormir sous un manteau des richesses infinies.

Dans les toilettes, le papier hygiénique était couvert de slogans expliquant les mérites de toutes sortes de produits, des navettes spatiales aux aiguiseurs de dents, des holosuites coquines aux micro-téléporteurs de poche. La chasse d’eau fonctionnait sur l’air bien connu de "Trill Couleurs" enlève les taches, pas les couleurs ! Le robinet laissait échapper des cris exigeant le savon "Puplus" et la porte murmurait en coulissant que les "Allègres Transports Verticaux de la Cybernétique de Cyrius" (les ascenseurs qui ont des hauts et des bas), étaient les meilleurs ! (Merci à Douglas Adams).

A la fin, hébété, incapable de penser par moi-même, ruiné d’avoir acheté tout ce qui ne me servirait jamais à rien, je rentrai sur Qo’noS et me couchai, non sans avoir au préalable obstrué tous les orifices corporels personnels susceptibles de laisser entrer la moindre réclame !

Et comme disait Khaless : "Qu’on leur greffe à l’intérieur des paupières de la pub pour la Chronique d’Amalb’Eyrh !"

Qapla’

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