Tout est relatif

Date : 11 / 06 / 2006 à 00h00

NuqneH !


Ah, les combats épiques au sein du cosmos, écrins du courage et de la gloire !

Ah, les heures passées dans le fauteuil de commandement de son Vor’cha à la poursuite d’ennemis sans honneur !
Ah, les blessures reçues pour l’Empire !

Oh, les bobos qui font mal, ayayayayaï !...

Après avoir reçu un tir de fouet neuronique en plein dans la jambe, j’ai dû rester pendant un mois à l’hôpital impérial de Qo’Nos, à souffrir le martyre. Je me plaignais sans cesse que les infirmières n’étaient pas tout le temps à ma disposition, à mes petits soins, et s’occupaient aussi des autres malades. Que l’on ne me venait pas suffisamment voir. Que je souffrais et que cela était intolérable dans un empire si technologiquement avancé que le nôtre.

Bref, j’étais imbuvable...

Lorsque j’ai pu commencer à marcher, je me suis lancé à travers de service, bien décidé à me venger, à pourrir la vie de ce personnel qui ne m’avait pas mis au dessus des autres malades, moi Amalb’Eyrh, fils de Beuarg’h le Gland... pardon, le Grand.

J’ai découvert une chambre où il y avait infirmière en train de soigner un jeune pécore, qui au milieu de ses bandages et de ses tuyaux, souriait, plaisantait. Lorsqu’elle sortit, elle me lança, hargneuse : "Vous devriez en prendre de la graine, lui, au moins, il est gentil et agréable !". Je la fusillai du regard puis entrai dans la chambre.

Le type, un Klingon au visage viril mais ravagé par la douleur, était en effet souriant, presque gai. Je lui demandai qui il était et me raconta qu’il était lui aussi un guerrier valeureux de l’Empire et qu’il avait perdu son vaisseau en sauvant un convoi de civils Klingon attaqués par des pirates d’Orion. Il avait perdu les deux poumons, les intestins et les reins. De plus, il ne supportait aucun des analgésiques existants. Mais il savait qu’il y avait dans l’hôpital des blessés bien plus à plaindre que lui, entre autre un certain Amalb’Eyrh, fils de Beuarg’h qu’il ne connaissait pas, et il prenait donc sa souffrance avec courage, même si parfois il en avait assez et se révoltait. Mais il tenait le coup, pour ses amis, pour lui-même...

Je suis retourné dans ma chambre et n’ai plus ennuyé le personnel de tout mon séjour.

J’avais trop honte...

Et comme disait Khaless : "Qu’on leur greffe les cornes de Goldorak !"

Qapla’


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