Django Unchained : La critique
SYNOPSIS
Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs.
Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves…
Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche… Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie…
NOTRE AVIS
Un western spaghetti à la sauce Tarantino, ça fait "un peu bolognaise". Une vraie boucherie !
Sanguinolent et caricatural à souhait !
On est évidemment dans le plus pur style Tarantino, mais la révérence est manifeste. Tarantino voulait depuis longtemps rendre hommage "à ses maîtres" dont l’un des principaux est définitivement Sergio Leone.
Le réalisateur se fait indéniablement plaisir et la bonne nouvelle c’est qu’il nous entraîne à sa suite avec brio. Tarantino explique s’être décidé à se lancer dans ce western au Japon lors de la promotion d’Inglourious Basterds. Le goût prononcé des nippons pour le western spaghetti a déclenché chez notre furieux cinéaste un appétit décuplé pour le genre. Il s’est livré à une véritable orgie de DVDs avant de se lancer dans l’écriture de son projet.
En excellent professionnel, il respecte tous les codes, sans se départir de sa singularité. Un Tarantino est inévitablement estampillé "Humour et Action".
Il s’entoure comme à son habitude d’un casting époustouflant et si l’on est attentif on découvre des caméos très sympathiques. Comment qualifier la distribution donc, si ce n’est de "formidable".
La musique est comme à son habitude, empruntée. La bande originale est fort plaisante aux oreilles, et rend évidemment hommage au plus célèbre compositeur du genre Ennio Morricone. Ainsi qu’à Luis Enriquez Bacalov qui avait signé la musique du Django de Sergio Corbucci (1967) avec Franco Nero qui fait lui même une apparition.
L’image est soignée et la lumière... lumineuse.
Désolée, mais c’est le type de film qui donne envie d’être ironique. C’est violent certes sur la forme et peut être choquant aussi dans le fond, mais le côté jubilatoire l’emporte vite sur le plus pénible.
2 h 44 de pur délice, indécent, je le reconnais, mais trop bon ! Et de fait pas du tout trop long...
Raisonnablement, un feu orange laisserait à chacun le loisir de se faire une idée en mettant en garde les "âmes sensibles"... mais comment résister ?
Comment dire ? Faut pas manquer ça !
BANDE ANNONCE
FICHE TECHNIQUE
Durée du film : 2 h 44
Date de sortie : 16 janvier 2013
Titre original : Django Unchained
Réalisateur, scénariste : Quentin Tarantino
Acteurs : Jamie Foxx, Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio
Directeur photo : Robert Richardson
Décors : Leslie A. Pope
Costumes : Sharen Davis
Montage musical : Robb Boyd
Producteur : Sony Pictures, The Weinstein Company
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
LIENS
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PORTFOLIO
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