Resident Evil - Retribution : La critique

Date : 23 / 09 / 2012 à 20h20
Sources :

Source : Unification France


SYNOPSIS



Le terrifiant virus mis au point par Umbrella Corporation continue à faire des ravages partout sur terre, transformant les populations en légions de morts-vivants affamés de chair humaine.

Alice (Milla Jovovich), l’ultime espoir de notre espèce, s’éveille au cœur du plus secret des complexes industriels d’Umbrella. Au gré de son exploration à haut risque et de ses découvertes, les zones d’ombre de sa vie s’éclairent… Plus que jamais, Alice continue à traquer les responsables de l’atroce infection. De Tokyo à New York, de Washington à Moscou, elle les pourchasse jusqu’à la révélation explosive qui va remettre en cause toutes ses certitudes. Avec l’aide de nouveaux alliés et d’anciens amis, Alice va devoir se battre pour survivre dans un monde hostile, au bord du néant. Le compte à rebours a commencé…



NOTRE AVIS


On prend les mêmes et on recommence.
Car il faut bien le reconnaitre, il n’y a rien de bien nouveau dans ce nouvel opus de la saga cinématographique Resident Evil. On retrouve Milla Jovovich pour incarner Alice pour la quatrième fois sous la direction de son mari, le réalisateur Paul W.S. Anderson, Alexander Witt ayant dirigé Resident Evil - Apocalypse en 2004.

Le concept du film est archi connu : inspiré de la franchise de jeux vidéos du même nom, nous suivons Alice seul espoir de notre espèce, qui parcourt le vaste monde à la recherche de survivants.

Quand je dis rien de nouveau, c’est que Resident Evil - Retribution reprend très exactement là où s’était arrêté Resident Evil - Afterlife : sur le pont de l’Arcadia, navire supposé transporter des survivants et qui se révélait être un piège de l’Umbrella Corporation. La scène post-générique voyait des hélicoptères et des forces d’intervention menées par Jill Valentine fondre sur l’Arcadia avec pour toute consigne l’anéantissement.

Resident Evil - Retribution suit ainsi la trame narrative de Resident Evil - Afterlife mais pas seulement. Il reprend également tout ce qu’on a pu reprocher au quatrième opus : grosses invraisemblances dans un scénario qui tiendrait sur un timbre poste, des situations invraisemblables en pagaille. Mesdames, vous me direz si, comme l’héroïne, vous arrivez à enfiler une tenue ultra moulante en latex, limite tendance SM, avec une soixantaine de fermetures, en moins d’une minute sans défaire ni votre brushing ni votre maquillage :p
Même la 3D est décevante, si elle reste de bonne qualité, elle est clairement sous-utilisée dans cet opus. On a moins l’impression de prendre les armes volantes dans la tronche que dans Resident Evil - Afterlife... Pareil pour les zombies et autres lickers (qui ont clairement grandis pour atteindre une taille gigantesque).

Néanmoins, tout n’est pas à jeter dans ce film. Paul W.S. Anderson l’a dit, la franchise est inspirée de celle des jeux vidéos tout en développant des intrigues et des personnages originaux. Le personnage d’Alice en est le plus bel exemple puisque inexistant dans la version sur consoles. Les fans de Milla seront ravis de la retrouver dans 99 % des scènes. C’est certes l’héroïne mais ça ne permet pas aux personnages secondaires de s’exprimer et de prendre de l’ampleur.

On accueille Li Bingbing (Le Royaume Interdit), nouvelle venue qui donne vie à Ada Wong. Très à l’aise dans les scènes d’action, pas facile en robe rouge moulante et talons aiguilles, l’actrice chinoise n’est pas en reste aux côtés de l’actrice principale. Nouvelle également, et appelée à revenir, la jeune Aryana Engineer (11 ans) dont c’est seulement le deuxième rôle à l’écran. Une bonne prestation cantonnée, scénario oblige, au rôle de petite fille apeurée.

Les retours de personnages que l’on croyait définitivement occis sont nombreux. Rain Ocampo (Michelle Rodriguez), Jill Valentine (Sienna Guillory), Carlos Olivera (Oded Fehr), Albert Weskers (Shawn Roberts), James ’One’ Shade (Colin Salmon) et Luther West (Boris Kodjoe). On passera assez rapidement sur le retour des hommes de la bande car si leur rôle est d’importance dans l’histoire et la survie d’Alice, on les voit finalement assez peu.
Les deux retours féminins sont en demi-teinte : Michelle Rodriguez est impériale dans les deux rôles (antagonistes) qu’elle incarne et on apprécie son retour. Constat plus nuancé pour Sienna Guillory dont le personnage ressemble plus à un robot qu’autre chose. Certes elle n’est plus elle-même et contrôlée par l’Umbrella Corp mais sa prestation aurait pu être plus fine. L’explication de leurs retours se tient même si les explications sont un peu succinctes.

Passons maintenant aux vrais points positifs de ce film (si, si, il y en a).
Les scènes de combat sont très bien chorégraphiées. Plus de combats en face à face... Les combats finaux sont dantesques et on se demande comment chacun tient encore debout.

Le début du film est original et on remercie le réalisateur d’avoir inséré un résumé des épisodes précédents (mais celui-ci est plus détaillé). Ainsi le film n’est pas réservé seulement aux accros de la franchise, il peut se voir de façon "autonome" (ce que cherchait le réalisateur).

Les décors sont bluffants de réalisme et la manière dont Alice va « de Tokyo à New York, de Washington à Moscou » (dixit le synopsis) est originale et complètement en phase avec un jeu vidéo. Tout comme dans le jeu, au fur et à mesure qu’elle avance, elle a accès à des armes toujours plus puissantes (avec un stock illimité de balles, une des nombreuses invraisemblances que je relevais plus haut).

La fin est, à l’image de ce que l’on a pu voir dans celle de The Avengers, une introduction au sixième opus qui ne manquera pas d’exister. Car même si la franchise s’essouffle, Paul W.S. Anderson & Co doivent terminer l’histoire... Et il faudra un scénario en béton armé pour mettre en images ce que promet la dernière scène de Resident Evil - Retribution.

Somme toute, Resident Evil - Retribution est un bon film pop-corn qui enchaîne les scènes d’action à un rythme effréné mais qui s’est vraiment éloigné du jeu vidéo dont il s’est inspiré (ni big boss ni chiens zombies à combattre).

BANDE ANNONCE




FICHE TECHNIQUE




- Durée du film : 1 h 35
- Titre original : Resident Evil : Retribution
- Date de sortie : 26 septembre 2012
- Réalisateur : Paul W.S. Anderson
- Scénariste : Paul W.S. Anderson
- Interprètes : Milla Jovovich, Michelle Rodriguez, Kevin Durand, Sienna Guillory, Shawn Roberts, Aryana Engineer, Colin Salmon, Johann Urb, Boris Kodjoe et Li Bingbing
- Directeurs photo : Vern Nobles et Michael Galbraith
- Musique : Tomandy
- Décors : Kevin Phipps
- Costumes : Wendy Partridge
- Producteurs : Jeremy Bolt, Paul W.S. Anderson, Robert Kulzer, Don Carmody et Samuel Hadida
- Distributeur : Metropolitan Filmexport

LIENS



- Lien vers site officiel du film
- Lien vers fiche allociné.fr
- Lien vers fiche imdb.fr
- Lien vers rubrique Unification

PORTFOLIO



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