Mentalist Review saison 4 : Episode 7 - Machiavelic Jane fait remonter l’audience (spoilers)

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Blinking red light
Ecrit par Ken Woodruff, réalisé par Simon Baker

Un nouveau tueur en série fait son apparition. Tandis que le CBI enquête, Jane fait la connaissance d’un blogueur que le dit tueur fascine.

L’histoire est plutôt forte. La confrontation entre Jane et ce blogueur obsédé par un tueur en série, qui lui renvoie dans un premier temps sa propre image de monomaniaque est remarquablement mise en scène par un Simon Baker, définitivement investi par son personnage.

Plus intuitif que jamais, Patrick trouve le bonhomme malsain et finit pas se convaincre qu’il est l’auteur des meurtres. Mais son enquête est contrariée par l’interférence des médias, et le peu de crédit que lui accorde sa hiérarchie.
La volonté acharnée d’une de ses vieilles connaissances, la journaliste Karen Cross, de le faire participer à son émission et le harcèle en souvenir du bon vieux temps, va donner à Jane une idée machiavélique qui fait froid dans le dos.

Jane a affaire à forte partie et ne parvient pas à confondre l’assassin avant que le FBI reprenne l’enquête. Dans l’incapacité d’arrêter le criminel par des moyens légaux, il va l’inciter à se condamner lui-même à mort … en le poussant à dénigrer en public son ennemi intime, John le Rouge, qu’il est certain pour sa part de ne pas avoir tué.

Jane fait d’une pierre deux coups. Il vérifie sa théorie en forçant John le Rouge à confirmer qu’il est encore en vie. Et il se débarrasse à moindre frais d’un tueur en série en le faisant exécuter par un autre psychopathe. C’est troublant.

Qui manipule qui à ce stade de l’intrigue ? Le danger de voir Jane se transformer en implacable justicier, prêt à tuer un tueur, est démultiplié par la frayeur de le voir devenir lui-même un dangereux psychopathe, utilisant une arme bien cruelle.
Un assassin par procuration, notre Jane ?

Jusqu’à quel point peut l’amener John le Rouge ? Dont on ne sait pas vraiment s’il s’est fait piégé ou si, après tout, il ne l’a pas plus ou moins poussé dans cette direction. Une envie de bosser en tandem ?

Car si on se remémore le message de Timothy Carter, supposé John le Rouge, dans son face à face avec Jane au cours du bouleversant final de la saison 3, il est bien question pour le tueur de prendre sa retraite … Et commencer à se rendre utile …
Ce retour au devant de la scène est-il uniquement le fait de la macabre manipulation du consultant en colère ? Ou cette terrifiante invocation lui a-t-elle été indiciblement suggérée ?
En tous cas la froide détermination avec laquelle Patrick a joué ce coup-là, a de quoi faire frémir.

La réalisation de Simon Baker, très inspirée selon son partenaire Michael Rady (Luther Wainwright), a fait dire à Bruno Heller que cet épisode était « le meilleur qu’ils aient fait jusqu’ici », a révélé Baker dans une récente interview à Collider. Qui oserait le contredire ?
Les téléspectateurs américains lui ont en tous cas donné raison en se trouvant bien plus nombreux que ces dernières semaines devant leur petit écran.

« Machiavelic Jane » a fait remonter l’audience au dessus des 13,5 millions qu’avait réunis le premier épisode de la saison. (13,66M, pour être précis) selon les chiffres médiamétrie, relayés par The Mentalist Hypnoweb dont les membres s’amusent à pronostiquer chaque semaine la côte. Toujours optimistes, les fans sont confiants dans le succès de leur série préférée et n’ont jamais douté que le retour en force de John Le Rouge allait rebooster les audiences.

A la vision de cet épisode qui en somme participe à la réinitialisation permanente de l’intrigue, on ne peut que féliciter Heller et son équipe pour sa stratégie scénaristique.

Même si à l’intérieur de chaque épisode on est assez peu surpris par les rebondissements, globalement on est scotchés par l’évolution des personnages, et on attend avec impatience de voir où tout cela va mener notre charmant consultant, qui noircit ici de bien sévère façon.

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