Star Trek - Strange New Worlds : Les nouveaux Christine Chapel et Dr M’Benga de la série

Alors que Star Trek - Strange New Worlds débarquera le 5 mai aux USA sur Paramount+, Trek Movie - dans le cadre d’interview avec d’autres médias - continue de rencontrer les membres de l’Enterprise de la série Trek qui portera à nouveau la marque du super-showrunner Alex Kurtzman.

Après Rebecca Romijn, après Anson Mount, après Ethan Peck, c’est au tour de Jess Bush et Babs Olusanmokun d’évoquer leurs incarnation de l’infirmière Christine Chapel et du Dr M’Benga pour la prochaine série.

Jess, avez-vous étudié pour le rôle, y compris le flirt Spock/Chapel ?

Oui, j’ai vraiment étudié le sujet. J’ai lu tout ce que je pouvais sur Majel [Barrett Roddenberry] et Chapel. Et évidemment, la relation avec Spock est une partie importante de son portrait dans TOS. Donc oui, j’ai regardé un tas de TOS. J’ai fait beaucoup de lecture.

Jess, l’une des surprises est que Chapel est un peu comme un tout nouveau personnage. Comment voyez-vous la Chapel de Strange New Worlds par rapport au personnage de TOS, à la fois ce qui est identique et ce qui est différent ?

Lorsque j’ai regardé la performance de Majel, ce que j’ai le plus distillé et ce que j’ai retenu, c’est sa franchise, son humour et son esprit. Mais ces choses n’étaient que des petites graines. Dans la renaissance de 2021, il y a tellement plus en elle. Chapel dans TOS, toute son intrigue était liée à la personne qu’elle convoitait. C’était un aspect important de sa personnalité.

C’est différent cette fois-ci. Elle a cette soif de vivre et cette nature espiègle et malicieuse que j’aime incarner. Et elle a traversé des épreuves, en fait. Akiva [Goldsman] et Henry [Alonso Meyer] ont été formidables dans le sens où, avant le début de la saison 1, nous nous sommes assis et nous avons discuté de ce qu’elle allait être. Ils avaient des idées, mais ils m’ont aussi donné la possibilité de les explorer. Et nous avons parlé de ce que pourrait être son histoire. Sa vie en dehors de Starfleet n’a pas vraiment été explorée. Oui, je pense qu’elle est faillible, qu’elle est rude et tumultueuse et qu’elle est vraiment curieuse des autres, de leur expression honnête et de la faire ressortir, ce qui, à mon avis, est un aspect vraiment cool, réfléchi et gentil d’elle que je trouve nouveau.

Star Trek est une série que les familles peuvent regarder ensemble, y compris les enfants qui admirent vos personnages. Qu’est-ce qui est le plus excitant dans le fait de voir comment ces personnages vont aider les jeunes générations à trouver ce qu’ils veulent aimer dans Trek ?

Jess Bush : C’est un énorme privilège en tant qu’artiste de pouvoir contribuer à Star Trek. Il a toujours eu un impact culturel très fort. C’est évident et tout et cela signifie tellement pour tant de gens. Et les gens qui font Star Trek ont toujours été très attentifs à ce pouvoir qu’ils détiennent. Donc, en tant qu’artiste, l’objectif est d’être invité à participer à ce processus et de pouvoir utiliser sa voix, son cœur et sa passion pour exercer une influence positive et toucher la jeune génération. Pour moi, personnellement, on ne peut pas demander plus. C’est une énorme responsabilité et un énorme privilège.

Nous voyons comment M’Benga et Chapel commencent à se connaître et il l’appelle même sa "préférée". Quel genre d’historique vous a-t-on donné sur leur relation ?

Babs Olusanmokun : Nous nous connaissons depuis un certain temps. Et ils ont vécu quelques aventures ensemble. Mais je ne veux pas préciser quelles sont ces aventures comme vous le savez, car cela pourrait être un spoiler. Mais il y a définitivement une histoire de respect pour le travail de l’autre, pour l’engagement, pour avoir passé du temps ensemble dans des circonstances plus difficiles. Et cela influence leur relation. C’est donc d’un point de vue familial plus profond qu’il dit "Tu es ma préférée".

Star Trek a beaucoup de jargon médical spécifique et d’outils médicaux uniques. Avez-vous observé d’autres médecins de Star Trek pour vous préparer à travailler à l’infirmerie ?

Babs Olusanmokun : J’ai regardé, bien sûr, TOS. Et j’ai regardé une autre série et j’en suis resté là. Parce que vous ne voulez pas faire ce que tout le monde a fait. Vous ne voulez pas avoir trop d’influences, pour ainsi dire. J’ai juste essayé de créer quelque chose de nouveau et de différent, quelque chose dans lequel je puisse apporter mes qualités, quelles qu’elles soient.

Babs, vous êtes dans votre personnage depuis un certain temps maintenant. Quelle est la part de vous, l’acteur, dans M’Benga ?

Je dirais que sa chaleur est quelque chose qui vient de moi. Je suis probablement un peu plus brusque avec mon langage par moments, mais j’y travaille. C’est un type formidable et je pense que je le suis aussi. Tout ce que nous avons vraiment, c’est le soi que nous pouvons y apporter. Bien sûr, nous ne sommes pas exactement nos personnages. Mais nos qualités et la façon dont nous utilisons nos qualités pour nous engager dans ce que le personnage est sur le papier est ce que le personnage devient ensuite. C’est la performance. Qu’il soit fort, ou vulnérable, ou la fragilité qu’il peut apporter, ou la noblesse qu’il peut apporter à certains moments. Et ces choix quand il décide de l’apporter ou de ne pas l’apporter. Ce sont des qualités que l’acteur doit avoir. Et leur engagement dans un texte écrit est ce qui vous donne ce que vous voyez ensuite à l’écran.

L’une des choses auxquelles Chapel et M’Benga sont confrontés est de se heurter aux règles et aux directives de la Fédération. La question que je vous pose à tous les deux est la suivante : pensez-vous que les règles sont parfois une nécessité pour protéger l’humanité du danger qu’elle court ?

Jess Bush : En tant que personnage, Chapel croit que les règles sont des lignes directrices, et que les gens passent avant tout. Il faut faire attention aux circonstances d’une situation et ne pas être aveuglée par les règles. Je pense donc qu’il y a définitivement un respect pour les règles et les règlements et qu’ils sont là pour une raison, mais c’est un cadre à partir duquel on peut ensuite prendre des décisions.

Babs Olusanmokun : Je suis tout à fait d’accord. Les gens écrivent des règles et bien sûr, les gens ne sont pas infaillibles. Par conséquent, les règles qui sont créées doivent parfois être retirées et remises en question dans certaines circonstances. Donc, oui, les règles ne sont pas quelque chose par lequel nous devrions vivre et mourir.

En jouant des professionnels de santé dans la série, quel effet cela a-t-il de produire une série pendant la COVID ?

Jess Bush : [rires] Oui, c’était étrange. C’est toujours étrange.

Babs Olusanmokun : Tout d’abord, avec tout ce qui se passait, nous étions vraiment dans un cocon. Cela a définitivement donné du poids. Et dans au moins un épisode, nous avons abordé quelque chose comme ça. Il nous dit que nous devons être respectueux de ce qui se passe et que nous devons vraiment nous ressaisir et faire ce qu’il y a de mieux pour tout le monde autour de nous. Nous devons être attentifs. Nous sommes des soignants, à l’infirmerie. C’était certainement un facteur, pour moi en tout cas.

Les séries Star Trek peuvent durer jusqu’à sept saisons. Dans quelle mesure cela est-il excitant et intimidant pour vous ?

Jess Bush : Oh, je pense que c’est bien. La perspective de cela est incroyable : "Wow, je pourrais être avec ce personnage pendant si longtemps. Je pourrais développer ces relations pendant une partie vraiment importante de ma vie". Cette perspective est vraiment excitante pour moi, en tout cas.

Babs Olusanmokun : C’est une chose spéciale, sans aucun doute, de faire partie de cet héritage attachant. Et donc c’est un travail d’acteur, mais très vite vous réalisez que cela signifie plus que, à cause de combien de personnes sont tellement investies dans ce travail et dans cette série et toutes les séries à travers les années. Nous avons donc un défi à relever. Sept saisons ? Six saisons ? Cela semble merveilleux, mais nous voulons être capables de donner des épisodes et des saisons dignes de ce nom. Et faire en sorte que ça ait du sens pour les gens. Nous ne voulons pas simplement pointer tous les jours. Nous voulons que ce soit aussi vrai, aussi significatif et aussi puissant que possible pour ceux qui s’y engagent.

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