V-Wars : La critique du tome 1

Date : 30 / 01 / 2020 à 07h45
Sources :

Unification France


V-Wars
Tome 1 : La reine pourpre

  • Scénario : Jonathan Maberry
  • Dessin : Alan Robinson
  • Couleurs : Jay Fotos
  • Série : V-Wars
  • Editeur : Graph Zeppelin
  • Date de sortie : 10 décembre 2019
  • Nombre de pages : 124
  • ISBN : 978-2490357192
  • Format : 26,5 x 17,5 cm
  • Prix : 17.00 €

Sous l’effet du réchauffement climatique, les glaces polaires libèrent un virus emprisonné depuis des millénaires. La mutation génétique qu’il entraîne transforme les malades en vampires. Face à cette nouvelle menace, la réflexion des humains non-infectés est brouillée par des conflits idéologiques. Mais suite à un attentat revendiqué par une cellule terroriste vampire, la guerre est déclarée et une chose parait certaine : le sang va couler à flots !

Décryptage

La guerre fait rage entre les humains (les beats) et les vampires (les bloods). Le Dr Luther Swann, spécialiste du folklore entourant les vampires, se retrouve propulsé conseiller présidentiel puis enrôlé dans l’équipe V8, un groupe militaire intervenant sur les cas les plus délicats. A l’origine de cette mutation, un virus (I1V1) libéré des glaces, résultante du réchauffement climatique. De son côté, Yuki Nitobe, jeune journaliste essaye de donner la parole aux vampires pour qu’ils puissent proposer leur vision de l’Histoire.

Sous couvert de guerre entre les humains et les vampires, V-Wars traite dans un tout premier temps d’écologie, de réchauffement climatique qui pourrait voir immerger des virus oubliés depuis des centaines de milliers d’années et face auxquels la race humaine serait bien impuissante. L’autre sujet prédominant est la division de la société. Que l’on parle de minorités, de race, de religion, d’orientation sexuelle, ou ici d’humains opposés aux vampires, c’est un problème de division, de 2 parties qui ne peuvent ou ne veulent s’entendre.

Les religions, les races les orientations sexuelles sont les grands sujets de société qui séparent les peuples depuis la nuit des temps, et les auteurs utilisent les vampires comme allégories de notre société. Incompréhension, peur de la différence, intolérance, extrémisme, intégrisme et plus simplement droits humains bafoués, sont au cœur de ce récit. Chaque camp ayant la certitude de détenir LA vérité, SA vérité et finalement on se rend compte que la limite entre les bons et les méchants, les monstres et les humains, est de plus en plus difficile à définir tellement les humains peuvent aussi vite devenir des monstres. Et bien évidemment pour couronner le tout, on y parle aussi de intérêts des hautes instances qu’un conflit perdure dans le temps. Les interrogations sur ce qui est bien ou mal sont au cœur du récit.

Contrairement à la série, la bd (qui a été publiée pour la première fois aux USA en 2014) nous plonge immédiatement dans le conflit, là où la série prend le temps d’expliquer la genèse de l’épidémie et les relations entre les 2 protagonistes principaux. A savoir que tout ce petit monde est une adaptation du roman de Jonathan Maberry (Ils nous chassent) sorti en 2012 aux USA et publié chez nous depuis fin janvier chez Graph Zeppelin. La BD très colorée, est violente, gore, engagée. Le traitement n’est pas vraiment subtil, mais les sujets universels abordés sont importants et résonnent chez tout le monde, et le tout en fait une BD intéressante, bon complément à la série Netflix.


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