Enormous : La critique du tome 2

Date : 05 / 11 / 2017 à 09h30
Sources :

Unification France


Enormous
Tome 2

Auteurs : Tim Daniel, Mehdi Cheggour
Collection : Label 619
Format : 18 x 26,7 cm
Pagination : 168 pages
Sortie : 18/08 /2017
Prix : 15,90 €
ISBN : 979-10-335-0453-5

Au coeur d’une crise alimentaire et énergétique planétaire, un cataclysme écologique a donné naissance à d’immenses bêtes comme on n’en a jamais vues. Détrônée du sommet de la chaîne alimentaire, l’humanité se bat pour survivre.
Abandonnant la ville dévastée de Phoenix, Ellen Grace et d’autres survivants se rendent dans le désert de Sonora pour retrouver un silo de missile Titan II et un peu de sécurité. Mais dans ce monde dominé par les monstres, l’homme reste l’animal le plus dangereux de tous…

Décryptage
C’est une situation sans précédent que vivent les humains, un cauchemar peuplé de bêtes géantes, fruit d’un cataclysme écologique qui a déjà dévasté Phoenix. Fuyant la ville pour chercher un asile au sein du silo de missile Titan II, Ellen et quelques autres survivants vont traverser de dangereux territoires ou le prédateur le plus dangereux n’est pas forcément le monstre auquel on pense. Dehors, c’est l’anarchie et le chaos, la loi du plus fort.

A la manière des films de monstres japonais comme Godzilla, on se retrouve ici face à des monstruosités fruits de l’inconscience de l’Homme, qui surgissent de terre et qui se déchaînent contre l’Humanité. Comme dans toute œuvre post-apocalyptique, même si au départ, l’intérêt vient du monstre envahisseur, très rapidement celui-ci passe au second plan et le récit s’intéresse à la condition extrême post-apocalyptique qui fait ressortir toute la noirceur de l’être humain.

En manque de repères, sans règles ni limites, l’Homme n’a plus aucune morale. A croire que l’homme est tout le temps à la frontière de redevenir l’animal qu’il est au fond de lui et que c’est une société (même à la dérive) bien structurée avec des règles et des lois, une autorité qui l’empêche de sombrer et de retomber dans ses plus bas instincts animaux.

Sans être véritablement original, le récit est intéressant sur les messages écologiques et humanistes qu’il souhaite transmettre. Les auteurs s’attachent ici plus à la psychologie des personnages, ce second tome est en cela meilleur que le premier. Toujours aussi énormes, les monstres sont de plus en plus inquiétants. C’est très sombre et très rythmé, les dessins sont très réalistes, mais ce style photo-réaliste très réussi a tendance à figer un peu trop les situations mais ils plongent véritablement le lecteur dans l’action et en plein apocalypse.

Hommage au kaijū eiga et aux films et série post-apocalyptique, cet Enormous nous change un peu des zombies dans un environnement plus acidulé et un brin mystique. A voir dans quoi va nous plonger la suite.


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