Blood Red Lake : La critique

Date : 11 / 12 / 2016 à 09h45
Sources :

Unification France


Blood Red Lake

  • Scénario : Christophe Bec
  • Dessin : Renato Arlem
  • Editeur : Glénat
  • Collection : Flesh & Bones
  • Genres : Thriller/Policier
  • Date de sortie : 12 octobre 2016
  • Nombre de pages : 128
  • ISBN : 9782344010082
  • Format : 168 x 244 mm
  • Fasconage : souple
  • Prix : 14.95 €

Découvrez les premières planches

Un road movie tonique et sanglant...

Danny et Nathan sont aux anges. Ils sont en route pour la méga-fête de l’année et, cerise sur le gâteau, ils vont parcourir 1300 kilomètres en compagnie de la plus jolie fille du lycée et de sa copine. Une vraie aubaine pour les deux ados les plus ringards du lycée ! Sauf que d’horribles parasites vont s’inviter au voyage et venir gâcher la fête. Les réjouissances ne vont pas tarder à se transformer en massacre...

Christophe Bec et Renato Arlem nous emmènent dans un road trip gore, entre slasher et teen movie, rappelant l’esprit de The Faculty.

Décryptage
C’est la fin de l’année scolaire et Danny et Nathan, 2 garçons insignifiants se rendent avec Jenny et Molly, les plus belles filles du lycée, à une fête à plus de 900 miles de là. A bord de la voiture qu’ils partagent, la route entre Cheyenne et Lake Tahoe sera longue et pas de tout repos. Au détour d’une pompe à essence, leur virée va tourner au cauchemar.

Effectivement, nous sommes là à la croisée des genres, entre le road movie pour le départ, le film fantastique pour le parasite et la fin, le teen movie pour les gosses et leurs histoires, les bikinis et le reste et enfin le film d’horreur gore pour tout le sang versé. Parce que du sang il y aura ainsi que pas mal de sexe dans cette histoire assez bien maitrisée qui prend une tournure inattendue qui pourrait laisser perplexe mais qui entraine l’histoire vers autre chose que le simple slasher.

C’est plutôt classique et c’est assumé, 2 loosers qui accompagnent 2 bimbos à la fête de l’année dans un road movie sanglant. Les codes du genre sont respectés, c’est plutôt moderne même. Bien fichu, une lecture très agréable aux multiples genres qui se déclinent sur les différentes parties. On pourrait reprocher aux héros d’avoir vite oublié les événements terribles du début pour se plonger enfin dans cette fête, mais que doit-on attendre de cette même génération qui ne pense effectivement qu’à s’amuser ?

Le dessin, en noir & blanc, est plutôt sympathique, avec des planches cadrées comme un film ciné, sert à merveille cette histoire de série B efficace avec une couverture sublime (et racoleuse) qui est un bel hommage à Jason de Vendredi 13. Mais les références et les hommages sont nombreux et amusants à relever. Ce nouveau volet tient parfaitement sa place, sans rougir, dans les histoires toutes différentes de l’excellente collection Flesh & Bones.


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