L’homme de l’année tome 08. -44 : La critique

Date : 07 / 05 / 2015 à 09h40
Sources :

Unification France


L’homme de l’année : -44
L’homme qui voulut venger César

  • Editeur : Éditions Delcourt
  • Scénario : Sébastien LATOUR
  • Dessin : Tommaso BENNATO
  • Couleurs : Michele NUCERA
  • Date de sortie : 18 février 2015
  • Format : 31,6 x 23,6 cm
  • Nombre de pages : 56
  • ISBN : 978-2-7560-5158-1
  • Prix : 15.50 €

Rome, 44 avant J.-C.. La République est en train de vivre ses derniers jours. Jules César est mort ce matin, poignardé par une meute de sénateurs déterminés à faire tomber celui qui voulait devenir roi. Mais pourquoi César avait-il justement choisi ce jour pour demander à Quintus Falco, son garde du corps, de ne pas l’accompagner au Sénat ? Quintus va tout faire pour obtenir des réponses...

Décryptage :
César est mort ! Vive César.
Nous sommes à Rome en 44 avant Jesus-Christ et alors que César vient d’être sauvagement assassiné à la curie de Pompée par des sénateurs romains frondeurs, Marc-Antoine est poursuivi par 3 gladiateurs pour subir le même sort, pour lui faire payer d’être trop proche de l’Empereur déchu. In Extremis, il sera sauvé par Quintus Falco, un fidèle de la garde rapprochée de César qui n’avait pourtant rien pu faire pour le sauver. Abasourdi par la mort de César, Quintus va promettre à Calpurnia, la veuve de l’Empereur, qu’il fera tout pour trouver les assassins de César et le venger. Appuyé par Marc Antoine, Quintus va mener son enquête pour chercher les responsables et punir les coupables.

C’est une véritable enquête qui est menée dans les bas fonds de Rome mais aussi chez les sénateurs pour comprendre un complot tout autant politique qu’économique. Deux clans s’affrontent, les pros et les anti-César. L’enquête pour démasquer les meurtriers passera même par une "autopsie" du corps de César. Petit à petit, les langues se délient, les complots se défont et les secrets vont se révéler jusqu’à cette grande idée qui fera tout basculer. Cette BD raconte aussi bien évidemment l’histoire d’un homme, qui vivait dans l’ombre de César et qui malgré son statut, semble dépassé par les événements, aveuglé par sa quête de la vérité et même s’il fut un grand guerrier, il semble avoir du mal à gérer en parallèle sa vie d’homme qu’il oubli de vivre. C’est surtout une histoire de fidélité, de vengeance, d’amitié, d’apparence et de culpabilité où se mêlent regrets et remords.

Le texte est beau, très riche, avec de très bons passages, très vrais, comme "peu importe s’ils ont peur du loup qui les menace ou du chien qui les garde, ce que les moutons respectent, ce sont les crocs," ou encore le très émouvant : "De son vivant je protégeais son corps, maintenant qu’il est mort, je dois protéger sa mémoire, et son meurtre ne doit pas éclipser ce qu’il a accompli au nom de Rome. Je n’échouerai pas une seconde fois." Très intelligente, l’histoire complexe se déroule accompagnée d’un très beau dessin, soigné, qui rend à merveille l’ambiance crue et cruelle de l’époque.

Décidément, la série L’homme de l’année est une série de très grande qualité et le démontre une fois de plus avec ce 8ème tome passionnant, très bien documenté et graphiquement très beau.


Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.



 Charte des commentaires 


Kotaro en solo : La critique du tome 1
Doctor Who - Il était une fois un seigneur du temps : La critique (...)
Karma of Purgatory : La critique du tome 1
À la poursuite du Château Ambulant : La critique du guide
Once Upon A Time at the End of the World : La critique du Tome (...)
Tron - Ares : Le retour de Jeff Bridges sur la grille
The First Slam Dunk [DVD / Blu-Ray / VOD] : La critique
The Equalizer : Queen Latifah reviendra une cinquième (...)
Heartstopper : Netflix fait appel à la crème de la crème pour la (...)
Les Rats attaquent : Les résultats du concours
Les Chroniques de Vaelran : La campagne de financement est (...)
Jeux Vidéos - Bandes Annonces 1er mai 2024
Fiasco : La critique de la mini-série Netflix
Rebel Moon : Sofia Boutella, une carrière qui commence par une (...)
The Fall Guy : La critique