Battlestar Galactica Blood & Chrome [Blu-ray] : Le test

Date : 29 / 09 / 2013 à 19h15
Sources :

Source : Unification France


Battlestar Galactica
Blood & Chrome


Disponibilité : 24 septembre 2013
Distributeur : Universal StudioCanal Vidéo



Ce qu’ils en disent


Situé au coeur de la 1 ère guerre contre les Cylon, Blood and Chrome nous raconte les débuts de William Adama, jeune pilote tout juste sorti de l’académie et assigné au tout nouveau Battlestar de la flotte coloniale : Le Galactica.

Ce qu’on en pense


Blood and Chrome fait référence au sang versé par les humains lors de la première guerre contre les Cylons et le téléfilm débute par une petite explication intelligente de la situation, la création des Cylons, la rébellion des machines et enfin la guerre qui dure depuis 10 ans au moment où commence l’histoire.

Cela fait maintenant 10 ans que la guerre contre les Cylons a démarré et William Adama est un jeune pilote fougueux sorti tout droit de l’académie de pilotes. C’est un chien fou, il veut prouver qu’il est le meilleur et veut en découdre avec les toasters. Il n’a peur de rien mais son expérience se limite aux simulateurs lorsqu’il est assigné sur le Battlestar Galactica. Sa première mission ne s’effectuera pas à bord d’un Viper comme il l’aurait souhaité mais plutôt à bord d’un Raptor et cette mission n’est pas d’aller griller du Cylons mais d’accompagner une civile sur un autre vaisseau.

Bien évidemment la civile est une bombe (à retardement ?) et le beau jeune pilote va succomber à ses charmes mais avec lui, il faudra aussi compter sur le copilote (un excellent Ben Cotton), sorte de Jiminy Cricket, conscience prudente de notre héros qui est là pour subir ses accès héroïques mais aussi pour le calmer et le guider si nécessaire, puisqu’il aimerait bien finir vivant. Pour camper le duo d’acteurs principaux, il faut avouer que Luke Pasqualino est beau mais manque à mon goût de charisme pour camper Le Bill Adama quant à Lili Bordán, elle est très belle, pulpeuse, charmeuse et charmante mais n’arrive pas, toujours à mon goût, à la cheville des femmes qui ont marqué l’univers de BSG. Les 2 protagonistes principaux vont se retrouver sur une planète à combattre du Cylon pour un objectif tout aussi secret que la jeune femme qui accompagne les deux hommes.

Quel dommage que ce pilote n’ait pas su séduire les pontes de Syfy pour se transformer en série. Plus orientée action (jeu vidéo ?), l’ébauche de série garde toutefois la même atmosphère que son aînée. Tous les ingrédients sont là pour alimenter cette atmosphère bien particulière à la série : l’univers de BSG, son esthétique, de l’action, la musique (excellent travail) de Bear McCreary, Michael Taylor et David Eick à l’écriture et Jonas Pate à la réalisation qui était déjà de l’aventure BSG et Caprica, mêmes teintes sombres qui marquent cette guerre dans l’espace, même caméra à l’épaule qui bouge énormément et qui est la marque de fabrique de la série et plus particulièrement des scènes dans l’espace.

Battlestar Galactica est une série télé développée par Ronald D. Moore en 2004 qui est une modernisation de la série télé Galactica, créée par Glen A. Larson en 1978. La nouvelle série de 73 épisodes connaîtra 4 saisons, deux séries de webisodes pour faire patienter les fans entre les saisons 2 et 3 (Battlestar Galactica The Resistance) et entre les saison 3 et 4 (Battlestar Galactica Razor). Terminée depuis 2009 avec un dernier téléfilm Battlestar Galactica The Plan, la série est une des favorites des fans de science-fiction et c’est pour cette raison que les créateurs ont décidé dès 2006 de proposer une série dérivée différente qui se déroulera 50 ans avant les événements de Battlestar Galactica. L’action se déroule sur la planète Caprica qui donnera son nom à la série qui ne sera développé et diffusée qu’en 2011 et ne connaîtra malheureusement qu’une seule saison.

Battlestar Galactica Blood & Chrome aurait du être la seconde série dérivée de l’univers de Battlestar Galactica mais n’ayant pas été choisi, le double épisode servant de pilote qui a été diffusé en 2012 sera découpé en portions pour le WEB et sort aujourd’hui (recollé) comme un téléfilm, une histoire indépendante venant enrichir l’univers de BSG. Les combats sont spectaculaires et le tout (surtout le passage sur la planète) pourrait donner une petit air de l’Empire contre Attaque. Mais cela reste une histoire de guerre, d’amitié et d’honneur.

Quel bonheur de replonger une ultime fois dans cet univers tant apprécié même si le tout numérique donne une certaine froideur à l’ensemble, on replonge avec beaucoup de plaisir et on est beaucoup moins regardants sur ces petits détails qui pourraient nuire à la qualité de l’ensemble. Il n’est pas nécessaire d’avoir vu les autres séries pour bien comprendre cette histoire qui peut se voir comme complètement indépendante mais les références à la série mère sont tellement nombreuses que les fans s’amuseront à les relever toutes.

Battlestar Galactica Blood & Chrome s’insère donc sans aucun problème dans l’univers de BSG pour en enrichir la mythologie mais il est dommage, encore une fois, qu’on en reste à l’état de pilote, il y a fort à parier qu’on ne replongera pas de sitôt dans cet univers-là. Profitons de ce qui nous est donc proposé ici. L’appétit des fans sera donc satisfait mais seront-ils rassasiés ? Peut-être manque t-il la touche de Ronald D. Moore ? Peut-être un peu plus de moyen auraient-ils permis d’achever des scènes comme celle du serpent pour lui donner plus de crédibilité ? Peut-être qu’un autre duo d’acteurs aurait donné plus de vie au projet ? Profitons tout de même de ce bon moment qui reste très agréable à suivre, un bonus qui prolonge la vie de cette saga.

Visuels :

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Caractéristiques techniques


• Format image : 1.78 - 1080p - 16/9 compatible 4/3
• Format son : DTS-HD Master Audio 5.1 Français et Anglais
• Sous-titres : Français...
• Durée : 94 minutes
• Prix public indicatif : 24,98 € le Blu-ray

Puisque intégralement tourné en numérique (tous les décors vendus, il a fallu tourner toutes les scènes sur fonds verts), l’image est donc exactement comme l’ont souhaité les créateurs, sublime mais à la fois sombre et sale comme la guerre contre les Cylons. Et forcément grâce à ces images, on plonge sans retenue dans l’univers typique de BSG. La lumière souvent saturée pourrait gêner quelque peu et pourrait servir de "cache misère" mais l’image dans sa globalité est très belle, profonde et n’exhibe aucun défaut.

Les deux pistes sonores anglaises et française sont toutes deux encodées en DTS-HD Master Audio 5.1 et il faut avouer qu’on est gâtés au niveau de l’ambiance sonore sur les parties d’action, ça tourne dans tous les sens et tous les satellites (caisson de basse y compris) sont bien utilisés. Le doublage est moyennement bien mixé et de toute manière préférez le visionnage en VO qui est un bon gros cran au dessus de la VF.

Bonus


• Scènes coupées (29’15)
Quasiment une demi-heure de scènes en plus ça ne se refuse pas, elles sont au nombre de 12 : scènes coupées, rallongées, alternatives, aux effets spéciaux partiels ou manquants, elles sont aussi présentées dans l’ordre chronologiques.

• Les effets spéciaux (22’58)
Un excellent reportage qui parle de ce pilote entièrement tourné sur fonds verts et dont l’intégralité des décors sont faits en infographie. Divers intervenants (scénaristes, producteurs, réalisateurs et équipe des effets spéciaux) parlent avec passion des effets spéciaux et de leur travail d’un nouveau genre sur ce téléfilm aux 1.800 plans numériques.

Ces deux bonus, aussi intéressants soient-ils font un peu légers comparés aux autres éditions Blu-Ray des autres séries BSG. Alors oui c’est déjà ça mais on était habitué à beaucoup mieux de la part de l’éditeur. Ayant gouté à la qualité, on devient forcément exigeants.

On en a parlé


Battlestar Galactica Blood & Chrome : Plongez dans la 1ère guerre contre les Cylons
Rubrique Battlestar Galactica Blood & Chrome


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