T’Pol

T’Pol est native de Vulcain et son physique est celui d’une femme aux proportions harmonieuses entrant tout juste dans la trentaine (les ressortissants de son peuple étant toutefois beaucoup plus âgés que le laisserait supposer leur apparence, elle est de loin la doyenne de l’équipage).

Cette Vulcaine est initialement affectée sur l’Enterprise NX-01 afin d’y évaluer les « progrès » réalisés par les humains en matière d’exploration spatiale (sa présence conditionnant en outre l’utilisation par l’équipage de Starfleet des cartes stellaires vulcaines).

Capable d’initiatives toujours dictées par sa profonde logique, elle est toutefois suffisamment expérimentée pour prendre le commandement en cas de besoin et se voit donc rapidement considérée comme le premier officier du vaisseau à bord duquel elle assume en outre les fonctions d’officier scientifique.

La distance et les réserves de T’Pol vis à vis de ses compagnons de voyage, qu’elle juge primitifs, immatures et parfois irrationnels, ne l’empêchent pas d’éprouver malgré elle un certain respect envers le capitaine Jonathan Archer. Elle l’estime en effet capable de dépasser ses instincts les plus basiques (à la différence de Charlie « Trip » Tucker dont l’attitude la déroute totalement).

L’importance que prend la Vulcaine au sein de l’équipage s’explique notamment par la façon dont elle réagit alors que Jonathan Archer est sérieusement blessé durant la première mission du navire qu’il commande. T’Pol affirme en effet à cette occasion que son grade vulcain est plus élevé que celui des officiers de Starfleet en compagnie desquels elle voyage et que le commandement du navire lui revient de droit.

Le capitaine ayant décidé de la garder à son bord après le retour du Klingon Klaang sur Qo’noS, elle est d’ailleurs très rapidement considérée comme un officier irremplaçable.

En retour, la fascination de T’Pol pour celles et ceux qui l’entourent (dont elle étudie attentivement la nourriture, le comportement quotidien ou les rituels amoureux...) est telle qu’elle semble parfois les envier. Elle doute toutefois de la sincérité de ses coéquipiers lorsqu’ils choisissent de s’engager dans une relation d’ordre sentimental ou sexuel avec un être non-humain, une telle liaison lui paraissant essentiellement motivée par la curiosité.

La Vulcaine est également très proche du docteur Phlox dont elle partage le statut d’extraterrestre et auquel elle n’hésite pas à se confier. Le médecin va d’ailleurs jusqu’à la soutenir dans ses efforts d’« intégration » en lui fournissant un neutraliseur nasal afin qu’elle ne perçoive plus les effluves produites par l’excitation chez les humains de son entourage.

La suspicion de certains de ces derniers, Tucker en tête, reste effectivement assez vive dans les semaines qui suivent le début de la mission du NX-01 pour qu’une toxine respirée par inadvertance sur une planète apparemment idyllique suffise à convaincre ses coéquipiers que T’Pol cherche en fait à les trahir.

L’objectivité de la Vulcaine étant totale, elle est pourtant la première à dénoncer quelques temps plus tard les agissements de ses semblables qui utilisent un monastère afin de couvrir leur activité d’espionnage du peuple andorien.

Par l’intermédiaire du message qui lui parvient du vaisseau vulcain Ti’Mur, T’Pol est ensuite mise en demeure de choisir entre l’union à laquelle elle est promise de longue date et ses responsabilités au sein du vaisseau de Starfleet qui l’a accueillie. Après avoir consulté le commander Tucker su la question (celui-ci se trouvant contre toute attente le mieux à même de la conseiller), elle laisse finalement partir le Ti’Mur sans elle et fait simplement savoir à ses proches qu’elle a décidé de rester à bord de l’Enterprise.

La représentante du Haut Commandement Vulcain ne peut initialement s’empêcher de rester dubitative quant à l’implication des Sulibans dans une « guerre froide temporelle » mais sa rencontre avec Daniels, qui s’avère être un envoyé du futur en mission à bord du NX-01, suffit en définitive à la convaincre de l’existence d’un tel conflit.

Peu après, T’Pol fait partie de l’équipe envoyée au secours des occupants klingons d’un vaisseau à la dérive non loin d’une géante gazeuse mais elle ne tarde pas à se trouver piégée à bord et doit bientôt aider l’enseigne Hoshi Sato à surmonter sa panique tout en permettant au lieutenant Reed de lutter contre la déshydratation qui le guette.

Parce que le Haut Commandement de son monde natal n’a pas apprécié l’intervention de l’équipage de Starfleet au sein du monastère de P’Jem, la Vulcaine apprend par l’intermédiaire de Jonathan Archer qu’elle va devoir quitter l’Enterprise et rejoindre ses semblables en attendant une nouvelle affectation. En visite sur Coridan immédiatement après avoir pris connaissance de cette situation, elle est toutefois prise en otage par des autochtones hostiles au régime en place et blessée lors des affrontements qui précèdent sa libération. Elle obtient ainsi l’autorisation de rester à bord du NX-01 afin d’y être soignée et d’y passer sa convalescence.

C’est durant celle-ci que T’Pol est confrontée à plusieurs de ses compatriotes dont l’interprétation des enseignements de Surak diffère considérablement de celle prônée par les Doyens de la communauté vulcaine. Impressionnée par les propos de l’un d’entre eux (qui porte de nom de Tolaris), le premier officier de l’Enterprise lui fait ainsi confiance jusqu’à ce qu’il tente d’abuser d’elle physiquement.