The Walking Dead - The Ones Who Live : Critique 1.01 Years
THE WALKING DEAD
THE ONES WHO LIVE
Date de diffusion : 25/02/2024
Diffusion : AMC
Épisode : 1.01 Years
Réalisateur : Greg Nicotero
Scénariste : Scott M. Gimple
Interprètes : Andrew Lincoln, Danai Gurira, Lesley-Ann Brandt, Pollyanna McIntosh, Frankie Quinones
LA CRITIQUE (SANS SPOILER MAJEUR)
Initialement conçue comme un film, la série The Walking Dead - The Ones Who Live est l’occasion de faire réapparaître deux des stars de la série originelle, séparés depuis plusieurs années.
Dans ce premier épisode, nous retrouvons directement le personnage de Rick Grimes, dans un état mental (et physique) vraiment bas. Il a la gueule des mauvais jours, et semble au bord d’abandonner.
Le générique se lance et nous comprenons immédiatement quel sera le ton de la série. Nous parlerons d’événements plus vastes que ceux qui ont touché les communautés alors rencontrées.
Il s’agit de sauver le monde (en commençant pas les USA bien entendu), rien que ça.
La vision s’élargit donc bien au-delà de l’univers de la BD, et pas seulement au niveau péripéties, mais aussi aux enjeux globaux. Pourtant, la musique le souligne, la situation est désespérée.
Après des images issues de la série originelle, rappelant les circonstances de la séparation des Roméo et Juliette de l’apocalypse moderne, on nous révèle la nouvelle vie de Rick alors qu’il écrit à Michonne.
C’est la fin... et le début.
Sans trop en révéler, il officie maintenant au sein de la CRM, cette organisation militaire extrêmement déterminée et efficace que nous avions déjà croisé dans les séries. Il fait office de simple soldat au pourtour d’une ville cachée et autonome, véritable havre de paix (il y a même l’air conditionné, ce qui semble ravir les américains moyens), mais doit salement gagner sa croûte, entouré de ses nouveaux "amis", Esteban et Thorne.
La situation n’est pas optimale pour notre héros qui semble le seul à vouloir partir, pour retrouver sa femme. La première scène qui y fait référence aurait été spectaculaire, si elle n’avait pas été vue 10 fois dans The Walking Dead.
L’on sent donc assez vite que la série a du mal à se renouveler (contrairement aux autres spin-offs, que l’on appréciera ou pas, mais qui ont au moins l’intérêt d’apporter autre chose) et que l’on tire un peu trop sur la corde pour prolonger la poule aux œufs d’or.
À la situation difficile, s’ajoute un peu trop de scènes de pathos et de larmes, soulignées par des musiques tendues trop convenues. Si l’on ajoute à cela l’histoire d’amour à distance, on est clairement allé trop loin.
Secrets sur secrets...
Mais alors que l’on pensait déjà pouvoir jeter le début de la série (et peut-être même la suite) aux oubliettes, quelques éléments peuvent annoncer une suite plus heureuse.
Rick dispose d’une nouvelle arme (je n’en dirais pas plus), et, plus important, la narration semble ne pas cacher qu’elle sera constituée de couches de secrets à découvrir, plus qu’une suite d’événements, pour une ambiance entre Prison Break et World War Z.
En effet, à la manière de l’organisation de la ville, très compartimentée, le spectateur pourrait être surpris, comme il le sera à la fin de l’épisode avec deux rebondissements coup sur coup.
Pour résumer, un mauvais début, trop lent et trop revu, mais une lueur d’espoir pour la suite, dont vous découvrirez la critique des 6 épisodes tous les lundis sur Unif’.
La diffusion française n’est pas encore annoncée au moment où j’écris ces lignes.
Il se pourrait qu’elle se retrouve sur Paramount+ comme Daryl Dixon (avec environ 2 mois de décalage) ou sur OCS, comme les précédents spin-offs.
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