Apolonia, Apolonia : La critique
APOLONIA, APOLONIA
Date de sortie : 27/03/2024
Titre original : Apolonia, Apolonia
Durée du film : 1 h 56
Réalisatrice : Lea Glob
Scénariste : Lea Glob
Interprètes : Apolonia Sokol, Lea Glob, Oksana Shachko, Alexandra Tlolka, Hervé Breuil, Nathanaelle Herbelin
LA CRITIQUE
Apolonia, Apolonia est un très bon documentaire permettant de brosser le portrait vivace d’une peintre moderne haute en couleur.
Le documentariste Lea Glob a commencé à la filmer dans le cadre de son film de fin d’études qu’elle devait baser sur un individu. Fascinée par la jeune femme de son âge, elle va continuer à la suivre régulièrement pendant plus 13 ans et va livrer une tranche de vie particulièrement passionnante à suivre.
De plus, elle s’appuie sur des images d’archives de la famille de la jeune femme qui a filmé de nombreux moments de son existence, y compris sa naissance. Ce qui permet, non seulement, de documenter sa jeunesse, mais aussi de montrer la manière dont la peinture a rempli sa vie. Une passion à laquelle elle s’est entièrement dévouée et qui lui permet d’être, malgré son jeune âge, une artiste reconnue dans le monde entier.
Le documentaire montre l’artiste vaquant à ses différentes occupations, ainsi que lors de ses études aux Beaux-Arts de Paris. On la découvre pendant des années aussi bien en France, qu’aux États-Unis où elle essaye de se faire un nom, avant d’être invitée dans des expositions internationales, qui la font connaître aujourd’hui comme une grande peintre moderne aux tableaux particulièrement saisissants.
L’œuvre met aussi en avant la très grande amie d’Apolonia, Oksana Shachko. En effet, cette artiste ukrainienne, co-fondatrice des Femens, s’est trouvée exilée à Paris et a longtemps vécu en sa compagnie.
Lea Glob a accompagné Apolonia Sokol pendant de nombreuses années et capte parfaitement la personnalité vivante et éprise de liberté d’une femme qui est régulièrement envoûtante. Cette proximité a d’ailleurs fait rentrer la réalisatrice dans son propre film, alors qu’elle devient un personnage à part entière que l’on découvre plus avant dans la partie finale du long métrage. C’est d’ailleurs elle-même qui commente en voix off son documentaire.
Au fil des années, on peut aussi découvrir de très nombreux tableaux et la manière dont l’artiste travaille. Tandis que les doutes et les difficultés de celle-ci ne sont pas éludés, ce qui apporte encore plus d’épaisseur à une femme hors normes n’hésitant jamais à prendre des risques.
Apolonia, Apolonia est un très bon documentaire vraiment intéressant à découvrir et dans lequel on ne s’ennuie jamais, alors que la vie de l’artiste Apolonia est, non seulement, captivante, mais permet aussi d’obtenir une immersion originale au cœur d’un milieu artistique. Aussi, que vous appréciez déjà les œuvres de la jeune femme ou que vous souhaitez découvrir un film plein de vie, n’hésitez pas à le regarder.
Sympathique et immersif.
SYNOPSIS
Lorsque la réalisatrice danoise Lea Glob commence à filmer la peintre Apolonia Sokol, il ne devait s’agir que d’un exercice d’école de cinéma. Le portrait filmé s’est finalement tourné sur treize années pour se muer en une épopée intime et sinueuse, celle d’une jeune femme artiste, depuis sa vie de bohème au cœur du théâtre du Lavoir Moderne que dirigent ses parents, jusqu’à son ascension dans le milieu de l’art contemporain, en passant par ses études aux Beaux-Arts de Paris. Mais en miroir d’Apolonia, ce sont aussi les destins d’Oksana Shachko, l’une des fondatrices des Femen, et de la réalisatrice, qui se dessinent. Une sororité à trois faces, à l’épreuve du monde d’aujourd’hui.
BANDE ANNONCE
FICHE TECHNIQUE
Photographie : Lea Glob
Montage : Andreas Bøggild Monies, Thor Ochsner
Musique : Jonas Struck
Producteur : Sidsel Lønvig Siersted pour Danish Documentary Production, HBO Max Central Europe, Staron Film
Distributeur : Survivance
LIENS
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