Yoshiki - Under the Sky : La rencontre avec Yoshiki

Date : 03 / 02 / 2024 à 09h00
Sources :

Unification


Dans le cadre de la projection du film Yoshiki : Under the Sky, Unification a eu l’honneur de rencontrer la star internationale Yoshiki.

Voici la retranscription des échanges qui ont eu lieu. Vous pouvez aussi visualiser dans la vidéo en fin d’article un extrait du petit concert que l’artiste a donné à l’issue de la projection de son film.

De plus, vous pouvez trouver en dessous de l’interview la transcription de la passionnante session de questions-réponses que Yoshiki a eu avec les spectateurs qui se sont déplacés en très grand nombre pour assister à la projection événementielle de son superbe documentaire Yoshiki : Under the Sky.
Merci encore pour cette très belle invitation qui m’a permis de rencontrer une nouvelle fois cet immense artiste qu’est Yoshiki qui est d’une gentillesse et d’une humilité incroyable.

Comment avez-vous réussi à faire votre film pendant la pandémie ?

Cela a été une procédure très compliquée. J’ai dû demander à des amis de m’envoyer des parties qu’ils ont faites de leur côté. Parfois, je devais jouer au piano et chanter tout seul.
Cela a été mis en ligne et m’a été envoyé à distance. Le montage a été très compliqué à faire.

D’où vous est venue l’idée de faire ce documentaire ?

Je voulais collaborer avec différents artistes. Je trouvais qu’avec la période que l’on vivait, c’était le bon moment pour se lever et faire quelque chose pour mes amis.

L’un des mots les plus importants que l’on peut entendre dans la bande annonce du film, c’est « héritage ». Pouvez-vous nous expliquer pourquoi c’est tellement important pour vous de passer cet héritage aux personnes que vous aimez ?

Mes amis de X Japan, même si certains ont disparu, sont la raison pour laquelle je suis toujours là. Je voulais montrer quelles personnes incroyables ils étaient et je voulais montrer aussi les autres membres du groupe et qu’on se souvienne du celui-ci avec le film We Are X.

Pensez-vous que votre musique est aussi un message important que l’on peut laisser aux personnes qui ont disparu ?

Ma musique, c’est aussi un message aux personnes qui ne sont plus là.

Après avoir lancé votre marque de kimonos contemporains Yoshikimono, vous avez annoncé votre nouvelle marque de haute couture : Maison Yoshiki Paris. D’où vous est venue cette idée ?

Je suis né dans une famille qui faisait des kimonos. C’est un habit traditionnel japonais. En créant Yoshikimono, je voulais revivre cela et j’ai trouvé ça très stimulant de proposer des kimonos modernes. Je voulais me rapprocher du style de l’Occident, tout en gardant des éléments japonais. J’avais envie de me lancer dans quelque chose de différent.

Vous avez plusieurs activités : la musique, la mode, vous avez lancé une marque de vin. Quelles sont les nouvelles aventures que vous voulez tenter et quels sont vos prochains projets ?

J’ai d’autres projets dans la mode, le vin. Je viens d’ailleurs de lancer le champagne Yoshiki. Je voudrais travailler sur d’autres boissons. Et on m’a aussi demandé de faire un autre film.

Est-ce que vous vous sentez à l’aise pour faire des films ?

Quand j’ai commencé à faire Yoshiki : Under the Sky, je ne savais pas très bien comment m’y prendre. Mais j’ai beaucoup aimé le faire. Et j’ai des propositions pour en réaliser d’autres.

Comment est-ce que vous arrivez à tout gérer ?

Je ne sais pas. C’est de la passion. J’aime la musique, la mode… J’aime travailler, créer de la musique, faire de l’art.

Quel était votre état d’esprit quand vous avez commencé à jouer dans des lieux où des artistes japonais ne s’étaient jamais produits ?

Je suis le premier artiste japonais à avoir joué dans certains lieux. Ça peut être dans un petit club ou dans un grand stade. Et j’y mets toute mon énergie. Car je donne tout à chaque fois. Je suis très reconnaissant de pouvoir le faire.

Vous avez fait un concert à Londres où il y avait aussi des jeunes artistes. Quels étaient vos sentiments de faire ce concert avec ces jeunes artistes et est-ce que vous pensez que c’était aussi un moyen de transmettre l’héritage de X Japan ?

C’était un grand honneur pour moi d’être avec ces jeunes gens. Ils travaillent beaucoup et c’est un plaisir de les aider en tant qu’artiste. Je n’ai pas besoin d’aider les gens. J’ai besoin de créer un lien avec eux. Je veux jouer de la musique qu’on aime avec passion. La musique peut réunir plein de gens ensemble.

Est-ce que vous avez planifié d’être la dernière rockstar en Europe ?

Peut-être. J’aime beaucoup l’Europe.

Est-ce que vous pensez que vous pouvez reformer X Japan ?

Oui. Complètement.

Comment s’est développée cette collaboration unique avec la Maison Baccarat dans le cadre de l’exposition HARCOURT ?

J’ai créé un design pour la Maison Baccarat. Je suis très reconnaissant d’avoir pu faire cette participation.

Pouvez-vous nous parler de votre collaboration avec Hyde ?

J’ai effectivement collaboré dernièrement avec Hyde. Je l’ai fait aussi avec d’autres grands artistes. C’est plus confortable de collaborer avec ces incroyables artistes. On a plein d’opportunités de faire des choses avec eux.

Vous ne pouvez plus jouer de la batterie. Comment avez-vous dû adapter votre style pour continuer à faire de la musique ?

Oui, j’ai dû changer ce que je faisais avant. Et après la tournée de promotion de mon film Yoshiki : Under the Sky, je dois revoir mon médecin pour mon cou.

Nous sommes très chanceux en France de vos visites fréquentes, notamment à Japan Expo. Comment cela se fait-il que vous veniez, à notre très grande joie, aussi souvent chez nous ?

C’est le premier pays étranger où je suis venu. J’ai enregistré mon premier album Blue Bird. J’y suis resté 2-3 semaines. Après, je suis allé m’installer à Los Angeles. J’aime la France et je me sens bien ici. Je me sens inspiré quand je suis en France.
Qu’est-ce que vous aimeriez développer dans votre carrière musicale dans les cinq prochaines années ?

Je voudrais composer une symphonie. J’ai beaucoup de choses à faire.

Avez-vous un message que vous voulez adresser au public français ? Est-ce que vous pensez que votre musique peut passer un message ?

Il faut essayer de faire les choses bien et aller de l’avant !

Q&A DE YOSHIKI

Ci-dessous, vous pouvez retrouver la transcription de la passionnante session de questions-réponses qu’il y a eu entre le public et Yoshiki à l’issue de la projection de son très bon film Yoshiki : Under the Sky que l’on pourra prochainement retrouver sur une plate-forme.

Comment s’est passé la genèse de votre film ?

Je me suis impliqué dans la production et j’ai créé les clips avec les différents artistes. On m’a ensuite demandé qui faisait ce film et on a trouvé normal que j’y mette mon nom. Et ça c’est fait comme ça.

Au début, j’étais en discussion avec des artistes et le Covid est arrivé. On a fait beaucoup de collaboration par visio et j’ai eu envie de faire quelque chose de fou. Et le projet a commencé à prendre forme comme un documentaire. Mais comme il y avait des problèmes de sécurité, cela a nécessité de tourner en extérieur où on pouvait retirer nos masques.

Pendant la pandémie, j’ai reçu beaucoup de messages de fans, dont un me parlant d’une épouse décédée. Et je ne savais pas si c’était vrai. Son mari m’a contacté. Mon manager m’a dit de le rencontrer par visio. Et je ne savais pas si cette histoire était vraie. Et il ne savait pas que j’étais de l’autre côté de l’écran. Cette rencontre a été très inspirante et m’a donné beaucoup de force.

Vous connaissez énormément d’artistes. Comment avez-vous fait cette sélection d’artistes dans votre film ?

J’avais une liste de 50 personnes. Il y avait aussi le contexte de l’époque dont on devait tenir compte. Il y avait des personnes qui ne voulaient pas sortir de chez eux et d’autres qui n’était pas disponibles. C’était aussi des artistes de genres musicaux différents. J’ai beaucoup de gratitude pour ceux qui ont travaillé avec moi sur ce projet.

Chaque artiste avait son propre style et je devais adapter leurs morceaux ou l’un des miens. Pour les arrangements, j’ai utilisé du piano, de la corde et parfois ajouté de la batterie. J’ai pu travailler très vite certains morceaux que je faisais en 24 heures. Les plus longs me demandaient trois à cinq jours de travail.

Comment avez-vous travaillé sur les morceaux que l’on découvre dans le film ?

Je compose à la main, directement sur les partitions. Je peux ainsi créer partout mes musiques : en avion, ici... Si on compose sur des instruments, cela limite. Dans la tête, c’est bien plus vaste et plus riche.

On peut croire que je suis fou, car j’ai plusieurs facettes, comme les instruments ont aussi différentes facettes. Mais je suis plutôt calme en général.

Vous venez d’apposer vos empreintes de pieds et de mains au TCL Chinese Theatre. Pouvez-vous nous en parler ?

J’ai été invité à mettre mes empreintes au TCL Chinese Theatre. J’ai dédié ce jour à mes fans et à ma mère disparue. Je ne me rendais pas compte à quel point c’était énorme que l’on me propose cela. J’ai appris que j’étais le premier artiste d’origine japonaise à avoir mis mes empreintes depuis les 100 ans que cette tradition existe. J’ai déménagé à Hollywood il y a longtemps et je voulais dédicacer un prix à ma mère. Mais elle est décédée avant. C’est pour ça que je dédicace mon film aussi bien aux vivants qu’à ceux qui sont au ciel.

Quels sont les messages que vous voulez faire passer dans votre film ?

Il y a trois messages dans mon film : le premier est qu’on se trouve dans un monde où on construit des murs. Il faut donc nous entraider. J’aimerais, avec mes fans, que l’on disperse l’amour dans le monde. Dans le second, je voudrais casser les murs entre les gens venant de différents pays et aussi briser les murs entre les genres et recréer des liens entre tous. Et mon troisième message me vient d’une femme morte qui a vécu sa vie jusqu’au bout, malgré sa maladie. C’est elle qui m’a donné la force de continuer. Il faut vivre sa vie à fond et en profiter.

Est-ce qu’une suite est possible ?

Il peut aussi y avoir un deuxième film à la suite de celui-ci. Car j’ai filmé beaucoup plus de chansons que celles que l’on voit. C’est bien plus vaste. On m’a aussi proposé de réaliser d’autres films. Je suis maintenant réalisateur.

Avez-vous un mot de la fin ?

Je suis très content de venir à Paris et en France qui est le premier pays étranger où j’ai voyagé. J’ai d’ailleurs créé un champagne, Y by Yoshiki. Je me suis associé en tant que designer et créateur avec Baccarat. J’ai créé ma marque de marque de haute couture : MAISON YOSHIKI PARIS. Et prochainement, il y aura un défilé de mode de ma collection. J’ai envie de revenir tous les mois, et même de m’installer ici en France. Et je remercie tout le public de me soutenir depuis si longtemps.

- SITE OFFICIEL

VIDÉOS

Extrait du petit concert de Yoshiki à l’issue de la projection de son film Yoshiki - Under the Sky :


Bande annonce de Yoshiki - Under the Sky :



Les films sont Copyright © leurs ayants droits Tous droits réservés. Les films, leurs personnages et photos de production sont la propriété de leurs ayants droits.



 Charte des commentaires 


Yoshiki - Under the Sky : La rencontre avec Yoshiki
Yakuza : Le jeu vidéo Sega pour Playstation adapté au (...)
Your Name : Changement de plans pour l’adaptation (...)
Your Name : Le remake US en prise de vue réelle a trouvé son (...)
Yucatan : Robert Downey Jr redonne vie au projet de Steve (...)
Star Wars - The Bad Batch : Critique 3.14 En Ligne de (...)
Transformers - Le Commencement : Les affiches personnages du film (...)
Stellar Blade : La critique du jeu sur PS5
Kaiju No. 8 : Critique des deux premiers épisodes Crunchyroll
That ’90s Show : Adieu, Wisconsin ! pour Mila Kunis et (...)
Orphan : Dulé Hill et Sarayu Blue face à Ellen Pompeo
Paris Fan Festival 2024 : La troisième édition
A Good Girl’s Guide to Murder : Une série de la BBC vers (...)
Once Upon A Time at the End of the World : La critique du Tome (...)
Universal+ - Bandes annonces : 27 avril 2024