[Spectacle] Oliver Twist le musical : La présentation

Le 23 mars 2016, 6 mois jour pour jour avant la première du spectacle Oliver Twist, le musical, une conférence de presse a été donnée aux Salons Vianey en présence de l’équipe artistique et de la troupe du spectacle.

Une scène était disposée au milieu de la salle permettant aux artistes de montrer quelques morceaux choisis aux spectateurs. Les chansons interprétées utilisaient plus les talents vocaux que ceux de danseurs des artistes, la scène de type défilée de mode n’étant pas vraiment adaptée pour les grandes séquences musicales.

Toutefois l’aperçut du spectacle donne vraiment envie de découvrir ce dernier tant les numéros sont bien interprétés et la musique et les chansons agréables à entendre.

Stéphane Letellier président de l’agence Aidem Communication chargé de la communication de spectacle a présenté la genèse de la création du spectacle, le producteur Alexandre Piot et a donné la parole à différents membre de l’équipe créative. Il s’est personnellement impliqué dans le spectacle après avoir découvert sur Internet une lecture de la pièce. Après contact avec les créateurs, il s’est investit avec eux pour trouver des producteurs (une nouvelle lecture a eu lieu devant un parterre de professionnels un an après), un metteur en scène et une salle adaptée. C’est la création d’un spectacle de 2h15 avec deux entractes s’adressant à tous les publics qui a été retenu.

Oliver Twist est un grand classique de la littérature anglaise du 19ème siècle. C’est aussi l’une des œuvres les plus connue de Charles Dickens.
L’histoire a été mainte fois adaptée sur le petit et grand écran depuis les débuts du cinéma muet : long métrage, film musical, dessin animé, bande dessinée, ainsi qu’une comédie musicale en 1960 moult fois reprise.

Oliver Twist le musical mettra en scène 23 comédiens-danseurs-chanteur accompagnés par 6 musiciens.

Le spectacle aura lieu dans un endroit inédit : la Salle Gaveau. C’est une première pour cette salle qui n’a jamais accueillie de comédie musicale malgré son acoustique exceptionnelle.

Shay Alon a composé cette comédie musicale en Israël. Le monde très ténébreux de Charles Dickens l’a toujours touché et il voulait découvrir cette œuvre dans une autre langue.

Christopher Delarue indique qu’il s’agit de sa première œuvre. Il n’avait précédemment écrit que deux chansons. Shay Alon était son professeur et c’est lui qui lui a proposé d’écrire les paroles du spectacle. D’ailleurs il joue aussi dans ce dernier.

Le metteur en scène Ladislas Chollat a indiqué que les extraits présentés étaient le fruit de 8 jours de travail.
Il a été contacté et le DVD d’une lecture de la pièce lui a été envoyé. Il n’a pu le voir que la veille du rendez-vous, n’ayant pas trouvé le temps de le faire précédemment. Il comptait seulement en visionner une quinzaine de minutes, et finalement il a tout regardé car son imaginaire est tout de suite parti, inspiré par ce qu’il a entendu sur le DVD.
En son temps, le roman de Dickens n’était pas novateur car c’était un auteur classique, mais il parlait de ceux qui n’avaient rien. Ladislas Chollat trouve que l’apport de la musique dans cette œuvre lui donne une certaine modernité.
De plus, la Salle Gaveau a des contraintes. Elle n’a pas d’espace sous la scène, c’est compliqué de gérer les entrées et les sorties, mais ces contraintes entraînent de l’inventivité dans la mise en scène. Sa maquette de décors vient d’ailleurs d’être acceptée.
Il y a de plus dans le spectacle, un respect du code classique des comédies musicales anglo-saxonnes, et un souci de l’époque représentée. Les costumes et décors nécessitent un travail main dans la main avec une équipe qu’il connaît bien.

Les costumes des acteurs n’étaient que temporaires lors des extraits du spectacle montré. En effet ces derniers sont en cours de confection et certains personnages changeront complètement de tenues.

6 numéros ont été présentés qui augurent un grand spectacle à venir :

• Jours après jours. Il s’agit de l’ouverture du spectacle qui entraîne directement le spectateur dans l’univers de Dickens avec M. Bumble et les enfants de l’orphelinat.

• A quoi bon ? interprété par David Alexis dans le rôle de Fagin accompagné au piano. Une belle voix pour un beau solo qui prend aux tripes.

• Fastoche correspond à la fin de l’acte 1. Le morceau est interprété par Arnaud Leonard dans le rôle de Bill Sax, l’homme qui compte s’enrichir sur le dos d’Oliver Twist. Sans morale, méchant et malin, l’acteur incarne parfaitement le personnage.

• Grand temps, il s’agit du solo du personnage de Nancy interprété par la chanteuse titre de Cats Prisca Demarez. Cette femme qui prend sous son aile le jeune orphelin sait passer à merveille les doutes et angoisses qu’elle a en elle.

• Ce qu’il faut faire est un solo d’Oliver Twist interprété par Nicolas Motet. Le jeune comédien de 15 ans est bluffant de naturel et a une fort belle voix qui fait des merveilles dans le rôle-titre.

• Belle journée correspond à l’ouverture du deuxième acte. De nombreux acteurs se pressent sur scène, chacun vacant à ses occupations dans la grande tradition des numéros des comédies musicales alors que Rosa, interprétée par Catherine Arondel, et Oliver Twist s’expriment.

Je remercie Aidem Communication de leur invitation qui m’a permet de découvrir les prémisses d’une comédie musicale qui n’aura sans doute rien à envier à celles des pays anglo-saxon. En tant que grande fan de comédie musicale, je suis ravie de découvrir une œuvre d’un si beau niveau et lui souhaite un grand succès.

Rendez-vous dans 6 mois pour voir si le spectacle tient toutes les belles promesses qu’il nous a montré. En tout cas les choix retenus ont été faits fort judicieusement et donnent une furieuse envie d’en voir plus.

Alexandre Piot présente, en accord avec UPL Productions, Emmanuel Breton et Sistabro Production Oliver Twist le musical.

Le spectacle aura lieu à la salle Gaveau (45-47 Rue La Boétie, 75008 Paris) à partir du 23 septembre 2016.
Il sera sur-titré en anglais par la société Theatre in Paris afin de permettre aux étrangers de profiter du spectacle.

Les tarifs s’échelonnent de 14 euros (sans visibilité) à 84 euros (carré d’or). Il existe aussi la possibilité d’offrir un bon cadeau à 39 euros.

La troupe part en tournée d’octobre 2017 à janvier 2018 dans une quarantaine de ville en France, Suisse (Lausanne et Genève) et Belgique (Bruxelles et Liège).

L’album sortira début septembre 2016 chez Warner Classique et sera disponible sur les plates-formes de téléchargement et de streaming.

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Oliver Twist, l’un des romans les plus universellement connus de Charles Dickens, a été publié en vingt-quatre feuilletons mensuels dans la revue Bentley’s Miscellany, entre février 1837 et avril 1839, juin et octobre 1837 exceptés. L’action se situe au 19eme siècle, à l’époque où les plus jeunes ne sont pas considérés comme des hommes à part entière mais plutôt comme des bons à rien qui coûtent beaucoup et rapportent peu.
Cette histoire, c’est celle d’Oliver Twist, un jeune garçon qui s’échappe de la maison de redressement pour aller découvrir le monde et retrouver une famille qu’il pense perdue.
À Londres, il ne fait pas bon vivre sans protection et sans argent pour se nourrir mais grâce à une rencontre qu’il va faire au marché, Oliver va être enrôlé par une bande de voleurs aux mœurs douteuses. Fagin et Sax, à la tête de cette bande, vont lui apporter de la nourriture et des habits propres en échange de quelques tours de passe-passe.

Heureusement pour lui, dans ce gang sans scrupule, il y a Kens, un jeune voleur espiègle et rusé qui deviendra un ami fidèle et Nancy, une demoiselle au grand cœur qui lui apportera son aide dans sa quête de famille.

Après une arrestation pour un vol qu’il n’a pas commis, Oliver fait la connaissance de M. Brownlow, un vieil homme riche et solitaire.

Cette rencontre pourrait bien changer sa vie à jamais…

Oliver Twist, Le Musical - Ce qu’il faut faire (Nicolas Motet) :

La troupe :

• Nicolas Motet : Oliver Twist
• Benoît Cauden : Dickens
• David Alexis : Fagin
• Arnaud Leonard : Bill Sax
• Prisca Demarez : Nancy
• Jeff Broussoux : M. Bumble / Le Policier
• Catherine Arondel : Rosa / Mme Dumbly
• Gilles Vajou : M. Brownlow / M. Dumbly
• Hervé Lewandowski : Alternant et membre du chorus
• Marina Pangos : Alternant et membre du chorus
• Sébastien Valter : Alternant et membre du chorus
• Christopher Delarue : Membre du chorus
• Jennifer Barre : Membre du chorus
• Juliette Behar : Membre du chorus
• Théa Anceau : Membre du chorus
• Xavier Ecary : Membre du chorus

L’équipe créative :

• Compositeur : Shay Alon
• Auteur, parolier : Christopher Delarue
• Metteur en scène : Ladislas Chollat
• Chorégraphe : Avichai Hacham
• Assistant à la mise en scène : Eric Supply
• Scénographe : Emmanuelle Roy
• Créateur lumières : Alban Sauvé
• Créateur costumes : Jean-Daniel Vuillermoz
• Créateur vidéos : Nathalie Cabrol

« Une troupe de 15 comédiens – chanteurs – danseurs et un orchestre de 7 musiciens revisiteront avec passion et génie le chef-d’œuvre de Charles Dickens. Quand un monument de la littérature classique nous replonge dans les tréfonds du XIXème siècle londonien… Quand tantôt la noirceur, tantôt l’éclat des personnages de Dickens vibrent à l’unisson avec bois, cordes, cuivres, claviers et percussions… La magie ne peut opérer qu’à la Salle Gaveau. Son charme ancien et son acoustique exceptionnelle donneront toute sa quintessence à ce petit bijou dans lequel la beauté de l’histoire et la qualité de son interprétation toucheront en plein cœur les adultes comme les plus jeunes. Plus qu’un musical, ce spectacle est une course à la Vie : depuis sa naissance, Oliver lutte pour se frayer un chemin et surmonter un à un les dangers, les obstacles, les manipulations. C’est cet incroyable et saisissant parcours, écrit et mis en musique par Christopher Delarue et Shay Alon, mis en scène par Ladislas Chollat, que la Salle Gaveau, classée monument historique, vous permettra de vivre à pleins poumons à partir du 23 septembre 2016. »

« On pourrait résumer la morale de l’histoire d’Oliver Twist en une seule phrase : à la force de ses rêves, il a changé son destin ! En 2015, l’espoir est plus que jamais un vecteur d’actualité, un besoin communément exprimée, quelles que soient les générations, les communautés, les identités. Tout le monde, petit comme grand, peut trouver une part de lui-même dans le personnage d’Oliver. Oliver a traversé une série d’épreuves qui, à défaut de l’avoir abattu, l’ont rendu plus fort. La faim, la fatigue, le froid, l’esclavagisme, l’absence de famille sont autant de plaies que ce jeune garçon a dû affronter seul. Plus d’une fois, Oliver aurait pu se laisser mourir. Et pourtant, son mental d’acier, son courage exceptionnel lui ont permis de surmonter les obstacles et de faire face à l’adversité. L’œuvre de Dickens dépeint avec une étonnante justesse le monde d’aujourd’hui : sa noirceur, ses vices, ses pièges. Les Hommes sont des manipulateurs, des voleurs, des imposteurs. Il suffit néanmoins de lire entre les lignes pour apercevoir une lueur de bienveillance et parfois rire du ridicule de situations absurdes ou de personnages grotesques et caricaturaux. C’est finalement cette ambivalence qui fait d’Oliver Twist, le musical un vrai divertissement dans lequel on pleure autant que l’on rit. »

« Charles John Huffam Dickens, né à Landport, près de Portsmouth, dans le Hampshire, le 7 février 1812 et mort à Gad’s Hill Place, Higham, Kent, le 9 juin 1870 (à 58 ans), est considéré comme le plus grand romancier de l’époque victorienne. Dès ses premiers écrits, il est devenu immensément célèbre, sa popularité ne cessant de croître au fil de ses publications.

L’expérience marquante de son enfance, que certains considèrent comme la clé de son génie, a été, peu avant l’incarcération de son père pour dettes à la Marshalsea, son embauche à douze ans chez Warren où il a collé des étiquettes sur des bouteilles de cirage pendant plus d’une année. Bien qu’il soit retourné presque trois ans à l’école, son éducation est restée sommaire et sa grande culture est essentiellement due à ses efforts personnels.

Il a fondé et publié plusieurs hebdomadaires, composé quinze romans majeurs, des centaines de nouvelles et d’articles portant sur des sujets littéraires ou de société. Sa passion pour le théâtre l’a poussé à écrire et mettre en scène des pièces, jouer la comédie et faire des lectures publiques de ses œuvres qui, lors de tournées souvent harassantes, sont vite devenues extrêmement populaires en Grande-Bretagne et aux États-Unis.

Charles Dickens a été un infatigable défenseur du droit des enfants, de l’éducation pour tous, de la condition féminine et de nombreuses autres causes, dont celle des prostituées.

Il est apprécié pour son humour, sa satire des mœurs et des caractères. Ses œuvres ont presque toutes été publiées en feuilletons hebdomadaires ou mensuels, genre inauguré par lui-même en 1836 : ce format est contraignant mais il permet de réagir rapidement, quitte à modifier l’action et les personnages en cours de route. Les intrigues sont soignées et s’enrichissent souvent d’événements contemporains, même si l’histoire se déroule antérieurement.

Un chant de Noël (1843) a connu le plus vaste retentissement international, et l’ensemble de son œuvre a été loué par des écrivains de renom, comme William Makepeace Thackeray, Léon Tolstoï, Gilbert Keith Chesterton ou George Orwell, pour son réalisme, son esprit comique, son art de la caractérisation et l’acuité de sa satire. Certains, cependant, comme Charlotte Brontë, Virginia Woolf, Oscar Wilde ou Henry James, lui ont reproché de manquer de régularité dans le style, de privilégier la veine sentimentale et de se contenter d’analyses psychologiques superficielles.

Dickens a été traduit en de nombreuses langues, avec son aval pour les premières versions françaises. Son œuvre, constamment rééditée, connaît toujours de nombreuses adaptations au théâtre, au cinéma, au music-hall, à la radio et à la télévision. »

« Construite entre 1906 et 1907 par l’architecte Jacques Hermant, la Salle Gaveau ouvre ses portes le 3 octobre 1907 et devient la salle de référence pour la musique de chambre, le récital et accueille également de nombreux orchestres et solistes.

En 1963, la maison Gaveau est reprise par une compagnie d’assurances. En 1975, Jean-Marie Fournier y donne un concert mais on lui apprend que la salle va être transformée en parking. Il décide d’en reprendre l’exploitation avec son épouse Chantal, agrégée de musique. Ils y invitent de grands solistes : Richter, Rostropovitch, Weissenberg, Martha Argerich…

Classée monument historique en 1992, la salle est restaurée en 1999 sous la direction de Alain-Charles Perrot, architecte en chef des monuments historiques. Elle retrouve son décor d’origine, les sièges bouton d’or, le gris rechampi d’or et l’éclairage.

Elle réouvre ses portes le 8 janvier 2001 avec un mémorable concert de Roberto Alagna. Ayant retrouvé son lustre et sa singularité d’origine, la salle accueille de nombreux récitals de piano, violon, chant, concerts de musique baroque, musique de chambre mais aussi des spectacles pour jeune public, des humoristes et des spectacles originaux.

Une acoustique exceptionnelle :

Maître d’ouvrage et architecte s’accordent sur le constat : « L’acoustique est une science plutôt empirique dont il est difficile de percer la logique. »

Ainsi érigée avec des murs strictement parallèles, la Salle Gaveau tire sa précieuse qualité sonore de ses dimensions modestes, développées sur une base sensible carrée de 20 mètres de côté pour une hauteur de 15 mètres sous plafond et du décor de staff ornant ses parois latérales et ses deux rangs de balcon. »

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