Pas emballé du tout !

NuqneH !

Vous ne saviez pas que vouloir manger un peu de viande, quand on n’a pas de problème financier, que la viande est une denrée habituelle de votre monde et que vos dents et votre cholestérol vous le permettent, pouvait devenir le pire des cauchemars ?
Ben moi non plus !

Et pourtant…

Benoîtement, rentrant d’une bataille particulièrement illustre contre des Glhtrxndgrtsflqkjiuypzoiguyepgoups (prononcez "Gloup"), ou je remportai une victoire particulièrement remarquable, me battant seul avec mes hommes à 1000 contre un sans perdre un seul de mes compagnons - et le fait que les Glhtrxndgrtsflqkjiuypzoiguyepgoups ne mesurent que 10 cm de haut n’est pas fait pour minimiser ce glorieux combat - je décidai de fouiller dans réfrigéprotonisateur, afin d’y dénicher une barquette de viande, achetée quelques jours plus tôt dans une grande surface Ferengie des environs.

Las ! Que n’avais-je décidé d’aller au restaurant…

Lorsque je saisis cette barquette, je ne remarquai rien de prime abord. Elle semblait banale, identiques aux trois autres que j’avais achetées. Mais lorsque je voulus l’ouvrir, c’est alors que je compris mon malheur.
La languette que je saisis me resta dans les doigts, cassée juste à ras de l’emballage. Je tentai alors de décoller le plastique fin, mais cela s’avéra impossible, ce dernier étant aussi dur qu’une corne de Mugato.

Saisissant mon D’K’Tahg, je l’enfonçai dans l’objet qui plia, certes, mais ne rompit point. M’acharnant derechef, j’obtins bien un peu de viande, mais non celle que j’avais acheté, seulement la mienne.

Après quelques soins, je revins, cette fois armé de mon Bat’leth préféré, qui s’avéra aussi inefficace. Le disrupteur vint à bout de la barquette, mais non sans l’avoir carbonisée avant.

Je me retournai alors vers mes autres achats, mais là aussi, je dus renoncer face à l’emballage maudit. Je réussis bien à en ouvrir une, mais ce fut pour voir se répandre à mes pieds le contenu de la maudite chose…

J’abandonnai. Oui, je le confesse humblement. Moi, Amalb’Eyrh, fils de la Maison de Beuarg’h ; je me rendis.

Je ne pus me nourrir que de ma frustration, et me demandai si finalement, ce jour avait été si glorieux que cela… J’allai me consoler entre deux draps bien frais, tentant d’oublier que j’existais.

Et comme disait Khaless : "Ce jour est un beau jour pour mourir… de faim !"

Qapla’

Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.