Un piège infâme

Date : 02 / 09 / 2007 à 00h00

NuqneH !

Je vous ai souvent parlé, à vous mes fidèles qui buvez mes paroles avec la soif de la connaissance, des mes batailles, de mes combats glorieux, de mes victoires…

Je me dois de vous avouer qu’il est des luttes qui se soldèrent par un échec cuisant de ma part. Oh, ils ne sont pas nombreux, et je ne dois ces revers qu’à des pièges qui ne font que déshonorer ceux qui me les ont tendu. Mais je dois le reconnaître à mon grand dam : il m’est arrivé d’être vaincu.

Mais laissez-moi m’expliquer, avant que vous ne me jugiez trop sévèrement. Laissez-moi plaider ma cause…

Ce fut lors de l’utilisation d’un objet en apparence inoffensif (ce sont toujours ceux-là les plus retors). Un écouteur, relié à un appareil par un fil, un mince câble se séparant en deux au moment d’arriver aux petits bitougniots que l’on se cloque dans les oreilles, en priant Khaless qu’ils ne tombent pas au moindre mouvement de tête. On les enfonce alors avec la dernière vigueur, ne s’arrêtant que lors qu’on entend un léger "splorch !", signe que l’on a touché la cervelle.

On s’en sert, puis on le range dans sa poche. Et c’est alors que le dispositif diabolique se déclenche.

C’est lorsque qu’on veut le ressortir, que l’on s’aperçoit de tout le machiavélisme de la chose. Pendant que vous croyiez ce fil calmement rangé dans votre poche, ce dernier a passé son temps à sournoisement s’emmêler au moyen de nœuds que même le vieux loup de mer Verpalien le plus chevronné n’oserait même imaginer…

Et vous tentez alors de le dénouer. Fatale erreur ! Il fallait au contraire le brûler, puis jeter les cendres au fin fond de l’Etendue Delphique !!!

Après des heures passées à tenter de le re-rendre opérationnel. Cet engin du démon, a multiplié ses nœuds, vous a enserré la gargamelle, et à même réussi à piéger votre Vort’Cha en réparation à mille parsecs de là en s’enroulant autour de la glatchmouille de percussion, pourtant protégée par la macrouilleuse de gonfletête ! Et plus vous tentez de régler le problème, plus il augmente jusqu’à vous rendre fou. Et rien n’y fait, la logique, les mathématiques, la réflexion, la relaxation Organienne. Votre seule solution sera de la couper d’un D’k’Tagh rageur, ce qui vous mettra dans la #& !$, le câble étant devenu inutile.
Vaincu, je n’eus d’autre solution que de me coucher afin de ruminer ma honte…

Et comme disait Khaless : "Hélas, pauvre Amalb’Eyrh… Je l’ai connu, Horatio ! C’était un garçon d’une verve infinie…" (citation tirée de Hamlet, pièce du grand auteur Klingon, Shakespeare)

Qapla’