Souvenirs, souvenirs ! (1ère partie)

Date : 15 / 07 / 2007 à 00h00

NuqneH !

Après les émotions dues à mes incarcération, évasion, vengeance et promotion ; je me suis retiré en méditation solitaire (seules trois esclaves Orionnes dénudées avaient le droit de troubler cette retraite) afin de faire le point sur ma vie, l’univers et le reste, comme disait Douglas Adams, qui en connaissait un bout.

Lors de cette expérience, je me suis trouvé à repenser à certaines épopées dont j’avais été l’acteur, à certaines rencontres. L’une d’elles m’est revenue en mémoire avec une forte émotion.

Ça avait eu lieu lors d’un combat particulièrement sanglant avec les Borg. Nous étions tranquilles, peinards dans le secteur K7-DVD Zone 2, lorsque trois cubes menaçants vinrent vers nous pour une partie de dés peu sympathique. Au bout de deux heures de combats héroïques (ils tiraient, et nous on essayait d’esquiver), notre Vort’Cha était bien mal en point. Les WC étaient bouchés et fermés de l’intérieur, le cuisinier ne savait plus faire que du chou, la police du bord ne jouait plus que de l’épinette… Bref, le bazar ! J’envisageai :

1- de faire dans ma culotte,
2- de hisser le pavillon blanc (ce qui dans l’espace est totalement inutile),
3- de me rendre (pas aux WC, puisqu’ils étaient bouchés). Le déshonneur pointait son vilain nez à l’encoignure de la porte de mon destin.

Lorsqu’un vaisseau de la Fédération vint à notre secours. Son capitaine était une femme, une vraie. Qui aurait mérité d’être Klingonne.

Le Capitaine Mikaëlaz Le Coursic nous sauva d’une mort certaine, mais non moins fortement désagréable. Ce furent ensuite libations, fête, et toutes sortes de choses que nous, Klingons, savons si bien faire. Le Cap. Le Coursic nous accompagna dans ces réjouissances, non sans garder sa dignité (ce qui n’était pas le cas de bien d’entre nous). Je me souviens d’elle non sans émotion, et en ai gardé le souvenir ému d’une guerrière digne d’être mon égale.

Je n’ai eu que peu l’occasion de la revoir, mais je la garde comme un fier souvenir de ces aventures qui forment le destin et l’honneur d’un Klingon pur soupe comme moi.

Une vraie amie, fidèle et forte, dont la classe, le courage et le talent restent dans ma mémoire à jamais (sauf si Alzheimer passe par là…)
Bon, c’est pas tout ça, mais je vais aller rêver d’elle au lit. Rassurez-vous, ce sera du correct, je la respecte trop !

Et comme disait Khaless : "Ah, cet Amalb’Eyrh, un romantique comme ça, on fait plus !"

Qapla’