Alphas : Zak Penn parle de sa série

Date : 24 / 05 / 2011 à 00h15

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Alphas, est une série créée par Zak Penn et Michael Karnow qui démarrera sur Syfy le 11 juillet. Elle sera produite par Ira Steven Behr (Star Trek Deep Space Nine) qui en sera aussi showrunner. Jack Bender (Lost) réalise le pilote. Alphas est centré sur un groupe de personnes qui possèdent des capacités hors du commun basées sur des phénomènes du monde réél. Ils vont tous faire équipe sous la supervision d’un agent du gouvernement. Penn donne à ComingSoon.net/SuperHeroHype toutes les infos qu’il a le droit de donner sur Alphas dans cette interview.

Alphas, votre nouvelle série est tombée dans la catégorie de Heroes et des autres séries où des gens ordinaires sont confrontés à des situations extraordinaires avec des capacités surhumaines émergentes. Y a t-il des pièges détectés dans ces autres séries que vous voulez vraiment éviter ?

Déjà, la première chose que j’ai tentée de faire c’est partir d’un modèle différent. La série ici est plus proche de The Mentalist ou de X-Files dans son traitement. Sérieusement on est partis de là puis j’ai commencé à intégrer ce que je voulais faire dans une série de super-héros. J’ai du trouver l’équivalent dans le monde réel. Je m’oppose à Heroes qui est sérialisé, je n’ai pas tout vu mais ça me semble être comme X-Men. On est vraiment parti dans une direction totalement opposée pour cette série, de la même manière que Law & Order est différent de Heat. Ces 2 exemples sont les opposés du genre. Très honnêtement, ça ne m’a pas beaucoup perturbé par contre ce qui me gênait le plus c’était d’autres séries procédurières qui avaient la même trame que nous. Mais heureusement pour nous elles ont toutes été annulées.

Qui sont vos 5 personnages principaux et quels sont leur pouvoir dans ce groupe ?

Alors, on a Hark qui a une force hors du commun, Rachel dont les sens sont hyper développés mais seulement un à la fois, Hicks a un synchronisme parfait entre sa pensée et ses muscles, il peut lancer une pièce dans une fente à 20 mètres. Gary est autiste mais peut capter les ondes électromagnétiques et les interpréter. Enfin Nina peut neutraliser votre volonté sur une courte période.

Et en théorie, tout peut être expliqué ?

Tout est basé sur de véritables personnes. Ils sont basés sur de véritables recherches. Ils sont un peu exagérés mais un ou deux sont très très proches de la réalité. Personne ne vole, pas de rayon laser, pas de capes. C’est la règle.

En tant que série de Syfy, est-ce que vous vous attendez à avoir le même niveau de qualité de production qu’une série comme Battlestar Galactica tout du long ?

J’espère que les gens aimeront Alphas comme ils ont aimé Battlestar Galactica, pourtant la barre est un peu haute. Mais c’est notre objectif, on essaie d’être aussi bons.

Est-ce que Syfy vous a donné les moyens nécessaire pour en arriver là ?

Oui, vous pourrez le voir dans le pilote. Ils nous ont beaucoup donné. Et jusqu’ici c’est plutôt incroyable.

Avez-vous aimé le processus de développement d’une série télé sur du long terme comparé aux scénarios pour le cinéma que vous avez fait ?

C’est très différent, très amusant et c’est surtout beaucoup plus de travail. Mais vraiment beaucoup plus de travail. Mais c’est très sympa de pouvoir développer autant un univers aussi riche. C’est un peu ce que j’ai pu faire en écrivant les suites des films X-Men mais c’est assez nouveau pour moi en fait.

Comment avez-vous proposé ça à Syfy ?

C’est un procédé compliqué. Vous assistez à plein de réunions. On a eu plein d’aides visuelles. On avait fait tout un tas de trucs. On avait une vidéo, une fausse vidéo, qu’on avait mise sur Internet et qui faisait partie de notre présentation. C’était une présentation très complexe et impliquée.

On a pu voir chez vos acteurs, une certaine énergie et une certaine alchimie lorsqu’ils plaisantaient ensembles. Est-ce qu’on va retrouver ça dans la série ?

Oui. J’ai déjà réalisé 2 films entièrement improvisés et j’aimerais apporter un peu de cette énergie à la série. J’ai donc embauché des acteurs qui pourraient travailler comme ça, improviser même si on leur donne une trame à suivre et être véritablement eux mêmes. C’est exactement ce que je voulais. C’est ce qui manque aux séries de science-fiction, 2 personnes qui plaisantent de manière naturelle sans avoir leurs répliques au bout de la langue.

Alphas débute sur Syfy le 11 juillet à 22h.