Indiana Jones et le Cadran de la Destinée : La critique
INDIANA JONES ET LE CADRAN DE LA DESTINÉE
Date de sortie : 28/06/2023
Titre original : Indiana Jones and the Dial of Destiny
Durée du film : 2 h 34
Réalisateur : James Mangold
Scénariste : Jez Butterworth, John-Henry Butterworth, James Mangold et David Koepp
Interprètes : Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge, Mads Mikkelsen, Ethann Isidore, Boyd Holbrook, Antonio Banderas, John Rhys-Davies, Toby Jones, Thomas Kretschmann et Shaunette Renee Wilson
LA CRITIQUE
Après un quatrième opus qui est loin d’avoir convaincu la critique et le public, Indiana Jones est de retour sur les écrans avec Le Cadran de la Destinée. Si le film commence par une séquence dantesque se plaçant à la fin de la seconde guerre mondiale, l’intrigue se déroule majoritairement en 1969. On y retrouve un Indy usé, désabusé et donc totalement raccord avec l’aspect physique d’un Harrison Ford à 80 ans.
En parlant de cette première scène, le rajeunissement numérique des protagonistes est assez troublant. Le tout fait très faux. On a du mal à retrouver un Harrison Ford identique à ce que l’on a connu dans les premiers chapitres. Pour autant, avec l’action trépidante, on oublie très vite les défauts numériques pour profiter du spectacle.
Phoebe Waller-Bridge est une addition au casting salutaire. Son personnage s’intègre formidablement bien à l’histoire et l’actrice a une excellente alchimie avec Ford. On n’ira quand même pas jusqu’à dire qu’on a envie de continuer à suivre ses propres aventures dans de prochains films.
Quant à l’antagoniste de cet opus interprété par Mads Mikkelsen, il va de soi que sa prestation est impeccable, même si dans la définition de son personnage, il n’a pas la possibilité d’instiller beaucoup de nuances.
Malédiction des blockbusters, la recherche d’absence de temps morts oblige l’action à recourir à des raccourcis tirés par les cheveux. Mais, pas plus pas moins que l’ensemble des grosses machines. J’ai, par contre, particulièrement apprécié le fait qu’il n’y avait pas la recherche à tout prix de moments drôles. Du coup, le film a une belle densité dramatique.
Qui dit Indiana Jones dit MacGuffin. Après l’Arche d’Alliance ou encore le Graal, c’est cette fois-ci le Cadran de la Destinée. On ne va pas vous divulgacher ce que fait cet objet mais, on peut vous dire qu’il permet de clore d’une belle façon la saga avec Harrison Ford.
Indiana Jones et le Cadran de la Destinée n’est pas un chef d’œuvre mais c’est un bon film et c’est déjà pas mal.
SYNOPSIS
1969. Après avoir passé plus de dix ans à enseigner au Hunter College de New York, l’estimé docteur Jones, professeur d’archéologie, est sur le point de prendre sa retraite et de couler des jours paisibles. Tout bascule après la visite surprise de sa filleule Helena Shaw, qui est à la recherche d’un artefact rare que son père a confié à Indy des années auparavant : le fameux cadran d’Archimède, une relique qui aurait le pouvoir de localiser les fissures temporelles. En arnaqueuse accomplie, Helena vole l’objet et quitte précipitamment le pays afin de le vendre au plus offrant. Indy n’a d’autre choix que de se lancer à sa poursuite. Il ressort son fedora et son blouson de cuir pour une dernière virée...
BANDE ANNONCE
FICHE TECHNIQUE
Photographie : Phedon Papamichael
Montage : Andrew Buckland, Dirk Westervelt et Michael McCusker
Musique : John Williams
Costumes : Joanna Johnston
Décors : Anna Pinnock et Adam Stockhausen
Producteur : Kathleen Kennedy, Frank Marshall et Simon Emanuel pour Walt Disney Pictures, Paramount Pictures et Lucasfilm Ltd.
Distributeur : The Walt Disney Company France
LIENS
GALERIE PHOTOS
Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.