The Lair [VOD] : La critique
THE LAIR VOD
Date de sortie : 13/01/2023
Titre original : The Lair
Durée du film : 1 h 37
Réalisateur : Neil Marshall
Scénariste : Neil Marshall
Interprètes : Charlotte Kirk, Jamie Bamber, Leon Ockenden, Mark Strepan, Hadi Khanjanpour, Harry Taurasi, Kibong Tanji, Troy Alexander
LA CRITIQUE
Le réalisateur Neil Marshall voulait revenir à la série B à petit budget, similaire à celle de son Dog Soldiers, avec The Lair.
Le scénario de Neil Marshall se déroule en Afghanistan. Une pilote américaine est abattue dans le désert et cette dernière va découvrir un ancien bunker désaffecté de l’URSS qui a été précipitamment abandonné. Des créatures issues de manipulations génétiques vont alors se réveiller et se mettre à la poursuivre, tandis qu’elle essaye de convaincre les siens de détruire les lieux.
On se retrouve donc à nouveau devant une histoire de créatures et d’individus essayant à tout prix de survivre à leurs rencontres mortelles.
Si le projet, sur les papier, à de quoi enthousiasmer les amateurs de séries B consacrées à des monstres, la réalisation est beaucoup moins jubilatoire que certaines des œuvres précédentes auxquelles le réalisateur nous avait habitué.
Certes, on trouve de grands moments de bagarre, des passages où le sang jaillit et où les créatures, ou les humains, sont déchiquetés ou explosés, mais l’œuvre peine à nous faire nous attacher à des personnages vraiment trop caricaturaux.
Il manque d’ailleurs curieusement, sur tout le récit, une certaine jubilation. En effet, si on ne nous épargne pas les défauts de compréhensions entre les individus, le calendrier caché de certains personnages et les choix régulièrement mauvais de ceux qui entraînent les autres dans leur sillage, il manque un certain liant permettant de s’amuser devant ce qui est proposé.
On peut toujours s’amuser à essayer d’identifier l’ordre des victimes, ce genre d’œuvre dégommant régulièrement les différents personnages. Bien que celui principal, étant l’épouse du réalisateur, on peut douter de sa mort dans des souffrances atroces. Il est d’ailleurs amusant de découvrir dans le flashback permettant de présenter le personnage, une photo de famille étant celle réelle de la comédienne et de son mari.
Néanmoins, si Charlotte Kirk tire son épingle du jeu en pilote pleine de ressources et sachant se battre, les autres personnages ont assez peu d’intérêt, malgré la tentative de leurs comédiens de leur apporter plus d’épaisseur.
Les décors du bunker de Mónika Esztán, kitchs à souhait, sont bien faits, notamment la salle où on trouve les créatures. Il y a d’ailleurs un beau travail fait sur les effets spéciaux. Les monstres ont une apparence intéressante et des capacités qui sont, de temps en temps, bien mises en valeur. Il est d’ailleurs difficile de croire qu’une bande de soldats isolés arrive à s’en débarrasser aussi facilement parfois.
Les beaux paysages, bénéficiant de la belle photographie de Luke Bryant, sont aussi agréables à regarder et cette nature se marie bien avec cette histoire où on croise aussi bien des humains tentant de s’entre-tuer que des créatures massacrant indifféremment les personnes issues des deux camps.
The Lair est un film passable qui peut néanmoins plaire aux amateurs de monstres se faisant plaisir devant des massacres que l’on attend évidemment dans ce genre d’œuvre. Il manque néanmoins un souffle un peu épique, des protagonistes ayant une personnalité et une identification à ceux-ci qui rendrait le récit plus captivant.
Aussi, si vous aimez bien le réalisateur ou ce type de long métrage de genre, n’hésitez pas à y jeter un œil. Les autres spectateurs risquent de le trouver bien un peu engageant.
Inégal et peu jubilatoire.
SYNOPSIS
L’avion du lieutenant Kate Sinclair est abattu en plein territoire ennemi. Sa seule chance de repli ? Un bunker soviétique infesté de créatures indicibles.
BANDE ANNONCE
FICHE TECHNIQUE VIDEO
Disponibilité : VOD
Audio : Français, Anglais
Sous-titres : Français
FICHE TECHNIQUE FILM
Photographie : Luke Bryant
Montage : Neil Marshall
Musique : Christopher Drake
Costumes : Mária Fatér
Décors : Mónika Esztán
Producteur : Neil Marshall pour Scarlett Productions
LIENS
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