Et si l’autre ...

Date : 14 / 10 / 2008 à 00h00

NuqneH !


Il y a toujours des moments plus ou moins bons. Des moments où l’on se sent fort comme le vainqueur d’une armée de tribules et d’autres où l’on a l’impres-sion d’être une lavette pire qu’un Ferengi ruiné par son propre frère.

Ces moments-là, un fier Klingon ne peut en parler ouvertement : c’est une chose qui ne se dit jamais en public. C’est comme la différence entre les Klingons que l’on rencontrait à l’époque de Kirk et ceux d’aujourd’hui.
Mais vous qui me suivez depuis plusieurs années, pouvez m’entendre. Et puis, n’êtes-vous pas les témoins de ma thérapie, puisque je vous avais expliqué dans ma chronique n° 44 que mes écrits me servaient de psychanalyse…

Donc oui, je vous l’avoue, j’ai des moments difficiles, où je me sens seul, vieux, et où j’ai honte de mes faiblesses, de mes limites… Des moments où je n’ose me regarder dans la glace, tant ce que j’y verrais me donnerait le cafard. Des mo-ments où je tente de faire le point sur ma longue vie (je n’ai pas dit longue-vue, sui-vez-un peu, nom d’un Bat’leth !) ; où je me dis que le bilan est bien triste et que ces fameuses victoires dont je ma targue si souvent ne sont que des escarmouches de gamin neurasthénique…

Oui, dans ces moments-là, je me sens petit, vulnérable, et pas Klingon du tout ! Je déprime et n’ose plus sortir de ma coquille.

C’est alors que je pense aux autres. Que je cesse de me regarder les nom-brils (les Klingons en ont trois, encore une chose que je vous dévoile dans le plus grand secret), et que je me préoccupe de ceux qui m’entourent. Pas forcément des plus malheureux que moi (bien qu’il y en ait, pouvez me croire !), mais de ceux que je peux aider d’une façon ou d’une autre. J’oublie mes complexes et regarde ce que je peux faire pour mon voisin. Je m’efface de mes propres préoccupations pour les remplacer par celles des autres et tenter de les aider. Et, croyez-moi ou pas, ça mar-che ! Après ça, je vais mieux…

Je sais, ça fait mélo, mais "j’suis c’que j’suis et c’est tout c’que j’suis", comme disait un certain Pop’Hey’h, marin klingon célèbre pour son amour des épinards.

Ben oui, c’est ça… Le vieux Amalb’Eyrh ne rajeunit pas… sinon ça se saurait ! Serait même temps qu’il aille au lit, sinon l’infirmière de l’hospice va encore l’en-gueuler…

Et comme disait Khaless : "S’occuper des autres, peut-être, mais méfie-toi si c’est un Ferengi qui pleure misère !"

Qapla’


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