La nuit des morts vivants : Critique du tome 1

Date : 17 / 05 / 2015 à 07h18
Sources :

Unification France


La nuit des morts vivants
1. Les fautes du père

  • Scénariste : Jean-Luc Istin
  • Dessinateur : Elia Bonetti
  • Editeur : Vents d’Ouest
  • Format : 240 x 320 mm
  • Nombre de pages : 56
  • Sortie : 3 septembre 2014
  • Prix : 14.50 €
  • ISBN : 9782356485014

La réécriture jouissive et moderne d’un film culte !

Le jour d’Halloween, Lizbeth quitte son mari et ses deux enfants pour accompagner son frère, Leland, à la sacro-sainte visite de la tombe où sont enterrés leurs parents adoptifs. Mais à peine arrivent-ils au cimetière qu’ils se font attaquer par un groupe de morts vivants ! Après une longue course-poursuite, Lizbeth et Leland trouvent refuge dans un hôtel sordide qui va se révéler être le seul rempart contre une horde de zombies avides de chair fraîche. Car l’épidémie s’est généralisée et plusieurs grandes villes sont déjà dévastées. Pas sûr que Lizbeth arrive à retrouver son mari et ses enfants en vie...

Créateur du mythe du zombie moderne, le cultissime film La nuit des morts vivants est ici remis au goût du jour par Istin et Bonetti dans une adaptation rythmée à grand spectacle, qui n’oublie pas d’explorer en profondeur la psychologie des personnages.

Tremblez, mortels !

Décryptage
Comme tous les ans pour Halloween, Lizbeth accompagne son frère Leland sur la tombe de leurs parents adoptifs, laissant chez elle son mari et ses deux enfants. C’est au même moment que se déclenche l’épidémie globale de zombie et c’est au cimetière même qu’ils vont faire leur première rencontre avec les morts vivants. Le mari de Lizbeth affublé de ses 2 enfants, cherche à retrouver sa femme par tous les moyens en tentant de quitter la ville prise par les morts-vivants. De leur côté, Lizbeth et Leland vont trouver refuge dans un hôtel et faire grossir leur petit groupe de survivants. Mais attention la menace est partout, l’objectif premier est de survivre et le mieux est de rester en groupe.

Ce sont pas moins de 3 histoires que l’on va suivre en parallèle dans ce premier tome, celle de Lizbeth et Leland, celle de son mari et de leurs 2 enfants et enfin celle de Lizbeth enfant via des flashback d’une hypnose, et forcément la jeunesse de Lizbeth a un impact sur la manière dont elle se comporte maintenant.

Bonetti dessine le chaos avec beaucoup de classe, les dessins sont très fins, très beaux et plein de détails. On est en plein Walking Dead ou encore World War Z, ce qui parlera mieux à la nouvelle génération de fans de zombies et de situations post-apocalyptiques, qui ne connaissent pas forcément l’œuvre de Romero qui est suivie d’assez près. Celle-ci est remise au gout du jour dans cette BD prévue en 3 tomes. L’ambiance, les personnages, les situations sont remises au goût du jour, modernisés mais l’hommage est bel et bien présent tout comme les références que les spécialistes de Romero se feront un plaisir de trouver.

Le vrai défaut de cette BD est d’être beaucoup trop courte et de trop vouloir ressembler à Walking Dead (la série), ce qui lui fait aussi peut-être perdre l’âme de Romero, même si l’auteur a réussi à résumer le premier tiers de son histoire en 56 pages, on reste quelque peu sur sa faim en refermant ce premier tome. Alors faut-il y voir ici une mauvaise adaptation car pas totalement fidèle, ou une excellente mise au gout du jour de l’histoire de Romero qui est LA référence en matière de film de zombies ? On ne sait pas vraiment sur quel pied danser, en tout cas avec ce premier tome. Ce qui est sur c’est que l’histoire est prenante, assez dynamique, les personnages intéressants et bien construits, ils sont même au centre de cette histoire. L’action est posée, il faut maintenant que les 2 tomes restants soient plus énergiques pour susciter encore plus l’envie.


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