Siberia 56 : La critique du tome 1

Date : 02 / 03 / 2014 à 11h02
Sources :

Unification France


Siberia 56
tome 1 - La 13ème mission

• Éditeur : Glénat
• Scénario : Christophe Bec
• Dessin : Alexis Sentenac
• Collection : Grafica
• Sortie le : 21 septembre 2012
• Format : 48 pages
• Taille : 240 x 320 mm
• ISBN : 9782723490511
• Prix : 13.90 €

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Présentation de l’éditeur :
Siberia est la 56ème planète de pré-colonisation terrienne. Une planète entièrement recouverte de neige et de montagnes escarpées. Les pôles y atteignent des températures de - 200°C avec des vents glacials de 300 km/h. C’est dans ce véritable enfer que 5 scientifiques doivent rejoindre leur camp de base après un voyage de 80 millions d’années-lumières à travers l’espace. Mais, alors qu’ils descendent sur la planète, leur navette se retrouve malmenée par les vents violents et se crashe aussitôt ! Les survivants vont devoir parcourir les 250 kilomètres qui les séparent de la base… à pied. Autant dire qu’entre le froid mordant, les tempêtes et les redoutables prédateurs qui rôdent, leurs chances de survie sont proches du zéro absolu...

Avec Siberia 56, Christophe Bec nous livre son Sanctuaire de l’espace ! Un nouveau diptyque de SF au cœur d’un monde hostile mais fascinant, qui n’est pas sans nous rappeler quelques classiques du genre, superbement illustré par le dessin magistral d’Alexis Sentenac.

Décryptage :
Dans une galaxie très très lointaine, dans un futur qui l’est tout autant, l’équipage d’un vaisseau (non identifié) sort de son sommeil cryogénique juste avant l’arrivée sur Sibéria. Cette planète qu’il décrivent comme étant la "56ème planète de pré-colonisation terrienne, entièrement recouverte de neige et de montagnes escarpées. Les pôles atteignent des températures de -200 degrés Celsius avec des vents glacials de 300 km/h ; tandis que dans la ceinture tropicale, les températures oscillent entre -10°C et -40°C. C’est dans cet environnement hostile que les 5 scientifiques vont devoir tenter de se poser sur la planète. Une avarie des moteurs de la navette va les obliger à se poser en urgence à 250 km de leur point de ralliement. Réduits à 4 à l’issu de leur accident, ils vont se lancer dans ce Trek impossible dans cette nature hostile. Et ils ne sont pas au bout de leurs surprises surtout qu’ils sont la 13ème mission... L’équipe va se réduire comme peau de chagrin jusqu’à ce que le ou les derniers soient secourus.

Bien évidemment, ce récit est un récit de survie de science-fiction où très peu d’entre eux arriveront à leur fin et le prétexte est idéal pour proposer une planète inédite hostile au possible, peuplée de créatures aussi gigantesques que dangereuses. Il leur faut parcourir 250 km engoncés dans une combinaison de survie auto régulée (tout ce que leur corps rejette leur sert d’énergie). Les jours s’égrainent avec les difficultés, les rencontres sont aussi rares que mortelles. Un ver géant, une créature invisible tout autant dangereuse ou une simple araignée ? Laquelle de ces 3 créatures fera le plus de dégâts ?

L’ambiance est belle et bien là et c’est une atmosphère étouffante qui nous est proposée dans ce récit évidemment très SF qui puise son inspiration dans les grands chef d’œuvre du cinéma ou de la littérature de genre (on pense tout de suite à Dune, sans aucun doute mais il y en a bien d’autres aussi). C’est assez classique mais plutôt efficace. Un groupe de personnes dans un environnement hostile dans lequel ils vont tenter de survivre et surtout se faire décimer un par un. C’est sur une planète tellement éloignée et sauvage à une époque qui l’est tout autant qu’il est possible aux auteurs de proposer presque tout et n’importe quoi dès le moment où l’on accepte le postulat de départ.

Et on est plongé, sans temps-morts, dans un récit travaillé avec beaucoup de suspense, au milieu des participants de cette aventure pour notre plus grand plaisir, on se demande bien comment ils vont s’en sortir et encore plus comment le récit va se conclure avec le deuxième tome à venir. Les dessins minimalistes (ce n’est pas un reproche tout se passe dans la neige) mais très beaux et très fins, participent grandement à l’ambiance claustrophobe du récit. Mettez une petite laine parce qu’il fait tout de même froid sur Sibéria.


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