PIFFF 2013 : Un peu d’histoire...

Date : 16 / 11 / 2013 à 20h00
Sources :

Source :Unification


Historique du Paris International Fantastic Film Festival (PIFFF)

2011 : PIFFF an 1

En 2011, une équipe formidable décidait de ressusciter le festival international de Paris du film fantastique et de science fiction du grand Rex qui a sévi dans la capitale de 1977 à 1988.

De l’ambiance

La première édition du "Paris International Fantastic Film Festival" (PIFFF pour les intimes) présentait 15 films en compétition et hors compétition, ainsi qu’une autre compétition pour les courts métrages. La sélection était d’un grand niveau et le festival a offert un merveilleux cadeau aux amateurs de fantastique et de science-fiction en projetant un très beau documentaire sur l’immense Ray Harryhausen, documentaire projeté en libre accès. Les spectateurs avaient d’ailleurs pu poser des questions au réalisateur français qui était présent lors de la projection.

Un autre grand moment avait été la projection, hors compétition, du film de Carpenter : The Ward. La salle était comble pour la seule projection française d’un film sorti directement en DVD sous nos latitudes.

Il y avait une très bonne ambiance avec des salles pleines. Les amateurs de films de genre s’étaient déplacés en masse pour assister à des projections sur grand écran de films qui ont malheureusement peu de chance de sortir en salle en France. Les queues s’étendaient, interminables, le long du cinéma Gaumont Opéra Capucines qui a abrité durant 5 jours le festival.

D’ailleurs avec le succès d’Intouchable au même moment, on se retrouvait avec une double queue de plus de mille personnes qui était réellement impressionnante. Il fallait juste ne pas se tromper de queue...

Un questionnaire était distribué afin de connaître le ressenti des gens et leur attente vis à vis d’une nouvelle édition. Les organisateurs n’ont pas été déçus avec un public au rendez-vous et plus que volontaires pour une nouvelle édition.

Palmarès : An 1

Le jury long métrage était présidé par Christophe Gans qui lors de la remise des prix a avoué avoir été agréablement surpris par l’accueil fait aux films et par la réaction des spectateurs dans la salle. Il faut croire que les spectateurs de films de genre sont des personnes qui se déplacent pour voir les films et ne pas s’en moquer (sauf si le genre s’y prête).

La cérémonie de clôture avait vu Bellflower d’Ewan Glodell (Etats-Unis, 2011) remporter l’œil d’or du jury.

Les courts métrages Hope de Pedro Pires (Canada, 2011) et A function de Hyun-soo Lee (Corée du Sud, 2011) pour la sélection internationale et Jusqu’au cou de Morgan S. Dalibert (France, 2011) pour la sélection française remportaient l’œil d’or du court métrage dans leurs catégories respectives. Ce dernier était d’ailleurs crédité du prix du ciné + frisson du meilleur court métrage. Le jury court métrage avait en outre donné une mention spéciale à Peter de Nicolas Duval (France, 2011).

Le jury Ciné + frisson avait élu Mask d’Andreas Marschall (Allemagne, 2011) comme meilleur film, ce qu’avait approuvé le public qui lui a aussi décerné son œil d’or.

Les courts métrages primés ont été projetés avant le film de clôture à la grande joie de ceux qui n’avait pas pu les voir.

D’ailleurs tous les longs métrages en compétition étaient précédés d’un court métrage en compétition. Quand aux films hors compétition, c’est un court métrage hors compétition qui les accompagnait.

http://www.pifff.fr/2011/palmares2011-en

2012 : PIFFF, le retour

Après un bilan plus que positif, le PIFFF est revenu en 2012 avec un programme encore plus important et un changement de salle passant d’une salle de 400 places à une de 475 places, voire à la grande salle de 800 places (l’une des plus grande de Paris).

Plus de films, de nouveaux rendez-vous

Nous trouvions 20 films en compétition et hors compétition. Mais des nouveautés venaient se rajouter avec un film dans le cadre de la séance culte et deux films pour la séance interdite. Ainsi qu’une nuit rétrospective avec la projection de quatre grands classiques du cinéma fantastique de l’œuvre de Clive Barker. Les courts métrages étaient encore une fois mis à l’honneur avec une très bonne sélection de 23 courts sélectionnés.

De nouveau, nous pouvions croiser un grand nombre d’invités et les membres des jurys long et court métrages. De nouveau, la queue s’étendait à l’extérieur du cinéma mais l’accès à la salle de projection avait été facilitée avec une entrée réservée pour le festival. Comme la queue était impressionnante et qu’elle était souvent double (une pour le festival, une pour le film de la grande salle) des personnes nous demandaient de temps en temps quel film nous allions voir. Ce qui entraîne une anecdote très amusante où quelques curieux pensaient que nous allions voir Twillight révélation 2ème partie. Voyons voir, une queue avec une majorité d’homme et une moyenne d’âge supérieur à 15 ans ? Évidemment tout le monde allait voir une histoire de vampire qui scintille en plein jour… En fait nous faisions la queue pour The ABC’s of Death, un film à sketch d’horreur très sympathique.

Palmarès : An 2

La cérémonie de remise des prix avait vu The body d’Oriol Paulo (Espagne, 2012) remporter le prix du jury ainsi que le prix du jury Ciné + frisson. Le jury avait aussi remis une mention spéciale à The cleaner d’Adrian Saba (Pérou, 2012). Le prix du public était allé à Citadel de Ciaran Foy (Irlande, 2012).

En ce qui concernait les courts métrages Exit de Daniel Zimbler (Angleterre, 2011) pour la sélection internationale et NostalgicZ de Karl Bouteiller (France, 2012) pour la sélection française, remportaient le prix du court métrage de leur catégorie. Ce dernier avait d’ailleurs reçu aussi le prix du court métrage français du public et le prix ciné + frisson du meilleur court métrage français. Inutile de dire que si vous avez un court à voir, n’hésitez pas à cibler NostalgicZ qui le mérite vraiment.

Le jury court métrage avait aussi donné une mention spéciale à Food elle de Corentin Quiniou (France, 2012) tandis que le prix du court métrage international du public était allé à Record/play de Jesse Atas (Grande-Bretagne, 2012).

Cette édition s’était terminée sur le show Silent hill qui avait précédé la projection des courts métrages gagnants et Silent hill : révélation 3D, film de clôture.

Cette édition a encore été un succès public que la grande qualité de la programmation (longs et courts métrages) a attiré ainsi que l’ambiance régnant dans la salle pendant les projections.

Un seul grand regret, un an après, The body (El cuerpo) film gagnant mérité de cette édition n’est toujours pas sorti en France, ni en salle, ni en DVD.
http://www.pifff.fr/2012/palmares2012-fr

2013 : PIFFF, la confirmation

La troisième édition du PIFFF se profile à l’horizon avec 20 films en compétition et hors compétition (dont quelques œuvres en rétrospective à ne pas hésiter à aller voir sur grand écran). Une nuit Stephen King est aussi programmée avec quatre films parmi les plus réussis de l’adaptation de l’œuvre de l’auteur dont le remake de Carrie et avec du Carpenter et du Romero s’il vous plait. Encore une fois les courts métrages français et internationaux sont à l’honneur.
http://www.pifff.fr/

L’édition a lieu du 19 au 24 novembre 2013 au Gaumont Opéra Capucines, 2 boulevard des Capucines, 75009 Paris.
Cette année à nouveau le festival nous gratifie d’une bande annonce plus qu’alléchante qui donne envie de se retrouver dans une salle obscure pour découvrir les choix des programmeurs :

On peut y voir en ouverture le magnifique Real du réalisateur Kiyoshi Kurosawa découvert par certain il y a quelques mois avec le diptyque Shokusai.

En ce qui concerne l’affiche, après avoir lâché des soucoupes volantes et un dinosaure sur la tour Effel en 2011 et fait phagocyter l’arc de triomphe par un œil tentaculaire en 2012, c’est Notre-Dame de Paris qui se fait agresser par un loup garou hurlant à la lune.

Si vous êtes amateur de film de genre et plus particulièrement de fantastique/science fiction/horreur, n’hésitez pas à venir au PIFFF. Vous pourrez y voir des films d’une grande qualité, ainsi que de très bons courts métrages, mais qui malheureusement n’auront sûrement pas droit à une sortie en salle classique en France. Ce qui est bien dommage car certains films ont de vrais scénarios comme le grand gagnant de l’édition 2012 et que c’est une denrée qui devient de plus en plus rare dans un univers de remake et de films à gros budget qui nous en met plein la vue.

Quand aux femmes qui aiment le film de genre, et il y en a plus qu’on ne pourrait le croire, il ne faut pas hésiter à venir au PIFFF. L’ambiance y est très agréable et pour une fois c’est chez les hommes qu’il y a la queue des toilettes, ce qui est très jubilatoire.


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