Spartacus : Les Dieux de l’arène (Coffret DVD) : La critique

Le retour de la franchise à succès "Spartacus", avec toujours autant de combats, de sang et de sexe ! Découvrez comment tout a commencé...

Pour les nouvelles générations, Spartacus aura le visage d’Andy Whitfield puisque c’est l’acteur Australien qui a décroché le rôle pour donner vie à ce personnage mythique dès 2010 sur Starz. Après une première saison très réussie de Spartacus : Le Sang des gladiateurs, l’acteur est obligé de mettre sa carrière en pause pour soigner un cancer du système lymphatique qui va le contraindre à repousser le tournage de la saison 2. Les producteurs confiants, décident de faire une parenthèse dans leur histoire pour laisser le temps à l’acteur de combattre son cancer. Et c’est comme cela qu’arrive l’histoire de Spartacus - Les Dieux de l’arène, une préquelle de 6 épisodes aux aventure de Spartacus qui se focalise sur la maison de Batiatus et tous les évènements qui ont mené à la première saison, pour laisser le temps à l’acteur de se remettre. Malheureusement, la maladie progresse et l’acteur donne son accord pour se faire remplacer et sa bénédiction sur le choix de Liam McIntyre dans le rôle titre. C’est le 11 septembre 2011, à l’âge de 39 ans que l’acteur succombe à son cancer.

Spartacus Les Dieux de l’arène, est une plongée dans le passé des personnages. Retour en arrière donc, quelques années avant le début de l’histoire de la première saison, on retrouve celle de Batiatus, joué par John Hannah alors qu’il prend en main la maison familiale en l’absence de son père. Les 6 épisodes proposés montrent la montée en puissance de ce personnage, faible et couard au départ, sous l’influence de son père, qui va devenir un homme puissant (mais jamais assez à son goût) sur qui il faudra compter à Capua. Et c’est là que l’on découvre encore de nombreux stratagèmes pour s’imposer avec toujours beaucoup d’aplomb et d’arrogance. Ici, aucune limite pour arriver à ses fins. L’ultime honneur, faire combattre ses gladiateurs dans l’arène de Capua. Bien évidement les combats sont synonymes de renommée mais aussi et surtout de richesse. Aidé de sa femme Lucrétia (excellente Lucy Lawless), tous les coups seront permis pour arriver à leurs fins.

Sexe et violence sont encore au programme de cette plus courte saison, sorte de spin-of pour faire patienter, qui somme toute est une bonne réussite. On reste en terrain connu avec d’autres histoires à raconter qui amènent tout doucement vers les évènements de la saison 1. C’est l’occasion de développer d’autres gladiateurs comme Gannicus ou de développer un peu plus Barca ou d’autres personnages comme Gaia ou expliquer les relations qui se font et se défont entre les personnages. Des combats titanesques, du sang, des ralentis, de la musique forte, des esclaves, du sexe (beaucoup de sexe), une homosexualité ouverte et assumée... ce sont les ingrédients crus de cette parenthèse qui n’a rien à envier à la première saison.

L’arrivée de Crixus dans l’écurie de Batiatus va changer la donne, son entrainement intensif pour en faire un champion de l’arène (le champion que l’on connait de la première saison). Il va ainsi mettre en péril la supérioité de Gannicus, la star actuelle de Batiatus. Mais il va falloir faire sa place dans la confrérie et les rivalités entre les gladiateurs sont légions. Les amitiés trompées, les vengeances, les luttes d’influences, les fourberies
le retour du père dans l’épisode 3 va remettre plein de choses en question et redescendre Batiatus de son pied d’estale. C’est donc avant tout une histoire de survie dans l’arène où les hommes deviennent des Dieux comme l’indique Batiatus mais pas uniquement les Gladiateurs en versant le sang mais aussi les hommes de pouvoir.

• Format image : 1.78 - 16/9 Anamorphique (compatible 4/3)
• Format son : Anglais et Français Dolby Digital 5.1
• Sous-titres : Français
• Durée : 300 min.

2 épisodes par disques, 3 disques avec les bonus sur le 3^ème disque laissent la place à une compression minimale pour une image numérique très belle sans défaut.

Les effets sonores nombreux envahissent l’espace avec une répartition des voix très propre. La musique omniprésente est très forte mais jamais au détriment du reste. Ceux belles pistes sonores au final.

• Le making-of (13’59)
Un classique avec les interventions des acteurs qui expliquent les choix de cette étonnante série, préquelle à la saison 1 de Spartacus. L’histoire, les relations, les personnages, les acteurs, l’action, l’époque... Tous ces aspects sont déclinés ici.

• Accessoires : Les armes (2’47)
Les armes sont détaillées par les concepteurs. Beaucoup trop court, c’est bien dommage, le petit module est très intéressant.

• Le tournage de la bataille finale (5’43)
La complexité de la bataille finale expliquée par l’entrainement et le dur travail de chorégraphie des acteurs et des cascadeurs pour un rendu réaliste et grandiose.

• Dans les coulisses avec Lucy Lawless (6’13)
6 minutes très drôles sur une journée de l’actrice... à découvrir.

• L’art de l’écartèlement (2’08)
10 leçons de boucherie... 10 belles manières de tuer votre adversaire.

• La post-production (7’00)
Effets visuels, effets sonores, doublage, tout est expliqué ici en bien trop court...

• La conception des décors (3’31)
Le travail sur les décors est présenté sur ce petit module et plus particulièrement l’arène de Capua.

• La conception des costumes (6’11)
La costumières aux manettes nous explique son travail sur les costumes de la série, des gladiateurs, des romains et des femmes.

• Des questions posées aux acteurs (5’42)
Session de questions/réponses au Comic Con de San Diego de l’an dernier.

• Le bêtisier (5’00)
Pas forcément drôle mais incontournable bonus. Dans chaque section de bonus, il faut un bêtisier.

• La rubrique Spartacus

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