Locke & Key : La critique

Date : 10 / 02 / 2011 à 00h05
Sources :

Source : Unification France




Locke & Key
Bienvenue à Lovecraft

- Scénariste : Joe Hill
- Dessinateur : Gabriel Rodriguez
- Editeur : Milady Graphics
- Nombre de pages : 168
- ISBN : 9782811204518
- Prix : 14,90€
- Date de sortie : 19/11/2010

Présentation de l’éditeur :
Le romancier à succès Joe Hill et le dessinateur prodige Gabriel Rodriguez vous invitent dans un monde de terreurs et de merveilles : Locke & Key.

Keyhouse : un étrange manoir de la Nouvelle-Angleterre. Un manoir hanté, dont les portes peuvent transformer ceux qui osent les franchir…
Après l meurtre brutal de leur père, Tyler, Bode et Kinsey découvrent leur nouvelle demeure, croyant y trouver le refuge dont ils ont besoin pour panser leurs plaies. Mais une ténébreuse créature les y attend pour ouvrir la plus terrifiante de toutes les portes…

Décryptage
C’est très compliqué de critiquer une BD comme celle là sans utiliser trop de superlatifs. Une fois de plus, Milady nous a dégotté un petit bijou. En refermant ce premier tome, on comprend aisément qu’il y a là matière à porter sur petit écran. La BD est faite comme un épisode d’une série dans le découpage, tout y est, l’histoire, les enchainements, le déroulement...

Tout semblait parfait pour cette famille jusqu’à ce que le père se fasse sauvagement assassiner. La famille décide de changer d’air pour tenter de se reconstruire et tenter d’oublier ce terrible massacre. Elle va pour cela aménager à Lovecraft dans un étrange manoir. Mes les ennuis ne vont pas les lâcher et l’horreur va repointer le bout de son nez.

Ici tout s’emboite parfaitement et intelligemment, l’histoire se découvre littéralement sous nos yeux, extrêmement bien construite avec une véritable trame, une intrigue passionnante et de judicieux flashbacks et rebondissements. L’atmosphère fantastique et terrifiante donne à la BD un ton inédit. On découvre au fur et à mesure les tenants et les aboutissants de l’histoire et comme par magie, elle prend tout à coup un véritable sens. La partie fantastique est totalement assimilée, petit à petit en rentrant dans l’histoire, on découvre le revert fantastique qui apporte ce véritable plus à la BD. L’histoire est très bien construite, sombre et triste comme ses personnages très complets et très attachants. On les découvre, l’un après l’autre, le fils, la fille, le petit, la mère, chacun ayant une manière différente de gérer la mort du père et mari, sauvagement assassiné pour de sombres raisons. Et chacun abordant l’histoire de son propre angle, nous accompagne jusqu’au final haletant. Les dessins de Gabriel Rodriguez sont magnifiques, simples et suffisamment expressifs. Ils accompagnent et illustrent parfaitement ce scénario d’horreur fantastique impeccable de Joe Hill. Pas très étonnant quand on sait que M. Hill n’est ni plu ni moins que le fils de Stephen King.

Fait intéressant prouvant que la BD est extraordinaire, dotée d’un potentiel énorme, c’est le fait que les droits aient été rachetés par Steven Spielberg pour l’adapter en une série TV. Gageons qu’ils sauront utiliser à bon escient ce matériel unique et qu’ils ne feront pas les mêmes erreurs que pour The Walking Dead. La suite est prévue en juin, la série à l’automne prochain pour les téléspectateurs américains.


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