Star Wars - The Bad Batch : Critique 3.08 En Eaux Troubles

Date : 23 / 03 / 2024 à 14h00
Sources :

Unification


STAR WARS – THE BAD BATCH

- Date de diffusion : 20/03/2024
- Plateforme de diffusion : Disney+
- Épisode : 3.08 En Eaux Troubles
- Créateur : Dave Filoni
- Développé par : Dave Filoni et Jennifer Corbett
- Réalisation : Steward Lee
- Musique : David Russell
- Interprètes : Dee Bradley Baker, Michelle Ang, Ben Diskin, Rhea Perlman, Wanda Sykes

LA CRITIQUE

On en était presque à souhaiter qu’il arrive. Habitué à être une série ne s’attardant que peu à une intrigue principale pour des missions annexes, The Bad Batch a pris le parti dans la première moitié de cette ultime saison de la narration progressive, épisode après épisode.

Cette semaine marque la bascule entre les deux moitiés de saison. Il fallait donc une légère respiration, avec En Eaux Troubles, et de quoi raviver la flamme pour apporter plus de piquant à la conclusion de cette série.

On retrouve Fennec, déjà aperçu pour la première fois dans ce show et qui connaît la Clone Force. Le spectateur, quant à lui, s’en souvient dernièrement pour l’immondice qu’était The Book of Boba Fett. Elle détient une information mais qui ne la cèdera uniquement si Hunter et Wrecker l’aident dans la capture d’un renégat.

En parallèle, on observe Omega tenter de venir en aide à Crosshair pour qu’il soigne sa pathologie à la main droite, peut-être pas que mécanique. De l’action d’un côté, un renforcement de lien entre les personnages de l’autre, avec une petite pointe de mystère en conclusion, une construction bien menée et divertissante.

L’attrait visuel est une nouvelle fois au rendez-vous avec un décor inédit sur une planète marécageuse – avec tout ce que ça comporte de crasse et de créatures dangereuses – accompagné d’une installation des éléments de décor bien pensés.
De nouveau, la direction artistique "heure dorée" (lumière de début et de fin de journée) et claire obscure fonctionnent toujours. Techniquement, sous les ordres de Andre Kirk, les différents artistes arrivent à transmettre une ambiance naturaliste à une œuvre n’ayant eu aucun coup de crayon, ni aucune aquarelle.

L’épisode en soit n’est pas mémorable mais il réalise son office. Le temps passe comme un éclair au visionnage. Comme quoi, lorsqu’il y a de la mesure et du propos, au fil d’une saison, le spectateur peut rester accroché à un récit, même lorsque la trame principale est mise de côté.

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